Le maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, n'adore rien de mieux que de dépenser. Puteaux étant l'une des villes les plus riches de France grâce aux retombées fiscales de La Défense, cela tombe bien ! Lors du conseil municipal du vendredi 6 juillet 2012, plusieurs factures ont été communiquées. Il s'agit de dépenses engagées directement par le maire, sans avoir été soumises à l'assemblée municipale.
- 175.500 euros pour le bureau d’architectes ASAA, pour l'étude de la réhabilitation du hall administratif de l’Hôtel-de-ville. De grands travaux vont être engagés dans le "Palais N°1" du ceccaldisme. Le montant de ces travaux n'est pas encore dévoilé (quelques millions d'euros ?). Ouverture de la nouvelle mairie fin 2013, juste avant l'élection du maire.
- La ville dépense 420.000 euros chaque année pour l'achat de potelets et de bornes, ce qui fait tout de même 20 euros par an et par famille putéolienne ! Parfois mal disposés sur le bord des chaussées, certains potelets sont régulièrement renversés par des véhicules et aussitôt remplacés... pour le plus grand bénéfice de nos fournisseurs...
- Plus de 40.000 euros, soit 2 euros par famille putéolienne, ont été consacrés au dernier carnaval des enfants, essentiellement pour la location des chars. Sans doute qu’un peu plus de simplicité serait souhaitable. Au conseil municipal, j'ai proposé qu’on réduise à l’avenir cette dépense de moitié. Et qu’on utilise les 20.000 euros ainsi économisés à une ou plusieurs actions de solidarité auxquelles seraient associés les enfants des écoles. A cette proposition, le maire a répondu que j'étais contre les enfants (sic!). Accusation ridicule qui cache l'inconsistance politique de cette majorité. Pendant ce temps là, on économise sur la nourriture donnée aux enfants dans les crèches de Puteaux... C'est moins visible !
- Plus de 2 millions d’euros sont annuellement dépensés pour l’entretien des espaces verts de la ville. C'est une charge énorme (une centaine d'euros par famille putéolienne !). Chacun peut voir le gaspillage qu'elle entraîne parfois. En séance, j'ai souligné la nécessité d'adopter des méthodes écologiques pour les espaces verts. Je ne suis pas sûr en effet que cela soit le cas... Par exemple quand nous mettons des hortensias dans des pots, rue Jean Jaurès. D'énormes économies pourraient être réalisées, simplement en abandonnant les mauvaises habitudes prises.
(photo : Flickr)