L'office HLM de Puteaux condamné à 1 million d'euros d'amende
La Fédération nationale des Offices publics HLM dénonce la gouvernance de l'OPH de Puteaux

Les collectivités locales vont devoir trouver 500 millions d'euros pour remettre en état le quartier de la Défense

7698745428_840b36fe76_zC'est une page de l'histoire de la Défense qui se tourne. Contrôlée par l'Etat depuis la création en 1958 de l'EPAD (Etablissement public d'aménagement de la Défense), la gestion du quartier d'affaires sera transférée le 1er janvier prochain aux collectivités locales.

Le projet de loi sur le statut de Paris et l'aménagement métropolitain, présenté ce mercredi matin en Conseil des ministres, entérine ce transfert du pouvoir de l'Etat aux collectivités locales, à travers la fusion des 2 établissements publics actuels (Epadesa et Defacto) et la création d'un nouvel établissement public local.

Le département des Hauts-de-Seine devrait occuper une grande partie des sièges du conseil d'administration de cette nouvelle structure, suivi par les 4 communes sur lesquelles s'étend la Défense (Courbevoie, Puteaux, Nanterre et La Garenne-Colombes), la métropole du Grand Paris et le conseil régional d'Ile-de-France. L'Etat ne conservera qu'un ou deux sièges. La présidence de ce nouvel établissement devrait logiquement revenir au président du conseil départemental du 92, Patrick Devedjian.

La raison de ce transfert est essentiellement financière. Le quartier a vieilli et a besoin de gros travaux. Sa simple "remise en état" a été évaluée à 500 millions d'euros, dont 150 millions pour la seule mise aux normes des tunnels. "Il faut investir 50 millions par an pendant dix ans", estime Patrick Devedjian. Les collectivités, qui récupèrent la fiscalité des entreprises de la Défense, devront s'entendre pour financer ce qui autrefois était de la seule charge de l'Etat.

(photo : Flickr)

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