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décembre 2019

A Puteaux, une bonne année 2020 sauf pour la planète

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La carte de voeux 2020 de la maire de Puteaux est arrivée ce week-end dans nos boites aux lettres. Editée à 26.000 exemplaires pour 130.000 euros, cette carte lumineuse contient 3 piles boutons au lithium. Soit 78.000 piles polluantes lâchées dans la nature... 

Un coût d'argent public et une pollution dont les contribuables et la planète auraient pu se passer en 2020.

Un simple message de voeux dans le journal municipal, sur le site de la ville et sur ses réseaux sociaux aurait en effet suffit.

RECOMMANDATIONS : 

- Ne jetez pas cette carte directement à la poubelle. Retirez avant les 3 piles qui peuvent vous servir pour vos appareils électroniques (ces piles valent environ 2 euros dans le commerce).

- Et ne laissez pas un enfant jouer avec cette carte.

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La maire de Puteaux refuse toujours d'attribuer un logement HLM à Marie qui dort dans sa voiture

Capture d’écran 2019-12-28 à 20.59.24Lors du conseil municipal de Puteaux du 18 décembre 2019, je suis intervenu pour demander au maire de reloger Marie, cette dame âgée qui dort dans sa voiture depuis plus d'un an après avoir été expulsée de son logement. Mais Joëlle Ceccaldi-Raynaud a de nouveau refusé de l'aider.

La maire a affirmé que "4 propositions" de logement avaient été faites à Marie et que celle-ci les avait rejetées. Mais quand j'ai demandé des détails sur ces "4 propositions", elle a été incapable de me répondre. A la fin, elle finit par me promettre de m'envoyer un mail avec la liste de ces propositions. 10 jours après, je n'ai rien reçu.

En réalité, aucune véritable proposition de logement n'a été faite à Marie par l'office HLM de Puteaux présidé par... Joëlle Ceccaldi.

La maire de Puteaux s'obstine, contre toute logique et surtout contre toute humanité, d'aider cette dame âgée.

Voici le texte de mon intervention devant le conseil municipal : 

Malgré le vent, la pluie et le froid, Marie se rend presque chaque jour devant la mairie de Puteaux. Cela fait plus d’un an qu’elle vous demande en vain un rendez-vous. Mais vous refusez obstinément de la recevoir et de l'aider.

Après avoir perdu son logement, cette dame de 72 ans, qui vit à Puteaux depuis plus de 30 ans, est contrainte de dormir dans sa voiture garée dans un parking souterrain. Avec sa retraite de 1.400 euros par mois, elle ne trouve aucune location dans le secteur privé. Seule solution pour cette personne âgée : obtenir un logement social.

Prioritaire DALO, Marie a obtenu récemment une copie de son dossier au CCAS. Il ne contient pas de proposition de logement social sur Puteaux, comme elle le demande pourtant depuis 16 ans.

Dernier épisode en date : jeudi soir, Marie, qui se trouvait sur les marches de la mairie, m’a appelé au secours, car des policiers voulaient l'emmener. Vous aviez fait appeler la police, parce que vous ne vouliez pas que vos invités à une réception voient une SDF devant l'entrée de l’Hôtel-de-Ville !

A quelques jours de Noël, nous vous appelons à cesser de mener cette bataille indigne d’un maire contre Marie, une femme isolée de 72 ans, en lui attribuant un logement HLM dans sa ville.


La terrible condition ouvrière dans l'usine François Coty de Puteaux

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La municipalité de Puteaux a décidé d'honorer François Coty en donnant son nom à la passerelle de l'ile. François Coty est un industriel du siècle dernier qui a fait fortune dans la parfumerie. Dans les années 30, il a fondé et financé des journaux antisémites et xénophobes.

C'est parce qu'il avait des usines à Suresnes et à Puteaux que la maire de Puteaux a choisi de retenir son nom pour baptiser la passerelle.

Voulant en savoir plus sur ce personnage, je suis tombé sur un article du journal L'Humanité du 17 avril 1929. Cet article contient des témoignages d'ouvrières travaillant dans l'usine Coty de Puteaux. Ces récits illustrent les terribles conditions de travail de l'époque. François Coty exploitait ses ouvrières, les payant 4 fois moins que les hommes. Nous sommes bien loin de l'image de "créateur de la parfumerie moderne" qu'on cherche uniquement à retenir aujourd'hui. C'était il y a 90 ans seulement : 

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On pourrait dire que c'est le récit d'une époque révolue et que les conditions de travail se sont heureusement améliorées grâce au progrès et aux combats sociaux... Pour autant, fallait-il que Puteaux, sur décision de son maire et sans aucune consultation, honore ce personnage en donnant son nom à notre passerelle ? Les questions sociales ou d'égalité femmes-hommes - en plus des menaces xénophobes et antisémites - appartiennent-elles au passé ?
Christophe Grébert

A LIRE : FRANÇOIS COTY UN PASSÉ ENCOMBRANT sur le site des Amis de la Résistance en Corse du sud


Petite enfance à Puteaux : "nos enfants ne sont pas des contrats", prévient Bouchra Sirsalane

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Lors du conseil municipal de Puteaux du 18 décembre 2019, Bouchra Sirsalane a fait le bilan de la politique petite enfance de la municipalité.

Tout au long du mandat, l'élue Modem a fait plusieurs propositions sur l'accueil des enfants dans les crèches et les RAM de la ville. Dans ce domaine, le bilan de la mairie est loin d'être bon. Il y a bien entendu l'absence de transparence sur l'attribution des places en crèche, mais Bouchra Sirsalane a aussi révélé le manque de soutien apporté aux assistantes maternelles.

L'élue a par ailleurs défendu l'idée que les crèches devaient être communales et que cette fonction ne devait pas être entièrement confiée à des entreprises privées : "Nos enfants ne sont pas des contrats" a-t-elle déclaré devant le conseil municipal.

EN LIRE PLUS SUR LA PETITE ENFANCE À PUTEAUX