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février 2018

Puteaux sous la neige

Neige

Mardi soir, une couche de plusieurs centimètres de neige recouvrait les rues de Puteaux. Comme partout en Ile-de-France, les déplacements sont rendus difficiles. Soyez très prudents.

La préfecture de police de Paris déconseille d'utiliser son véhicule mercredi.

Les bus de la RATP ont été arrêtés mardi en début de soirée. Ils ne pourront pas circuler mercredi. En effet, même si la neige devrait arrêter de tomber mercredi dans la matinée, elle tiendra au sol en raison de températures négatives.

La ville a mobilisé ses équipes pour saler les trottoirs et en priorité les abords des écoles, des crèches, des bâtiments publics et de la gare.

Les squares, parcs et jardins sont fermés.

Conditions-hivernales


Le quartier Bellini à Puteaux en plein chantier

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Le quartier Bellini, à la limite de la Défense dans le bas de Puteaux, est en plein chantier. Pas moins de 3 tours sont en construction / reconstruction dans ce seul secteur, sans compter les autres travaux en cours sur le périmètre même de la Défense. Les habitant subissent donc d'importantes nuisances : du bruit tôt le matin et tard le soir, des poussières, une circulation plus difficile pour les automobilistes, comme pour les piétons. 

Limité par la Seine et le circulaire de la Défense, le quartier Bellini a la particularité de n'être constitué que de tours de bureaux et de logements. Il est dans la ville mais pas tout à fait et fait partie du quartier d'affaires mais pas tout à fait non plus. Il se situe dans un entre-deux qui constitue en fait un attrait, car cela lui procure un grand potentiel urbanistique.

Bellini

Bellini a été un peu l'"appartement témoin"du quartier d'affaires de la Défense. La première tour y a été construite : Initiale, ex-tour Nobel, inaugurée en 1967, a été pensée en même temps que la résidence HLM Bellini réalisée plus tôt, en 1957, par l'architecte Jean de Mailly. Avec ses 600 logements, ses bureaux, ses commerces, son parvis surélevé réservé aux piétons et son grand garage automobile en rez-de-chaussée, cette résidence est symbolique du style et de la pensée architecturale des années 60.

Son grand garage Renault est désormais occupé par le distributeur de la marque italienne de luxe Lamborghini. Une station de bus était placée juste devant la vitrine du garage. Gênant pour le nouveau propriétaire qui a obtenu de la mairie le déplacement de l'arrêt 20 mètres plus loin, mais dans une partie du trottoir beaucoup plus étroite, me font remarquer des riverains qui n'ont pas beaucoup apprécié ce changement sans qu'on les consulte : 

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Dans la rue Bellini, à l'angle de la rue Arago, la démolition d'une partie de la tour Arago, datant aussi des années 60, se termine. Une nouvelle tour de bureaux, sur 13 niveaux, va être construite sur ce terrain :  la tour Eria a été dessinée par l'agence de d'architecte Christian de Portzamparc : 

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Un peu plus loin, entre les rues Arago, Jean Jaurès et Paul Lafargue, la tour Norma, inaugurée en 1969, a été détruite l'année derniere. Les travaux de terrassement sont en cours pour la construction d'une nouvelle tour de bureaux de 7 étages

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 Dans la rue Jean Jaurès, la tour Litwin, aussi construite à la fin des années 60 par l'incontournable architecte Jean de Mailly, va subir d'importants travaux. La façade va être entièrement refaite, la tour va être surélevée et une toiture végétalisée est annoncée :

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En plus de ces gros chantiers, j'ai constaté lors de ma visite que différents travaux sur les trottoirs réalisés par la commune encombraient un peu plus encore les circulations, aussi bien dans la rue Jean Jaurès que sur l'avenue Soljenitsyne, où la station Vélib va disparaître. Elle doit normalement être reconstruite sur la rue Jean Jaurès. La municipalité pourrait être plus attentive à réduire la durée et à l'impact de ces réfections, surtout en ce moment :

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Des piétons me signalent d'autres difficultés pour circuler rue Arago. Effectivement, entre les voitures garées sur le trottoir, les engins de travaux stationnés là et les poubelles abandonnées, il faut slalomer. La municipalité devrait être plus sévère face à ces incivilités :  

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Le quartier est constitué de rues larges. Ce qui est une chance pour le futur : cela veut dire qu'on peut facilement y créer des circulations douces et apporter de la ville nature. Avec quelques commerces en plus, cela pourrait devenir un très chouette endroit. 
En attendant, l'actuelle municipalité pourrait déjà mieux entretenir les trottoirs et inciter les propriétaires à améliorer les abords des résidences.
J'interviendrai lors du prochain conseil municipal pour demander au maire de faire respecter les horaires de chantier, afin de réduire autant que possible les nuisances subies par les habitants.
Des problèmes de stationnement résidentiel m'ont aussi été rapportés. Evidemment, ces travaux réduisent le nombre de places en surface. On comprend mal toutefois que des solutions provisoires n'aient pas été trouvées dans un quartier où les parkings souterrains sont nombreux. J'interpellerai aussi le maire sur cette question.
J'ATTENDS VOS AUTRES REMARQUES DANS LES COMMENTAIRES.
Christophe Grébert


Davantage d'aliments BIO dans les cantines scolaires de Puteaux grâce à l'opposition

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Grâce à l'intervention de l'opposition, la proportion d'aliments bio servie à nos enfants a augmenté depuis le début de l'année dans les cantines scolaires de Puteaux

En octobre 2017, je constate dans un tweet que les cantines scolaires de Puteaux ne servent pas de plat bio.

En novembre 2017, Bouchra Sirsalane, élue Modem, signe une tribune dans le journal municipal Puteaux Infos pour qu'au moins 20% d'alimentation bio soit servie dans les cantines scolaires de la ville.

Cette tribune est reprise sous forme d'un voeu de l'opposition présentée par Bouchra Sirsalane lors du conseil municipal de Puteaux du jeudi 14 décembre 2017 :

En séance, Joëlle Ceccaldi a refusé de soumettre ce voeu au vote des élus, car affirme-t-elle, la ville servirait déjà 30% de bio dans ses cantines. Bouchra Sirsalane lui a alors démontré que ce n'était pas le cas : le plus souvent, la ville se contente de proposer aux enfants un fruit bio, ce qui ne constitue pas la base d'un repas.

Suite à ce voeu de l'opposition, on constate qu'en ce début d'année 2018, la ville propose plus de bio dans ses cantines, sans atteindre 20% des repas et encore moins 30% comme a tenté de le faire croire la maire en séance.

Par ailleurs, dans l'enregistrement vidéo du conseil municipal, on constate que la maire de Puteaux, sans doute à bout d'argument, se montre très critique à l'égard de l'alimentation bio : "Le bio, c'est quinoa et tomate tous les jours" , se moque-t-elle. Elle affirme aussi que la viande bio ne serait pas saine (sic!).

On lui signalera que la cantine du CESE dont elle a été membre propose depuis longtemps 50% de bio et que c'est aussi l'objectif du gouvernement pour toutes les cantines scolaires de France.

C'est donc possible d'offrir de la nourriture de qualité, équilibrée et sans pesticide à nos enfants ... sauf à Puteaux, où nous restons encore, et malgré les efforts de l'opposition pour améliorer les choses, sous les 20% en moyenne mensuelle (en choix de plat, comme en calories). Nous continuerons à nous battre pour la santé et pour le bien-être de nos enfants, face à une équipe municipale aux vieilles idées et dépassée par le monde d'aujourd'hui.
Christophe Grébert