Marches publics Flux

Plus d'un mois de panne pour l'escalier mécanique du boulevard Wallace à Puteaux

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L'escalator qui permet de rejoindre la gare de Puteaux depuis le boulevard Richard Wallace est en panne depuis fin octobre. Cette panne fait "suite à une pièce importante défectueuse, pièce qui est aujourd’hui en rupture de stock chez le constructeur. La réparation devrait avoir lieu fin décembre 2017", m'écrit la mairie.

Quand une collectivité (ou une entreprise) passe un contrat de maintenance avec un prestataire - par exemple un réparateur d'escalier mécanique - celui-ci s'engage par contrat à assurer le fonctionnement du matériel, en respectant des délais de remise en route en cas de panne. S'il ne respecte pas ses engagements, le prestataire risque des pénalités et même une rupture du contrat.

Normalement, cela se passe partout comme ça. Mais à Puteaux, et de manière récurrente, la municipalité semble incapable de faire respecter ses obligations à son prestataire. Les escalators restent en panne des semaines, voire des mois.

Pourquoi cette situation ? La corruption, sous toutes ses formes, peut notamment produire ce genre de conséquence. Que peut-on en effet exiger d'un prestataire qui n'a pas été choisi pour ses compétences... mais pour d'autres raisons.

En attendant, et "afin de pallier à cette panne" (dixit le courrier du maire), la municipalité met une voiture avec chauffeur à disposition des personnes âgées les dimanches entre 8h30 et 13h15 (jour de marché).

On garde donc un réparateur qui ne répare rien... et on paye en plus un chauffeur... pour un escalator en panne depuis plus d'1 mois et qui le restera encore plusieurs semaines.

(photo : Twitter)


La ville de Puteaux achète pour 144.000 euros de chocolat

Chocolat

C'est une réforme récente : les appels d'offres lancés par les communes sont désormais librement accessibles en ligne et consultables par tous les citoyens. La gabegie de la ville de Puteaux s'étale donc désormais au grand jour.

Ainsi, ce mois-ci on découvre sur la centrale des marchés un appel de Puteaux pour "la fourniture et livraison de chocolats de gamme classique pour la mairie, le C.C.A.S. et la caisse des écoles" d'un montant annuel de 144.000 euros (!) dont 48.000 euros pour la prochaine fête de Noël.

Une partie de cet argent est prélevé sur le budget du CCAS et sur la caisse des écoles. Ce qui fait autant d'argent en moins pour aider des familles en difficultés (les expulsés de la rue Collin n'ont rien à faire de ballotins de chocolat !) ou pour payer du matériel dans les écoles (d'où les professeurs qui régulièrement dans l'année demandent aux parents de verser 10 euros pour financer des photocopies ou d'autre dépenses...).

Et ce n'est qu'un marché parmi des centaines d'autres du même genre passés tout au long de l'année par la commune. Nous évaluons à 30 millions d'euros le surcoût annuel de la politique clientéliste du maire Les Républicains Joëlle Ceccaldi-Raynaud. 

Voir aussi ma rubrique CLIENTELISME à Puteaux


Chantier du parking de l'Hôtel-de-Ville de Puteaux : l'ascenseur a été oublié !

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5 millions d'euros ont déjà été dépensés pour la rénovation du parking souterrain de l'Hôtel-de-Ville de Puteaux... Mais ce n'est pas fini. 2 ans après le lancement du chantier, la mairie s'est aperçue qu'elle avait oublié la création d'un ascenseur pour sortir du parking ! Une nouvelle déclaration de travaux est lancée. 

La création d'un ascenseur était au programme de la liste Puteaux pour vous lors des élections municipales de mars 2014 ; et en février 2015, au moment du démarrage du chantier, l'opposition avait à nouveau alerté la mairie sur cet oubli.

13241318485_9ff83976b6_o2 ans plus tard, lors du conseil municipal du vendredi 14 octobre 2016, Joëlle Ceccaldi a fait voter par sa majorité une déclaration de travaux pour la création d'un ascenseur et d'un système de désenfumage. Pour faire passer la pilule, la municipalité nous explique qu'il s'agit de travaux de "mise en conformité accessibilité et sécurité incendie" du parking. Mais les règles de sécurité et d'accessibilité n'ont pas changé depuis 2 ans. Le prétexte est tout simplement de... l'enfumage.

Le résultat de ce surprenant "oubli" est double :
1/ un retard plus important encore dans la livraison du chantier et pour la réouverture au public du parking initialement prévue au printemps 2015. Désormais, la mairie parle de Noël 2016. Presque 2 ans de retard !
2/ des coûts qui vont augmenter de plusieurs centaines de milliers d'euros, alors qu'ils atteignent déjà 5 millions d'euros, largement au-dessus du prévisionnel.

29860120484_2fc21a914f_zEt tout cela est au profit d'une entreprise de BTP : la CERP. Celle-ci est en charge du gros oeuvre et de l'installation du système de désenfumage sur ce chantier du parking de l'Hôtel-de-Ville. Cette entreprise, rachetée récemment par NCN, une autre société de travaux public, a obtenu ces 12 dernières années, depuis que Joëlle Ceccaldi-Raynaud est maire, de très nombreux marchés sur la commune, avec à chaque fois des programmations et des coûts qu'on qualifiera pour l'instant de mal maîtrisés.

Dans cette vidéo du conseil municipal du 14 octobre, Joëlle Ceccaldi s'énerve lorsque j'évoque la CERP : 

A suivre...

NOTRE PROPOSITION EN MARS 2014 :

Parking


Puteaux lance un appel d'offres pour 4 millions d'euros de mobilier urbain

24485350769_ec9bc7859d_zBornes, potelets, bacs à fleurs... La ville de Puteaux lance un appel d'offres pour acheter du mobilier urbain. La municipalité prévoit de dépenser pour ce seul marché 1 million d'euros par an jusqu'en 2019, soit un total de 4 millions.

Ce marché géant est décomposé en 5 lots :
- Bornes, potelets, barrières de protection, grilles d'arbres et supports de motos, pour 420.000 euros HT/an,
- Bancs et abris de jardin en bois, pour 100.000 euros HT/an, 
- Corbeilles de propreté, pour 100.000 euros HT/an,
- Bacs à végétaux en métal, pour 100.000 euros HT/an,
- Bacs à végétaux sur-mesure en bois vernis, pour 120.000 euros HT/an.

Total : 840.000 euros HT/an,
ou 1.008.000 euros TTC/an x 4 ans.

"Moins d'argent oblige à mieux dépenser" (via 5 pistes pour un urbanisme du quotidien). Malheureusement, ce concept n'est pas connu à Puteaux !

(photo : la chaussée a été détruite et refaite et des bacs à fleurs ont été installés rue Saulnier, alors que la rue avait été entièrement rénovée il y a moins de 5 ans).