ZAC du Theatre Flux

Le maire de Puteaux construit un "Disneyland" en plein centre ville, avec manège et magasins pour enfants

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La photo est publiée sur la page Facebook de Puteaux en Mouvement, la liste de Sylvie Cancelloni : la place de la Zac du Théâtre, en plein centre ville de Puteaux, se dévoile. Un style très "Disneyland". Au milieu de la place, qui sera fermée par des grilles, un manège doit être installé. Autour, tous les commerces sont la propriété de la ville. Ils seront dédiés exclusivement aux enfants : jouets, resto à hamburger, confiserie, vêtements ... "Voilà la vision d'avenir de Joelle Ceccaldi-Raynaud en pleine crise du logement, du travail et même de l'alimentation pour beaucoup de nos concitoyens. Des millions d'euros pour un village fantasque", commente sur Facebook Olivier Kalousdian, responsable d'EELV de Puteaux.

Contre cette ridicule architecture, la liste Puteaux pour vous fera des propositions. J'ai déjà évoqué quelques pistes en conseil municipal lors d'une intervention sur la Zac des Bergères.

SUR TWITTER, UN PUTÉOLIEN CROIT AVOIR TROUVÉ LA PRÉCÉDENTE RÉALISATION DE L'ARCHITECTE DE PUTEAUX... IL Y A EN EFFET DE ÇA :

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Les chantiers dans le vieux Puteaux provoquent des nuisances : EELV souligne l'absence de concertation

PuteauxchantierDans un article publié sur son site, le groupe Europe Ecologie Les Verts de Puteaux décrit les nuisances causées par les chantiers en cours dans la ZAC du Théâtre, dans le vieux Puteaux, et l'absence de concertation entre la mairie, les promoteurs et les habitants du quartier pour éviter au maximum ces problèmes. Le chantier "Elysée Wallace" mené par Vinci a en particulier produit de nombreuses gènes pour les riverains.

Extrait :

"(..) Avec une communication municipale, précédent la mise en route de ce chantier comportant un parking de 4 niveaux en sous sol, affirmant la consultation des riverains et les mesures prises pour éviter au maximum ces nuisances, les riverains (dont beaucoup de commerçants) s’attendaient à une réelle prise en compte de leur souffrance par les services de la mairie et, au mieux, par le groupe Vinci lui même.

Or, nulle consultation des riverains n’a été menée ; aucune communication n’a émané du groupe Vinci pour indiquer les délais du chantier et les horaires (de 7h du matin à 18h le soir !) des nuisances et les Conseillers de quartier, Sophie Priant et Maire-Laure Faloise sont quasi inconnues des résidents des rues impactées. La situation de constant embouteillage de la rue Voltaire causé, entre autre, par le non respect des arrêtés municipaux et le trafic des camions quotidien s’est tellement dégradée au cours de 2012 que des riverains en sont venus aux mains avec un chauffeur de bétonnière qui n’avait rien trouvé de mieux que de klaxonner pendant de longues minutes (un klaxon de bétonnière atteint facilement les 100db !) pour faire dégager une camionnette de livraison qui, il est vrai, ne respecte dans leur ensemble que rarement le code de la route en terme de stationnement. Quelle image que cette bagarre entre « professionnels » de la route…

Après de multiples plaintes au chef de chantier Vinci et auprès de la police municipale de Puteaux (les uns et les autres étant pourtant tout à fait informés des problèmes inhérents au chantier) c’est un riverain qui a du alerter la voirie et programmer une confrontation entre Vinci et la Mairie pour que ce chantier et les livreurs respectent, enfin, les règles fixées par l’urbanisme et la voirie ! La rencontre à eu lieu le 2 avril dernier et le chef de la police municipale, tout à fait à l’écoute des citoyens a du sévir auprès de Vinci pour que ceux ci agissent pour le maximum de tranquillité (très relative) des riverains.
La mairie étant elle aussi en cause car les arrêtés de non stationnement du 36 au 44 rue Voltaire n’étaient ni balisés ou gelés comme il le fallait (et des voitures se garaient là tous les jours) ni verbalisés en cas d’infraction. A noter que le chef de chantier Vinci à déclaré que la mairie lui avait demandé de ne pas déranger la PM afin de ne pas verbaliser les contrevenants de la rue ! (..)".

