L'élection de Nicolas Sarkozy, le 13 mars 2005, aurait pu être invalidée, selon Le Parisien
mardi 27 décembre 2005
"Quand Sarkozy échappe à l'invalidation". L'article du Parisien, publié le 22 décembre 2005, a failli nous échapper (merci V.). Le journal revient sur la législative partielle du 13 mars, dans la circonscription de Puteaux - Neuilly :
"Il arrive que les chiraquiens loupent l'ennemi Sarkozy. Dimanche 13 mars. Nicolas Sarkozy, qui a dû quitter le gouvernement suite à son élection à la présidence de l'UMP, retrouve son siège de député. Dès le premier tour, il est élu avec 70,74 % des suffrages contre 11,66 % à son adversaire socialiste. Sauf que l'élection aurait dû être invalidée. Dans une partie de la 6e circonscription des Hauts-de-Seine, son journal de campagne, distribué par la Poste, n'est arrivé que la veille du vote dans les boîtes aux lettres. Une erreur qui entraîne, à coup sûr, l'annulation d'une élection : la règle veut en effet que les candidats puissent avoir le temps de répondre aux arguments de leurs adversaires. Pendant les dix jours qui suivent le scrutin, toute personne inscrite sur les listes électorales de la circonscription ou tout candidat peut donc déposer un recours devant le Conseil constitutionnel. Heureusement pour Sarkozy, personne - et surtout pas les chiraquiens - ne s'en apercevra. Le patron de l'UMP, pour qui une telle invalidation aurait fait tache, n'aura pas à repasser devant les électeurs. En revanche, le directeur départemental de la Poste dans les Hauts-de-Seine sera, lui, muté en septembre..."