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juillet 2016

Mainmise de Joëlle Ceccaldi sur les HLM de Puteaux : amendes et poursuites judiciaires en perspective

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Le rapport de l'Ancols révélant une série de "dysfonctionnements et d'irrégularités" dans la gestion de l'office HLM de Puteaux pourrait aboutir à de lourdes sanctions financières et à des poursuites judiciaires contre l'organisme communal présidé par la maire LR Joëlle Ceccaldi-Raynaud.

Selon le journal Libération, l’Ancols préconise une sanction de 1,081 million d’euros pour non-respect des «obligations légales et réglementaires».

"(..) A l’office public de l’habitat de Puteaux, «le conseil d’administration ne joue pas [son] rôle», pointe le rapport. Les directeurs de service et le directeur général sont privés d’initiatives, en raison de l’omniprésence dans la gestion courante de sa présidente, qui n’est autre que Joëlle Ceccaldi-Raynaud. Un fonctionnement en contradiction avec la législation qui régit les organismes publics de HLM, souligne l’Ancols. Normalement, la présidente n’a pas à intervenir :«C'est le directeur général qui passe tous les actes et contrats au nom de l’office et le représente dans tous les actes de la vie civile», rappelle le rapport (..)".

UNE POSSIBLE ENQUETE JUDICIAIRE AUTOUR DE LA CONSTRUCTION DU PARKING SOUTERRAIN DE LA RÉSIDENCE LORILLEUX

La plus grosse partie de l'amende concerne la construction du parking souterrain de la résidence HLM Lorilleux : ce parking à une « vocation pour partie commerciale, ce qui ne rentre pas dans l'objet social d'un OPH », note l'Ancols, qui dénonce aussi « l'absence d'études financières préalables », un « équilibre d'exploitation non démontré » et une « mauvaise estimation du coût de construction, le coût définitif de la construction », qui s'élève à 8,3 millions d'euros hors subvention municipale, « ayant dépassé de 50% le coût initial estimé ».

Le ministère du Logement devrait, « dans les prochains jours, suivre les préconisations de l'Ancols », a précisé un porte-parole du ministère à l'AFP. Et il va aussi « transmettre les éléments du rapport au parquet car sur l'affaire du parking, les choses semblent très graves », a déclaré la ministre à Libération.

Une enquête judiciaire devrait donc être ouverte sur ce dossier.

Dans le journal municipal de Juillet-Août, la majorité LR/UDI ment tranquillement à la population en osant affirmer que le rapport de l'Ancols est "très positif" pour l'OPH : 

Tribune

- CONSULTER LE RAPPORT 2016 DE L'ANCOLS SUR L'OPH DE PUTEAUX

- ZOOM sur l'affaire du parking Lorilleux : L'office HLM de Puteaux voulait revendre 2,3 millions un parking qui lui avait coûté 9,5 millions (partie 5)

- Les principales révélations du rapport de l'ancols : www.monputeaux.com/ancols 


Quand la maire LR de Puteaux menaçait la police

Joellepolice

Les rapports entre la maire LR de Puteaux et la police nationale n'ont pas toujours été au beau fixe. Joëlle Ceccaldi-Raynaud a du mal avec le respect des règles républicaines.

En 2003, parce qu'un agent de police avait mis un PV à son fils Vincent Franchi, l'élue, alors députée, suppléante de Nicolas Sarkozy, avait fait un scandale au commissariat de police. Les syndicats de police Alliance et CGP-FO avaient alors vivement protesté.

Voir la Revue de Presse de l'époque

(photo : Le Parisien des Hauts-de-Seine)


14 juillet endeuillé. Soyons unis et forts

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Ce 14 juillet devait être une fête à Nice, comme à Puteaux.
En ce moment douloureux, pensons aux victimes de cet horrible attentat, ainsi qu'à leurs proches.
Soyons unis et forts. 
Christophe Grébert

(photo : Nicolas G.)


Le préfet Gardère en HLM à Puteaux : "toute la lumière devra être faite", déclare la ministre du logement

Parisien

Comment l'OPH de Puteaux a-t-il pu attribuer en 2014 un logement social au préfet Gardère alors que celui-ci déclare 190.000 euros de revenus annuels et qu'il est propriétaire de 10 logements ? La maire LR de Puteaux et présidente de l'office HLM, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, a tenté de détourner ma question, mardi lors du conseil municipal du 5 juillet, en assurant que ce logement avait été attribué sur le contingent préfectoral.

Mais interrogée par le Parisien, la préfecture des Hauts-de-Seine dément : elle n'a aucune trace d'une demande d'attribution de logement social pour cet ex-flic proche de Nicolas Sarkozy et mis en examen depuis janvier pour corruption et détournement de fonds publics.

Face à cette nouvelle affaire, qui s'ajoute au rapport de l'Ancols dénonçant des graves irrégularités à l'OPH de Puteaux, la ministre du logement Emmanuelle Cosse a réagit : "Toute la lumière devra être faite sur les conditions dans lesquelles est intervenue cette attribution, et sur les responsabilités en cause. J’y veillerai personnellement et assure de la pleine mobilisation des services concernés pour cela".

La ministre annonce que le rapport de l’Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols) sur l’Office Public de l’Habitat de Puteaux, présentant les conclusions de l’enquête déclenchée en mars sur le fonctionnement de cet établissement, sera rendu public à partir du 13 juillet prochain. Il permettra d’établir un constat détaillé sur d’éventuels dysfonctionnements et irrégularités dans la gouvernance de l’OPH de Puteaux et dans la gestion de son parc de logements.

COMMUNIQUE DE LA MINISTRE DU LOGEMENT SUR L'OPH DE PUTEAUX

Pour ma part, je demande à l'OPH de Puteaux d'engager toutes les procédures nécessaires pour obtenir la sortie du préfet Gardère d'un logement social dont il n'a visiblement pas besoin. Je demande ensuite à l'Ancols d'engager des poursuites contre ces multiples défaillances constatées à l'OPH de Puteaux.
Christophe Grébert

(photo : extrait du Parisien des Hauts-de-Seine)