Municipale 2015 Flux

Notre compte de campagne validé, après l'élection municipale partielle de juin 2015

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La démocratie a un coût. Lors de l'élection municipale partielle de juin 2015, notre campagne Le Rassemblement a totalisé 26.463 euros de dépenses, alors que le plafond pour ce scrutin était fixé à 58.686 euros.

Il faut savoir que le candidat paye toutes les dépenses : les tracts, le catalogue programme, les affiches, les professions de foi et jusqu'aux bulletins de vote dans les bureaux. S'il fait plus de 5% des voix, l'Etat lui rembourse jusqu'à la moitié du plafond qui est fixé pour chaque commune en fonction du nombre d'électeurs.

6 mois après le scrutin, notre compte de campagne vient d'être validé par la commission chargée de les vérifier. Déduction faite des dons et des apports en nature, l'Etat va donc pouvoir nous rembourser la somme de 22.612 euros que nous avions empruntés pour pouvoir nous présenter devant les électeurs de Puteaux et leur proposer une alternative au système en place.

Christophe Grébert

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5 élus de la liste "Le Rassemblement" au conseil municipal de Puteaux

13974292180_4aa755b36d_zLe conseil municipal de Puteaux s'est réuni ce soir pour l'élection du maire et des adjoints, suite au scrutin du 14 juin 2015. 5 élus de la liste "Le Rassemblement" siègent dans l'opposition.

Voici le texte de mon intervention en séance :

Le résultat de l’élection partielle du 14 juin à Puteaux n’a finalement offert aucune surprise. Le système mis en place il y a 46 ans par le père de Joëlle Ceccaldi est reconduit.
Peut-on pour autant parler de victoire ? Une nouvelle fois, en effet, le premier parti dans une élection est celui de l’abstention : 52% des Putéoliens inscrits sur les listes ne se sont pas rendus aux urnes dimanche dernier, soit plus de 16.000 personnes qui sont restées chez elles, contre 15.000 votants.

La liste “Union pour Puteaux” est élue avec 28% des électeurs inscrits. C'est la loi de la démocratie et nous en prenons acte.

Mais cette très faible participation doit nous interroger. Cette désaffection de nos concitoyens pour la politique locale, pour la vie de notre cité nous oblige à nous remettre tous en question.

Je voudrais remercier les électeurs Putéoliens qui ont fait le choix de notre Rassemblement. Avant cette élection, l’opposition à Puteaux se battait pour simplement exister. Aujourd’hui rassemblée, grâce à ce scrutin inattendu, elle peut devenir force de proposition et préparer l’avenir.

Faudra-t-il encore que les Putéoliens qui aspirent à un changement de cap se rendent aux urnes lorsqu’à nouveau ils auront à faire ce choix. En effet, la démocratie ne fonctionne que si des citoyens la font vivre. Nous devons travailler encore et encore à faire comprendre cela.

Nous, le Rassemblement.

Nous sommes là, jusqu’en 2020 – nous étions 5, nous sommes à nouveau 5 - pour affirmer et transmettre notre espoir d’une nouvelle politique locale basée sur une gestion juste et efficace de l’argent public.

Nous aspirons à libérer Puteaux de cette forme de corruption qu’est le clientélisme illustrée hier soir dans un reportage du journal de 20h de France 2, où l’on voit des parents obligés d’expliquer à leurs enfants qu’ils n’iront pas en vacances avec leurs camarades, parce que leur père ou leur mère ont choisi de participer au débat démocratique.

Nous voulons libérer la parole. Dans une ville où celle-ci est contrainte. La démocratie, c’est le débat. Nous ne sommes pas obligés de penser tous la même chose. Ou de trouver que vos idées et votre façon de faire sont les bonnes. Nous demandons le respect de cette règle.

Nous voulons libérer les initiatives. Dans une ville où tout se décide dans le bureau du maire. Puteaux brillera le jour où ses habitants auront le droit au chapitre, alors ils se sentiront concernés par le vote.

Nous voulons libérer l’éducation. Dans une ville qui a tant de moyens, les voir gâchés en opérations tapageuses qui ne produisent rien, alors que nous devrions investir dans la jeunesse, pour donner aux jeunes de Puteaux les moyens de devenir des citoyens épanouis dans leur vie et leur travail.

Nous voulons libérer la culture. Dans une ville fermée sur elle-même, derrière des grilles, la création, qui pousse à penser et à contester, est évidemment bannie. La culture est pourtant à la base de tout. Elle grandit l’homme. Avec ses moyens, Puteaux devrait et devra rayonner et être une ville de culture.

Nous voulons libérer les sports. En acceptant que des non-Putéoliens viennent renforcer nos équipes. Parier sur le collectif et accéder aux championnats nationaux.

Nous voulons enfin libérer le vivre ensemble. Contre le communautarisme qui enferme, promouvoir les échanges, le partage, et le dialogue entre les religions.

Notre programme prône une gestion saine, efficace, transparente. Il défend surtout, vous le voyez, des valeurs : l’intérêt général, la justice, l’égalité, l’inclusion plutôt que l’exclusion, la tolérance.

