
Je suis catastrophé par le niveau affligeant du document de "bilan de mi-mandat" de la municipalité de Puteaux, distribué dans nos boites aux lettres. 47 pages d'approximations, de mensonges et d'affirmations souvent ridicules. Chacune de ces 47 pages vaudrait un article entier, pour simplement rétablir faits et vérité.
Un travail pénible, pour moi comme pour vous, que je vous propose de mener petit à petit. Regardez avec moi les pages 3 et 4 de ce numéro spécial de "Puteaux infos".
Page 3 : La maire dénonce une "baisse vertigineuse des dotations de l'Etat". Une baisse de combien déjà ? Le chiffre n'apparait nulle part. Car aucun chiffre à connaître n'est indiqué dans ce document. La baisse d'environ 2% ne doit pas mettre en cause les grands équilibres budgétaires d'une commune.
Ce qui est "vertigineux", c'est l'emphase de la maire de Puteaux :

Page 4 : "Attaqué(e) de toutes parts", que fait la mairie pour faire face à ce qui serait, selon elle, une baisse vertigineuse de ses dotations ? Elle décide une courageuse "réduction des coûts d'affranchissement" postaux, '"en utilisant l'envoi des courriers en nombre" ! Vous croyez vraiment que c'est la mesure qui peut répondre au danger financier annoncé ? Pour l'avenir, ces quelques lignes font peur, surtout parce qu'elles révèlent l'aveuglement de l'actuelle majorité municipale face aux enjeux du Grand Paris et des réformes fiscales :

(sur l'image ci-dessus, la 2e économie citée "Dématérialisation de la chaîne comptable" est réalisée par toutes les collectivités !)
Page 4 toujours, la majorité municipale de Puteaux mélange et compare des chiffres en valeur absolue et en moyenne, annuels et cumulés sur plusieurs années, pour leur faire dire... n'importe quoi. Ne cherchez pas à comprendre l'image ci-dessous. Elle n'a aucun sens. Rappel : la municipalité ne cherche pas à vous informer, mais juste à vous distraire, dans tous les sens du terme.

Les pages suivantes sont dans le même style. Faut-il continuer ? Dites moi vous aussi ce que vous en pensez.
Bonnes fêtes !
Christophe Grébert