LA SUITE SUR LE SITE D'EELV DE PUTEAUX


La litanie des expropriations à Puteaux (Sylvie Cancelloni)

Publié sur le blog de Sylvie Cancelloni :

2208441951_8e224bd65a Elle est longue à Puteaux la liste de ceux à qui la dure loi de l’expropriation impose de quitter les lieux où ils habitent… de gré ou de force

Puteaux change vite, la pression urbaine est forte et la voracité de l’EPAD sur les territoires disponibles implacable. Face à des impératifs d’ »utilité publique », comme dans le cas de l’aménagement d’une ZAC, l’expropriation est présentée comme légitime. Elle est encadrée et donne lieu à une procédure légale,  objectivée par une proposition des Domaines, faisant  parfois place à des renégociations plus favorables.

Il ne s’agit donc pas de s’opposer aux expropriations. C’est, osons le dire, un « mal nécessaire » difficile à endiguer à Puteaux puisque le Grand Paris (qui, rappelons-le, n’a pas encore d’institutions) nous impose, comme aux autres villes de la première couronne, une densification à pas forcés. Qu’on soit de droite ou de gauche, pour ou contre Jean Sarkozy, on ne peut échapper à cette évolution

Mais on peut les humaniser. Et à Puteaux, d’évidence, il y a des efforts à faire.

Le passé est lourd : combien de conflits, joués dans l’ombre, n’ont-ils pas opposé les habitants à la toute-puissance de leur ville ? A entendre les témoignages  des 20 dernières années, beaucoup évoquent la froide détermination de leur ville et les pressions subies, jusqu’à l’intrusion dans leur vie privée. ..

Depuis 10 ans, les ZAC Bergères et Charcot s’édifient lentement à coups d’expropriations. On en arrive au bout. Pendant toutes ces années, les conseils municipaux ont délibéré de cas de refus ou de résistances sans imaginer derrière la réalité des conditions humaines en jeu. C’est le pot de terre contre le pot de fer : que peut un simple habitant, propriétaire d’une parcelle souvent en mauvais état, dévalorisée de longue date par l’annonce de la ZAC,  doté la plupart du temps de faibles moyens, de faibles soutiens et rarement tout jeunes ! Bien sûr, ils reçoivent une compensation. Mais compte-tenu de la dévalorisation de leur foncier, ils ne touchent souvent pas de quoi se reloger. Au Conseil du 26 Septembre, l’évocation dramatique de l’un de ces cas, en l’occurrence une vieille dame, n’a pas ému les foules…

Demain, ce sera le tour de la ZAC Cœur de ville. Le mot « cœur » est associé à celui de la ville. N’en manquons pas. Nous ne relogerons pas dans les 36 logements sociaux à venir tous ceux qui seront expulsés sans toucher de quoi se reloger. Mais, à partir e notre Centre d’Action sociale dont je rappelle qu’il a l’un des plus gros budgets d’Ile de France, nous pouvons pourtant mettre en place un service d’accompagnement. Qui ne tourne pas le dos aux vieilles dames paniquées, aux couples sans soutien, aux indigents… qui quittent la place pour la seule raison... qu'il faut que notre ville soit plus belle.

Bientôt, le tour des immeubles de la Défense ? Car ne soyons pas dupes : les immeubles d’habitation ne rapportent rien à l’EPAD ! Les convertir en bureaux est bien plus lucratif...

L'EPAD réussira-t-il à faire des "droits à construire des bureaux" un impératif d'"utilité publique"? Je n'ai presque plus de doutes la dessus...

Sylvie Cancelloni
Conseillère MoDem de Puteaux

(photo : Flickr)