Intervention de Christophe Grébert devant le conseil municipal de Puteaux du 5 mars 2018 : "Notre ville doit accompagner l'arrivée des véhicules électriques, des voitures partagées et encourager les mobilités douces. Puteaux doit être accueillante pour les vélos".
Lors du conseil municipal de Puteaux du 5 mars 2018, j'ai interpelé la maire sur les pannes à répétition de l'éclairage public. Après avoir commencé par nier tout simplement le problème, Joëlle Ceccaldi-Raynaud a ensuite expliqué que ces pannes existaient mais étaient réduites et provoquées par l'humidité, pour enfin reconnaître que 30% des voiries (avec leurs réseaux) devaient être refaites.
Comment se fait-il qu'une ville aussi riche que Puteaux, qui se permet par ailleurs de dépenser des millions d'euros en illuminations à Noël, ne soit pas capable d'entretenir correctement une chose aussi indispensable que son éclairage ? Le bon éclairage de nos rues est un élément indispensable de confort et surtout de sécurité.
Soulignons que le réseau d'éclairage public appartient à la commune. Ce n'est pas à Enedis, qui est lui chargé de l'approvisionnement électrique chez les particuliers et les entreprises. L'état du réseau est donc de la responsabilité de la commune.
Après plusieurs ruptures de canalisations d'eau (comme cette fuite l'an dernier sur le boulevard Richard Wallace qui a provoqué un trou dans la chaussé), on commence à comprendre que les réseaux communaux ont été mal entretenus durant des décennies. Une question notamment se pose : où est allé l'argent de nos impôts censés les entretenir ?
Pannes à répétition de l'#éclairagepublic : des trous partout dans les chaussées à #Puteaux
— MonPuteaux (@monputeaux) 19 mars 2018
La @villedeputeaux fait des #cadeaux et des #fêtes, ça oui...
mais elle est incapable d'entretenir correctement ses #réseaux (#électrique et #eau) pic.twitter.com/DLmeiz8Ixx
Pas d'éclairage public ce soir dans le vieux #Puteaux . C'est pour compenser l'illumination h24 des tours de la Défense? pic.twitter.com/XcZ7S6b72d
— Brice L. (@bloomee) 18 mars 2018
La mauvaise foi de la maire de #Puteaux est légendaire... Mais là !!!!!#éclairagepublic #compol #compublique #Hautsdeseine https://t.co/Tk6v5WcKmk pic.twitter.com/RJlawevQdI
— MonPuteaux (@monputeaux) 19 mars 2018
Lors du conseil municipal de Puteaux du 5 mars, j'ai demandé au maire des explications sur le fait que les portails de plusieurs garages souterrains de résidences HLM étaient laissés ouverts parfois depuis plusieurs mois. Un incendie a éclaté dans celui de la résidence du Carré Vert et plusieurs dizaines de véhicules ont été détruits.
En séance, Joëlle Ceccaldi a expliqué que l'incendie à Carré Vert était volontaire, que les portails, notamment celui de Lorilleux, étaient régulièrement dégradés et que le portail du parking de Rives de Seine avait été cassé par un automobiliste qui a glissé à cause de la neige. La maire n'a en revanche donné aucune explication sur des délais excessifs des réparations.
Elle a seulement promis que tout serait réparé d'ici le 16 mars. Nous y sommes.... Qu'en est-il ?
En fait rien n'est réglé.
Ainsi aux Rives de Seine, la réparation n'est toujours pas effectuée. Selon un habitant, la porte du parking est toujours manquante.
Dites-moi ce qu'il en est dans votre résidence.
Quand un problème technique se pose, et notamment la non fermeture d'une porte aussi importante que celle d'un parking souterrain, la ville et l'office HLM devraient être capables de résoudre le problème rapidement, en quelques jours... et pas en 3 mois.
Par ailleurs, les problèmes de sécurité exposés par le maire dans cette vidéo seraient mieux combattus grâce à notre proposition de création d'un commissariat de police municipale permanent sur le haut de Puteaux.
Christophe Grébert
Les portes des parkings souterrains de #Puteaux laissées ouvertes : le problème est réglé selon la maire.#Faux
— MonPuteaux (@monputeaux) 17 mars 2018
La preuve en images https://t.co/JZeUJFi8YJ@PuteauxFutur @grebert pic.twitter.com/0O4eqVnA5U
Comment ça les portails des parkings ont été réparés @Joelle_CR @villedeputeaux ???? #puteaux https://t.co/uLMRLMKVd5 pic.twitter.com/QGjZLqwdKk
— MonPuteaux (@monputeaux) 17 mars 2018
Lors du conseil municipal de Puteaux, lundi 5 mars, j'ai une nouvelle fois demandé à la maire de nous prévenir un peu plus tôt lorsqu'elle organise un conseil municipal.
Pour cette séance, nous avons été prévenus par un courriel envoyé à 22h30 le mardi 27 février, moins d'une semaine avant et en pleines vacances scolaires. Résultat : des élus étaient absents et d'autres n'ont pas eu matériellement le temps de préparer ce conseil.
En séance, Joëlle Ceccaldi-Raynaud affirme que la loi lui impose de convoquer le conseil "5 jours francs" avant sa tenue, dit-elle. En fait, la loi lui impose un délai minimum de 5 jours francs. Il s'agit uniquement d'un délai minimum et rien ne l'empêche de prévenir les élus avant. "C'est une question de politesse, pas de loi", je lui dis :
En fait, la plupart des maires, plus respectueux du travail des conseillers municipaux, établissent un calendrier annuel ou semestriel des séances du conseil municipal. C'est le cas par exemple de la ville de Roubaix (extrait du site de Roubaix ci-dessous). C'est une question de politesse vis-à-vis des élus du conseil municipal qui, pour la plupart, sont bénévoles et ont un travail et pour certains des enfants. C'est très difficile de s'organiser lorsqu'on apprend seulement 5 jours avant qu'on à 300 pages à lire, des questions à rédiger et toute une soirée bloquée.
Ajoutons bien entendu que les élus de la majorité connaissent la date du conseil avant nous. Il n'y a que les élus de l'opposition qui sont ainsi pénalisés.
Bien entendu, la maire de #Puteaux @Joelle_CR ment une nouvelle fois
— Christophe Grébert (@grebert) 12 mars 2018
La loi n'oblige pas les maires à convoquer le conseil 5 jours francs avant. C'est un délai minimum, c'est tout.
La preuve en images : #Montreuil #Roubaix #Quimper #ClermontFerrand #compublique pic.twitter.com/09b8yGSoIq