Energie renouvelable Flux

VIDÉO : Quand je parle de solaire et d'éolien au conseil municipal, les élus UMP de Puteaux s'esclaffent

Header"Parler d'éolien à Puteaux, faut le faire !", s'amuse la maire UMP Joëlle Ceccaldi-Raynaud, pendant que des membres de sa majorité s'esclaffent.
Lors du conseil municipal du 19 décembre 2014, je présente un amendement afin que notre ville se donne pour objectif de réduire de 20% ses dépenses d'énergie dans le cadre du transfert de l'éclairage public vers l'intercommunalité (Délibération 5 de l'ordre du jour). J'évoque en préambule l'utilisation d'énergies renouvelables, comme le solaire et l'éolien. Ce qui provoque aussitôt l'hilarité des élus de la majorité.

Il me semble très grave que "des gens" (parce qu'on ne peut pas dans ce cas parler d'élus responsables), qui sont chargés de gérer une ville de 45.000 habitants pour un budget annuel de 250 millions d'euros, aient une méconnaissance aussi grande de l'évolution du monde et de la transition énergétique en cours.

Il faut dire que lors de cette même séance du conseil municipal, la majorité UMP a fait le choix de chauffer au fioul lourd un nouveau quartier de la ville, la ZAC des Bergères, pourtant présenté comme un éco-quartier (sic!).

ALORS, FAISONS UN PEU DE PÉDAGOGIE POUR CES GENS (CES "ÉLUS") INCULTES :

De nombreuses sociétés innovantes, en partenariat avec des villes, sont en train de développer des solutions solaires et éoliennes en particulier pour l'éclarage public.

Par exemple, Philips a créé des lampadaires à diodes électroluminescentes à énergies solaire et éolienne (photo ci-dessus) : ils recueillent l'énergie solaire et, grâce à leurs «pales pétales» recueillent aussi l'énergie éolienne. La nuit leurs pales pétales se ferment et, quand l'activité humaine est minimale autour d'eux, l'éclairage est lui aussi minimal. Quand ils sentent une activité humaine, l'éclairage augmente.

Power-Flower-2Autre exemple : la "Power Flower" (photo ci-contre), conçu par une équipe d’architectes basée à Amsterdam, l’agence NL Architects. Il s'agit d'un « arbre éolien » qui intègre plusieurs petites turbines positionnées en grappes au sommet d’un mât en acier. L’ensemble s’apparente à un arbre immaculé, doté de branches aux dimensions variables, qui peut s'intégrer en plein centre ville. L’objectif est de produire de l’énergie renouvelable d’appoint, pour l’éclairage des rues, parkings ou feux de signalisation. A raison de trois petites turbines « Eddy », soit le minimum, un Power Flower peut produire 13 000 kWh d’électricité chaque année, avec un vent de 5m/seconde. De plus, la forme originale des pales autorise un fonctionnement en situation de vents variables, ce qui est souvent le cas dans les zones urbaines (source).

Bien d'autres autres solutions d'énergie renouvelable en milieu urbain existent. Mais Puteaux, qui dispose pourtant de moyens considérables pour innover et expérimenter, a à sa tête des élus qui rient lorsqu'on leur parle d"éolien et de solaire. Des énergies qui demain subviendront à nos besoins et nous garantirons une indépendance énergétique nationale, tout en respectant l'avenir de notre planète. 

Ces "gens" ne méritent vraiment pas de diriger notre ville.

Christophe Grébert