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La maire de Puteaux Joëlle Ceccaldi contre Christophe Grébert, le 15e procès

Cover-r4x3w1000-5da052c040eb9-joelle-ceccaldi-raynaud-maire-de-puteaux-lors-d-uneJe serai encore une fois jugé le mardi 4 février 2020 à 13h30 devant la 14e chambre (spécialisée dans les affaires de Presse) du Tribunal de grande instance de Nanterre.
La maire de Puteaux Joëlle Ceccaldi-Raynaud m’accuse une nouvelle fois de diffamation suite à la publication en août 2018 d'un tweet dans lequel j'évoquais l’affaire de la piscine municipale de Puteaux interdite aux non putéoliens.
Je n'ai pas diffamé la ville de Puteaux, dont je suis élu dans l'opposition. Une nouvelle fois, j'irai le dire aux  juges. Comme d'habitude j'espère qu'ils me relaxeront et qu'ils condamneront la maire de Puteaux pour procédure abusive.

Le sujet de cette plainte est en effet un prétexte. Ces 15 dernière années, depuis 2004, la maire de Puteaux - directement ou via des proches - a déposé en moyenne 1 plainte par an contre moi. J’en suis donc à une quinzaine de procédures !

J'ai déjà plusieurs évoqué le harcèlement judiciaire de la maire de Puteaux.

Cette situation est un cas d’école à propos ce qu’on appelle les “procédures bâillons” : Joëlle Ceccaldi-Raynaud instrumentalise la justice pour tenter de me faire taire, parce que je m’oppose à elle dans le débat public.

Pour ce dernier procès, le 15e, j’assurerai moi-même ma défense. Je ne le fais pas par plaisir, mais par contrainte. En effet, en 16 ans de procès, j’ai dépensé environ 25.000 euros en frais d’avocat. Heureusement, un comité de soutien m’a aidé. Mais aujourd’hui, je ne peux plus suivre financièrement. Joëlle Ceccaldi-Raynaud, qui a systématiquement perdu devant la justice, a gagné sur ce point.

Alors, je vous propose de m’aider à trouver les bons arguments et de co-construire mon dossier de défense.

En plus du sujet prétexte de la piscine municipale, sur lequel je doit démontrer ma bonne foi, je souhaite que ce procès soulève la question de la liberté d'expression et du harcèlement judiciaire. 

Cette défense se fera donc en 2 parties : 

PARTIE 1 : LE HARCÈLEMENT JUDICIAIRE
PARTIE 2 : LA PISCINE MUNICIPALE DE PUTEAUX

Ces dossiers sont en libre accès sur ce Google Drive : https://drive.google.com/open?id=1XDyYksVCyW0hNHOqQ9TCZTXg0o7Ckj1_

Vous pouvez accéder aux différents documents, les lire, ajouter des commentaires et aussi charger de nouvelles pièces dans un dossier “Déposez des Doc utiles à la défense” (https://drive.google.com/open?id=1BSsweMCgwW-K-40vY1uDZ9bMo6r7r-hO).  

Je dois transmettre une copie de dossier au président de la 14e chambre du TGI de Nanterre, au procureur de la République, ainsi qu’à l’avocat de la municipalité de Puteaux, au plus tard le 15 janvier 2020. Vous pouvez donc contribuer jusqu’à cette date.

Et le mardi 4 février, vous pourrez venir assister au procès devant le Tribunal de Nanterre. Puisque les audiences sont publiques.

MERCI DE VOTRE PARTICIPATION

Christophe Grébert

SUIVEZ CE 15E PROCÈS CECCALDI CONTRE GRÉBERT SUR MONPUTEAUX


La terrible condition ouvrière dans l'usine François Coty de Puteaux

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La municipalité de Puteaux a décidé d'honorer François Coty en donnant son nom à la passerelle de l'ile. François Coty est un industriel du siècle dernier qui a fait fortune dans la parfumerie. Dans les années 30, il a fondé et financé des journaux antisémites et xénophobes.

C'est parce qu'il avait des usines à Suresnes et à Puteaux que la maire de Puteaux a choisi de retenir son nom pour baptiser la passerelle.

