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avril 2016

Mais à quoi servent les adjoints au maire de Puteaux ? En conseil, ils restent le plus souvent silencieux

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Au conseil municipal de Puteaux, seule la maire Joëlle Ceccaldi parle, en majesté. Et lorsqu'elle décide de temps en temps qu'un dossier soit présenté plus en détail, elle demande alors à un fonctionnaire d'intervenir. Les adjoints au maire, pourtant élus et indemnisés pour cela, ne disent jamais rien ou presque.

En séance, je me demande souvent s'ils savent au moins de quoi on parle ? Je les vois s'ennuyer fermement, leurs dossiers refermés. Travaillent-ils réellement entre 2 conseils ? On ne le sait pas, puisqu'ils restent silencieux ou se contentent parfois de lire un court résumé préparé par l'administration. C'est le cas en particulier du fils du maire, Vincent Franchi, maire adjoint aux finances, à l'urbanisme, à l'éducation, à la culture, ... dont les rares interventions concernent très rarement les sujets traités et se résument souvent à quelques bruits.

Lorsque je fais cette remarque lors du conseil du 8 avril 2016, la maire ne manque pas de me couper la parole :


La maire LR de Puteaux veut réduire le nombre de HLM pour les familles pauvres

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Lors du conseil municipal de Puteaux du 8 avril 2016,  je suis intervenu pour souligner que le projet de nouvelle ZAC des Bergères, sur le haut de la ville, ne comportait que 20% de logements sociaux, dont une très faible proportion de logements véritablement sociaux : les PLAI. Au lieu de le regretter, la majorité municipale Les Républicains a menacé en séance de baisser encore plus cette catégorie de logements HLM destinés aux familles en situation de précarité !

Comme le taux de HLM est actuellement de 28% à Puteaux, j'explique en séance (vidéo 1) que ce projet de ZAC tel que la majorité LR l'envisage, va, par dilution, entraîner une baisse notable de la part des logements sociaux dans notre ville.

Dans sa réponse (vidéo 2), Vincent Franchi, le fils du maire, adjoint à l'urbanisme, me répond avec cynisme que la construction des PLAI pourrait encore être réduite dans notre ville, si l'Etat baisse ses dotations au budget de la ville (ce qui n'a rien à voir !). Sa déclaration provoque les applaudissements des élus Les Républicains, dont la moitié d'entre eux profite pourtant de HLM de la commune, comme j'ai pu le démontrer lors d'un énième procès du maire ! "On va y réfléchir", déclare Joëlle Ceccaldi-Raynaud à la suite de la déclaration de son fils. La solidarité, oui, mais pour eux seulement ! 

Je suis pour ma part favorable au maintien du taux actuel de logements sociaux à Puteaux, afin - en priorité - de résorber le logement indigne encore présent dans notre commune. Ce qui est une véritable honte quand on considère tous les gaspillages produits par l'actuelle majorité.


Puteaux est-elle une ville amie des enfants ? Pas pour les enfants pauvres et mal logés

28440116_8ec376f808_zLors du conseil municipal de Puteaux du 8 avril 2016, la maire LR Joëlle Ceccaldi s'est félicitée de l'obtention par notre commune du label Unicef "ville amie des enfants". Mais quand l'opposition lui demande si les engagements liés à ce label, comme la lutte contre la pauvreté et l'accès égal aux services, s'appliquent au logement, le maire répond que "cela n'a rien à voir !" Les dangers liés à un logement indigne ou insalubre sont pourtant le plus grave problème auquel des enfants de familles pauvres sont exposés. Ce label n'est-il qu'une opération de communication sans réalité concrète ?

Par ce label, la commune de Puteaux s'engage sur la "non discrimination", l'"égal accès aux services" et la "lutte contre la pauvreté". Mais lorsque Bouchra Sirsalane, élue d'opposition Modem, demande au maire LR si ces engagements s'appliquent aussi à l'accès au logement social, Joëlle Ceccaldi lui répond que "cela n'a rien à voir". 

Comment cela "cela n'a rien à voir" ? A Puteaux, des dizaines de familles vivent dans des immeubles insalubres, comme celui de la rue Collin (photo ci-dessus) ou d'autres bâtiments du centre ville. Leurs enfants sont exposés aux risques de maladies et d'accidents liés à l'état de ces logements.
Nous suivons plusieurs familles depuis des années. La mairie refuse d'agir. Leurs demandes de HLM restent sans réponse. 

"L'accès égal" aux logements HLM sera-t-il respecté grâce à ce label de l'Unicef ? Non, répondent en coeur le maire et son 1er adjoint, Michel Duez, délégué à la solidarité, dans la vidéo ci-dessous extraite de la séance du 8 avril. Voilà un bien triste aveu !



LA VILLE AMIE DES ENFANTS... SAUF LORSQU'ILS SONT PAUVRES ET MAL LOGÉS

Pourquoi alors l'Unicef donne-t-il ce label à Puteaux ? En échange de quoi l'association accorde son logo, sa confiance et sa crédibilité à une commune dont le maire et son 1er adjoint tiennent de tels propos ? Au cours du même conseil municipal, le maire a fait voter une subvention pour l'Unicef. ALORS... 

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PHOTO : RUE COLLIN À PUTEAUX (GOOGLE MAPS)


La tour Bolloré à Puteaux perquisitionnée par les enquêteurs anti-corruption

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Des enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales ont perquisitionné vendredi dernier la tour Bolloré sur les quais de Seine à Puteaux.

Selon le journal Le Monde, ces enquêteurs agissaient dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en novembre 2013 par le parquet national financier  sur des soupçons de "corruption d'agent public étranger". "Les policiers se demandent si le groupe du milliardaire breton a utilisé son bras publicitaire Havas pour faciliter l'obtention de la gestion des ports de Conakry en Guinée et de Lomé au Togo", affirme Le Monde.