Plusieurs départs et changements de direction à la mairie de Puteaux
jeudi 01 décembre 2011
"Depuis quelques semaines, nous constatons une accélération fébrile de la rotation des postes de direction à la ville de Puteaux", note sur son blog Sylvie Cancelloni, conseillère municipale d'opposiiton.
il y a eu :
- Le départ brutal du « manager de centre-ville »,
- Le remplacement au pied levé du responsable des Relations Publiques par le responsable évènementiel, qui n'est autre que le fils du chanteur Didier Barbelivien un proche du maire.
Le service communication de la ville bat des records de turn-over depuis l’arrivée de Joëlle Ceccaldi-Raynaud.
- Le responsable du Garage passe à l’Etat civil, à la stupéfaction des services,
- Peut-être pour laisser sa place au responsable des Sports muté au Garage,
- Le directeur adjoint du cabinet passe au CCAS où se trouve une charmante directrice dont on se demande bien ce qu’elle va devenir. La retrouvera-t-on aux Sports ?
On a le tournis devant ce « jeu de chaises musicales ». S’il faut se féliciter d’une politique de promotion interne dans une ville comme la nôtre, on peut se demander si c’est vraiment le cas ici. Cette agitation frénétique cacherait plutôt une vraie crise de gouvernance à Puteaux : nombreux départs, mise à l’ombre de personnes gênantes… ou « punies », promotions claniques… Les révélations de Monputeaux.com n'y seraient pas pour rien. Le blog d'information de Puteaux n'en demandait pas tant…
Autant dire que l’annonce d’une opération de baisse probable des règles d’avancement des fonctionnaires (et donc de l’évolution de leurs revenus), très redoutée par les agents et menée, semble-t-il, en catimini, renforce le climat morose et délétère qui règne dans les bureaux des services.
Evidemment, l’idéal serait que toutes ces questions soient évoquées au prochain Conseil municipal qui, décidément, tarde à venir. Sans croire qu’Alice puisse faire la lumière sur tous les « dessous » des affaires de Puteaux, nous continuons donc à suivre attentivement ces dossiers.
A lire sur le blog de Sylvie Cancelloni
(photo : Flickr)