Voulant en savoir plus sur ce personnage, je suis tombé sur un article du journal L'Humanité du 17 avril 1929. Cet article contient des témoignages d'ouvrières travaillant dans l'usine Coty de Puteaux. Ces récits illustrent les terribles conditions de travail de l'époque. François Coty exploitait ses ouvrières, les payant 4 fois moins que les hommes. Nous sommes bien loin de l'image de "créateur de la parfumerie moderne" qu'on cherche uniquement à retenir aujourd'hui. C'était il y a 90 ans seulement : 

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On pourrait dire que c'est le récit d'une époque révolue et que les conditions de travail se sont heureusement améliorées grâce au progrès et aux combats sociaux... Pour autant, fallait-il que Puteaux, sur décision de son maire et sans aucune consultation, honore ce personnage en donnant son nom à notre passerelle ? Les questions sociales ou d'égalité femmes-hommes - en plus des menaces xénophobes et antisémites - appartiennent-elles au passé ?
Christophe Grébert

A LIRE : FRANÇOIS COTY UN PASSÉ ENCOMBRANT sur le site des Amis de la Résistance en Corse du sud


Passerelle François Coty de Puteaux, un admirateur du fascisme

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Lors du conseil municipal de Puteaux du 21 février 2019, la maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud et sa majorité ont décidé de baptiser "François Coty" la nouvelle passerelle piétonne qui relie la ville à l'île de Puteaux.

François Coty (1874-1934) est un industriel et ancien sénateur corse aux idées d'extrême-droite.

Il a fondé, à la fin des années 20, l'Ami du Peuple, journal xénophobe et antisémite. Ce journal, qui tirait à un million d'exemplaires, a mené des campagnes violentes contre les juifs et contre les étrangers. Certains membres de son équipe ont fini par collaborer avec l'occupant allemand, note l'historien Laurent Joly. Celui-ci a écrit un article sur la convergence entre fascisme et antisémitisme dans la France des années 30 dans lequel il est question de François Coty.

En Corse, François Coty fonde le journal L’Eveil qui multiplie les phrases admiratives pour les réussites du fascisme et du nazisme.  Dans un article publié dans ce journal en mars 1933, à propos des allemands antinazis ayant trouvé refuge en France, il propose de les "parquer dans un camp de concentration où l’on pourrait surveiller de près cette vermine".

EMQFTM6XUAs5j6NUN "MUSSOLINI FRANÇAIS"

François Coty vouait une admiration sans bornes pour Mussolini qu’il finançait et auquel il aimait se comparer. Il est reçu chez le "Duce" en mars 2023. "Chez Mussolini", titre Le Figaro, dont il était propriétaire.

En 1933, il fonde un parti politique "Solidarité française", dont les militants portent chemises bleues, short gris, bottes, ceinturons et font le salut fasciste. Ce mouvement est dirigé par Jean Renaud, admirateur d'Hitler (photo ci-contre).

Les positions antisémites de ses journaux valent à François Coty de devoir émigrer à New York, écrit Le Monde.

A lire aussi : Un Portrait de François Coty dans Les Echos

Il n'est pas compréhensible que la municipalité de Puteaux ait choisi ce personnage controversé pour dénommer la passerelle piétonne

Avec ma collègue Bouchra Sirsalane, nous avons refusé de voter cette délibération défendue devant le conseil municipal de Puteaux par l'UDI Robert Bernasconi :Capture d’écran 2019-12-14 à 10.06.14

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EELV appelle à stopper l'artificialisation de l'île de Puteaux

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EELV appelle, dans un communiqué, à stopper l'artificialisation de l'île de Puteaux, suite à l'annonce d'un important projet de constructions sur la partie de l'île appartenant à la ville de Paris.

La mairie de Paris, propriétaire de 11 hectares de terrain sur notre île, a en effet autorisé la Fédération Française de Tennis et la société Urban Soccer à y construire 16 terrains de foot intérieurs, 11 courts de tennis, un centre dédié au padel (un sport dérivé du tennis) avec 14 terrains, ainsi qu'un club house, une salle de fitness et une grande halle de 6.000 m2. 

Capture d’écran 2019-12-04 à 14.22.54"Les espaces naturels de notre ville continuent à être grignotés au profit de l’artificialisation", s'inquiète Europe Ecologie les Verts. Le parti écologiste demande à la mairie de Puteaux de refuser d'accorder un permis de construire pour ce projet et au contraire de prendre des mesures pour "préserver la biodiversité, la nature paysagère et naturelle de l’ile de Puteaux". 

En mars 2019, avec ma collègue Bouchra Sirsalane, nous avons publié une tribune dans "Puteaux infos" appelant à réserver l'île de Puteaux aux sportifs et aux promeneurs. Il n'est en effet plus possible de grignoter petit à petit le seul poumon vert de notre ville, en construisant un batiment là ou en détruisant un espace vert ici, au profit d'installations sportives imposantes qui pourraient très bien prendre place dans des espaces déjà bétonnés.
Christophe Grébert