Les Ceccaldi en font trop Flux

Cantonale 2011 à Puteaux : l'UMP investit le fils du maire !

Franchi Les élections à Puteaux sont décidément une histoire de famille. L'UMP des Hauts-de-Seine vient en effet d'investir Vincent Franchi pour la cantonale qui aura lieu dans notre ville en mars 2011. Vincent Franchi est le fils du député-maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud, mais aussi le petit-fils de l'actuel conseiller général de Puteaux, Charles Ceccaldi-Raynaud.

Cela fait plusieurs années que Joëlle Ceccaldi-Raynaud pousse son fils sur le devant de la scène. Il est en photo chaque mois dans le journal municipal distribué à 22.000 exemplaires (photo ci-contre : extrait du sommaire du journal municipal "Puteaux infos" de septembre 2009). Sur l'année écoulée (entre octobre 2009 et septembre 2010), pas moins de 56 photos de Vincent Franchi ont été publiées dans "Puteaux infos" ! Une véritable campagne de propagande au service de la carrière politique du jeune homme.

Sans diplôme, ni aucune expérience professionnelle, Vincent Franchi devient en 2005 assistant du sénateur des Hauts-de-Seine Jean-Pierre Fourcade. Celui-ci a été réélu au Sénat grâce notamment aux voix de grands électeurs de Puteaux. Joëlle Ceccaldi était 2e sur sa liste. "C'est un jeune qui a de la méthode", dit Jean-Pierre Fourcade de Vincent Franchi. L'assistant est donc chargé de trier le courrier du sénateur. C'est la seule activité qu'on lui connaisse.

La guerre au sein de la dynastie !

A Puteaux, Vincent est surtout à l'origine en 2003 du scandale qui a opposé sa mère à la police nationale : son fils ayant eu un PV pour s'être garé sur le trottoir, la députée avait débarqué furieuse au commissariat local pour exiger des explications ! Elle avait menacé les policiers, leur rappelant qu'elle était la suppléante du ministre de l'intérieur de l'époque... un certain Nicolas Sarkozy.

En 2008, Joëlle Ceccaldi met son fils en bonne position sur sa liste à l'élection municipale. Elle fait ainsi coup double : elle élimine son père contre lequel elle est en guerre et elle fait de son fils son adjoint chargé de la culture et de l'enseignement. Une délégation qui avait été la sienne lorsque son père était maire.

Charles Ceccaldi-Raynaud avait aussi fait élire sa fille au conseil général des Hauts-de-Seine en 1989. Elle obtiendra même une vice-présidence à la jeunesse sous la présidence de Charles Pasqua. Joëlle Ceccaldi aimerait que son fils suive le même chemin... et pourquoi pas lui succède à la mairie en 2014.

Mais une chose coince encore : le grand père, Charles Ceccaldi-Raynaud, fait savoir qu'il ne veut pas de Vincent au conseil général. A 85 ans, le papy menace de présenter une contre-candidature indépendante à droite, voire de se représenter lui-même !

La guerre des Ceccaldi continuera donc en mars prochain dans le canton de Puteaux.

(photo : extrait du sommaire du journal municipal "Puteaux infos" de septembre 2009)


Conseil municipal de Puteaux : REDESCENDRE SUR TERRE (Sylvie Cancelloni)

Publié sur le blog de Sylvie Cancelloni :

440240776_43ea25ab36 Lors du dernier conseil municipal de Puteaux, le 29 janvier, à l’injonction de Christophe : « Quittez votre habit de bonne fée, Madame, le monde ne se dirige pas à coup de baguette magique »,  le Maire répondait en minaudant : « Oui, c’est cela, je suis une bonne fée qui veut le bonheur des Putéoliens »…

 

Je crois que nous sommes là au cœur du fameux « cas d’école » de Puteaux : une famille nous veut du bien, depuis 30 ans… et, du haut de l’Olympe, mûrit un vrai projet pour nous. Les Romains avaient le cirque et le pain. Les paternalistes la carotte et le bâton. Les « dames patronesses » tricotaient des pulls de même couleur pour reconnaître « leurs » pauvres… Et nous, nous avons la famille Ceccaldi…


Comment ne pas sourire ? Le bonheur relèverait donc d’un programme politique ? On pourrait voir sur l’affiche : « Votre bonheur m’intéresse », ou : « Là où je passe, malheur trépasse » ?


