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La mort de l'ancien maire de Puteaux Charles Ceccaldi-Raynaud

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Charles Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux pendant 34 ans (1969-2004), est mort. Il avait 94 ans.

C'était un sacré personnage, intelligent et rusé, un politique d’un autre siècle, qui a commencé sa carrière à la SFIO (ancêtre du parti socialiste) avant de rejoindre le RPR (ancêtre du parti Les Républicains).

Elu en 1969 à la tête de la municipalité de Puteaux, il quitte son poste de maire à mi-mandat en 2004, suite à des problèmes de santé. Sa fille Joëlle Ceccaldi lui a succédé. Quand le père est allé mieux et qu'il a demandé à reprendre sa place, celle-ci a refusé. Ce qui a entrainé une longue guerre entre le père et la fille.

Proche de Charles Pasqua et parrain politique de Nicolas Sarkozy, Charles Ceccaldi-Raynaud a été sénateur des Hauts-de-Seine et député de Puteaux-Neuilly.

Il emporte avec lui de nombreux secrets. L'ex-maire de Puteaux était sous le coup d'une mise en examen pour favoritisme et corruption dans l'affaire de l'attribution du marché du chauffage du quartier d'affaires de la Défense.

Avec sa disparition, c'est aussi une longue page de l'histoire de Puteaux qui se tourne.

Sa fiche sur Wikipédia.


La maire de Puteaux Joëlle Ceccaldi-Raynaud veut siéger au Sénat comme son papa

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La maire de Puteaux Joëlle Ceccaldi-Raynaud est candidate aux élections sénatoriales du 24 septembre dans les Hauts-de-Seine. Elle se présente sur une liste de droite dissidente menée par le maire du Plessis-Robinson Philippe Pemezec.

Joëlle Ceccaldi veut siéger au sénat comme papa : Charles Ceccaldi-Raynaud a été sénateur de 1995 à 2004. Si elle élue sénatrice, elle devra céder son poste de maire... Elle le donnerait à son fils Vincent Franchi, déjà super maire-adjoint et conseiller départemental. La politique est souvent une affaire de famille dans les Hauts-de-Seine. En voilà une belle démonstration !

La liste sur laquelle figure Joëlle Ceccaldi est composée de maires conservateurs du 92 en dissidence avec la liste officielle Les Républicains :

1. Philippe Pemezec, Maire du Plessis-Robinson
2. Christine Lavarde, Adjointe au maire de Boulogne
3. Georges Siffredi, Maire de Châtenay-Malabry
4. Joëlle Ceccaldi­-Raynaud, Maire de Puteaux
5. Rémi Muzeau, Maire de Clichy
6. Nicole Goueta, Maire de Colombes
7. Grégoire de la Roncière,  Maire de Sèvres
8. Anne-Christine Bataille, Adjointe au maire de Châtillon
9. Yves Coscas, Adjoint au maire de Clamart

Sur leur site de campagne, Joëlle Ceccaldi affirme que l'Etat veut l'"achever" financièrement. Et dans leur propagande, les candidats parlent d'"assassinat". Autant dire que ces gens ne sont pas très bien dans leurs baskets.

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A Puteaux, la rue de la fille du maire refaite pour la 4e fois en 7 ans et grillagée

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Pour la 4e fois en 7 ans (!), la partie de la rue Saulnier située entre les rues Voltaire et Benoît Malon, dans le bas de Puteaux, est en train d'être refaite. 

Piétonnisé sans avis du conseil municipal ni consultation des habitants du quartier, ce morceau de rue, long d'une cinquantaine de mètres, est désormais limité par des grilles.

Cette rue avait déjà été entièrement refaite en 2010, en 2012 et en 2015.

Rien à voir avec le fait que la fille du maire Les Républicains de Puteaux Joëlle Ceccaldi-Raynaud y a investi 1 million d'euros dans un immeuble.

A LIRE mon dossier sur la privatisation de la rue Saulnier sur Drive 

DEPUIS LA RUE BENOIT MALON : 

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DEPUIS LA RUE VOLTAIRE : 

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Le tram T2 fête ses 20 ans. Les Ceccaldi ont tout fait pour empêcher son développement

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La ligne de tramway T2, actuellement en travaux entre Puteaux et le parc de Saint Cloud, fête ses 20 ans. Elle a été inaugurée le 1er juillet 1997. 

Le site Defense-92.fr rappelle l'histoire de la ligne et notamment comment les maires de Puteaux, Charles Ceccaldi, puis sa fille Joëlle Ceccaldi, qui habite à côté de la voie ferrée, ont tout fait pour en ralentir sa réalisation et son développement.

Ces blocages ont coûté des millions à la collectivité et ont pénalisé les 220.000 voyageurs quotidiens de la ligne, sans apporter aucun avantage à Puteaux et aux Putéoliens. Du pur Ceccaldi...