La maire de Puteaux manque de politesse en convoquant le conseil municipal au dernier moment
lundi 12 mars 2018
Lors du conseil municipal de Puteaux, lundi 5 mars, j'ai une nouvelle fois demandé à la maire de nous prévenir un peu plus tôt lorsqu'elle organise un conseil municipal.
Pour cette séance, nous avons été prévenus par un courriel envoyé à 22h30 le mardi 27 février, moins d'une semaine avant et en pleines vacances scolaires. Résultat : des élus étaient absents et d'autres n'ont pas eu matériellement le temps de préparer ce conseil.
En séance, Joëlle Ceccaldi-Raynaud affirme que la loi lui impose de convoquer le conseil "5 jours francs" avant sa tenue, dit-elle. En fait, la loi lui impose un délai minimum de 5 jours francs. Il s'agit uniquement d'un délai minimum et rien ne l'empêche de prévenir les élus avant. "C'est une question de politesse, pas de loi", je lui dis :
En fait, la plupart des maires, plus respectueux du travail des conseillers municipaux, établissent un calendrier annuel ou semestriel des séances du conseil municipal. C'est le cas par exemple de la ville de Roubaix (extrait du site de Roubaix ci-dessous). C'est une question de politesse vis-à-vis des élus du conseil municipal qui, pour la plupart, sont bénévoles et ont un travail et pour certains des enfants. C'est très difficile de s'organiser lorsqu'on apprend seulement 5 jours avant qu'on à 300 pages à lire, des questions à rédiger et toute une soirée bloquée.
Ajoutons bien entendu que les élus de la majorité connaissent la date du conseil avant nous. Il n'y a que les élus de l'opposition qui sont ainsi pénalisés.
Bien entendu, la maire de #Puteaux @Joelle_CR ment une nouvelle fois
— Christophe Grébert (@grebert) 12 mars 2018
La loi n'oblige pas les maires à convoquer le conseil 5 jours francs avant. C'est un délai minimum, c'est tout.
La preuve en images : #Montreuil #Roubaix #Quimper #ClermontFerrand #compublique pic.twitter.com/09b8yGSoIq