Nous pensons que les élus doivent se mettre au service des Putéoliens dans leur diversité et pas seulement d’une partie d’entre eux.

C’est sur tout cela que nous travaillerons au cours de ce mandat. Nous sommes motivés et portés par tous ceux qui nous soutiennent.

LE PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL AURA LIEU VENDREDI PROCHAIN (26 JUIN) POUR L'ÉLECTION DES MEMBRES DES COMMISSIONS ET LE VOTE DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR.


Puteaux, un terrain de réflexion sur notre démocratie

Publié sur le site de Christophe Grébert :

150212_fp8rw_pluson-les-annee-trente_sn635Une élection municipale partielle est une expérience très intéressante. Tout se joue en seulement 4 semaines, lorsqu'en temps normal, nous y consacrons au moins un an de notre vie. C'est donc un concentré d'émotions, de rencontres, de stress et de travail. Ce concentré est aussi un révélateur.

A Puteaux, le Ceccaldisme - pourtant dénoncé par tous les médias comme un système local corrompu par le clientélisme - est repassé sans problème, le 14 juin, avec 60% des suffrages exprimés, certes avec une abstention de 52%, plus de la moitié des électeurs inscrits préférant ne pas participer à un scrutin municipal qui pourtant d'habitude mobilise le plus, après l'élection présidentielle.

Ce résultat attristant doit nous interroger - citoyens, comme politiques - d'une part sur la manière dont on touche les gens durant une campagne. Tractage, porte à porte, affichage, tout cela est-il utile ? Avons-nous été lus, écoutés ou même seulement entendus ? J'en doute.

D'autre part, lorsque des électeurs ne votent plus du tout et restent insensibles à nos appels à mobilisation sur des valeurs démocratiques et républicaines, d'autres - majoritaires - ne votent-ils pas uniquement dans l'espoir d'un service en retour : un logement, un stage rémunéré à la mairie, une place de parking, une aide sociale pour payer un crédit à la consommation ou des vacances à la plage ?

D'autres électeurs ne se déplacent-ils pas dans les bureaux que sur des motivations communautaristes ? Un communautarisme parfois idéologique qui n'a rien à voir avec les valeurs républicaines d'égalité, de liberté de fraternité et de laïcité ("manif pour tous"), mais le plus souvent simplement clanique (service rendu au groupe contre service rendu à celui qui dispose du pouvoir).

Tout cela, au final, met la proportion des citoyens allant voter simplement motivés et intéressés par l'intérêt général à un niveau très faible.

Je fais là un constat inquiétant sur l'état de notre démocratie locale comme nationale. Il n'est pas exagéré. La maladie est grave. Un choc est nécessaire. Les remèdes seront difficile à trouver. Puisqu'une démocratie n'a de réalité que si des citoyens la font vivre, je compte sur vous pour cela.

Christophe Grébert

"Un régime démocratique ne peut pas perdurer. Il subsiste jusqu’au moment où les électeurs découvrent qu’ils peuvent se voter des largesses aux dépens du trésor public. Dès ce moment, la majorité élit toujours les candidats qui promettent le plus de cadeaux aux frais du trésor public, avec pour conséquence que la démocratie s'écroule sous le poids d’une politique fiscale laxiste, pour être toujours suivie par une dictature."

Alexander Fraser Tytler

"La première raison de la servitude volontaire, c’est l’habitude. Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres." 

                    Étienne de La Boétie


Puteaux aux mains d'une mafia violente ?

Parisien17juin"Les gardes du corps sont de sortie !" titre ce matin Le Parisien des Hauts-de-Seine au-dessus d'une photo du maire Les Républicains de Puteaux et d'un de ses gardes du corps au visage flouté. Joëlle Ceccaldi-Raynaud ne se déplace en effet jamais sans être entouré de plusieurs gros bras au comportement intimidant et violent. Dimanche soir, après l'annonce des résultats de l'élection municipale, les gros bras ont dérapé : 2 plaintes ont été déposées. Notre ville est-elle aux mains d'une mafia ?

"(..) ils sont au moins quatre à doubler le cordon des agents municipaux pour protéger la future maire. Pas moyen pour ce photographe de faire un cliché sans que l’un d’entre eux ne se place pile devant. Celui-ci finira par déposer plainte au commissariat local après s’être fait menacer et avoir passé une partie du temps à protéger son appareil. Alors que Joëlle Ceccaldi-Raynaud s’avance vers le public pour embrasser ses enthousiastes électeurs, un grand musclé fend la foule, deux restent derrière elle. La soirée se terminera aussi au commissariat pour un militant du MoDem, qui s’est retrouvé plaqué contre un panneau électoral par l’un des hommes de l’élue (..)", raconte le Parisien. 

J'ai moi-même été victime de ces "gardes du corps", qui ne sont en fait que des voyous au casier judiciaire bien rempli recrutés par le maire. Sur ces images, on les voit me bousculer et m'empêcher de m'approcher de mon groupe, à l'intérieur même de l'Hôtel-de-ville : 

Le président du Modem des Hauts-de-Seine, David Lefèvre, condamne ce comportement :