Nous croyions élire un maire, mais c’est une bônne mère (avé l’assent) qui nous est donnée, pour nous conduire, telle une figure de proue fendant la tempête, sur un chemin de félicité. Et quand les enfants que nous sommes, qui pose une question, qui suggère un autre chemin, qui demande à s’arrêter pour récupérer, elle nous assène un vigoureux : « tais-toi et marche, c’est pour ton bien »


Mais l’infaillibilité n’est pas de ce monde ! Il y aurait même de la faille dans le système…  Et si notre bônne mère s’égarait ? Si elle péchait par orgueil ou par vanité, en ne prenant pas assez la mesure des obstacles ? Son père évoque son incompétence, et ce n’est pas gentil. Mais si c’était vrai ? Des employés municipaux, des familles, des personnes, des gens normaux quoi, disent se sentir exclus, ignorés, même repoussés. Et si c’était vrai ? Quand l’opposition lui adresse un  message unanime d’ouvrir les yeux et de redescendre sur terre : et si c’était vrai ?


Pour le moment, le clientélisme de Puteaux se porte plutôt bien. Il fleurit même un joli parterre de copines du Maire sur Facebook. Mais l’avenir n’est plus tout rose ! On a mangé notre pain blanc ! L’espoir n’est pas au vert ni l’horizon tout bleu… Ripoliner la ville couleur « conte de fée » ne suffit plus…


L’élaboration de la politique budgétaire est le moment de se dire ce qui ne va pas.

C’est le moment de regarder la réalité en face.

Le moment de s’exposer, de s’adapter, d’inventer…

Las…


Immuable, notre grande Timonière nous dit tenir le cap. Lequel ? Vers où ? A quel prix ? Pour qui ? Est-ce un pic ? Est-ce un roc ? Un abîme ? On tremble. Au secours !


Sylvie Cancelloni

Conseillère municipale MoDem de Puteaux

(photo : Flickr, archives)


Le maire UMP de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, perd (encore) un procès contre un blogueur !

Libe20050621Comme le souligne Le Monde du Blog, cette fois, je n'y suis pour rien ! Joëlle Ceccaldi-Raynaud vient de perdre un nouveau procès contre un blogueur. Abadinte, un jeune militant socialiste, avait écrit il y a plus d'un an une note de fort mauvais goût sur la députée-maire UMP de Puteaux. Il écrivait notamment : "La maire de Puteaux fait sa P... Elle se vend, offre des cadeaux, promet tout et son contraire...". Joëlle Ceccaldi-Raynaud, qui fait surveiller de près tout ce qui se dit sur elle sur internet, avait aussitôt porté plainte pour diffamation, utilisant comme d'habitude un avocat payé par la mairie. Mais celui-ci a mal rédigé la plainte : au lieu de poursuivre pour "injure", il a poursuivi pour "diffamation" ! Saisie, la 17e chambre correctionnelle de Paris, spécialisée dans les affaires de presse, n'a pu que relaxer le blogueur, constatant que sa note était injurieuse, mais pas diffamatoire : le propos, écrit le Tribunal, "n'affirme ni n'insinue que (le maire) achèterait les électeurs ou se livrerait à des actes pénalement répréhensibles". Le propos est "injurieux", poursuit le Tribunal, mais le plaignant "n'a malheureusement pas fait le choix de poursuivre cette qualification". Enorme bourde de l'avocat du maire de Puteaux !

Encore beaucoup d'argent public dépensé pour rien ! Même si je désapprouve les propos très maladroitement exprimés de ce jeune internaute, je désapprouve encore plus l'utilisation de la justice faite par le maire de Puteaux. Ce n'est pas en cherchant à les faire taire que Joëlle Ceccaldi-Raynaud se fera respecter des blogueurs, mais c'est en adoptant un comportement qui ne prête pas autant à la critique. Nous en sommes malheureusement très loin. Puisque rappelons que le maire de Puteaux, qui se plaint sans cesse de qu'on dit sur elle sur le web, a elle même été lourdement condamnée pour avoir diffamer sur internet. Extraordinaire paradoxe.
Christophe Grébert

SUR LES PROCES ENTRE LE MAIRE DE PUTEAUX ET MONPUTEAUX.COM :
Procès
Procès 2
Procès 3
Procès 4

(photo : une de Libé du 21 juin 2005)


Conseil municipal de Puteaux : Joëlle Ceccaldi s'accorde les indémnités maximales !

Une séance du conseil municipal de Puteaux s'est tenue le jeudi 27 mars 2008. Voici la 2e partie.

Les élus sont appelés à fixer le montant des indemnités du maire. Joëlle Ceccaldi, qui cumule sa fonction locale avec celle de deputée, s'accorde le maximum légal, tout en diminuant les indemnités de ses maires adjoints. Elle refuse par ailleurs de verser des indemnités aux conseillers municipaux, comme lui permet pourtant la loi. C'est "tout pour moi, rien pour les autres !".

Evelyne Hardy, conseillère municipale "Puteaux Ensemble", demande plus de transparence dans les informations données par la majorité. On entend dans la tribune du public les réactions imbéciles des supporters du maire : "ça la regarde pas" (sic).