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Comment Puteaux a pu acheter le label "Ville internet", tout en censurant le web et les internautes

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La maire de Puteaux aime les prix (sauf celui de l'association Anticor). Nous achetons donc à différentes associations des récompenses, des prix ou des labels. Dernier exemple en date : le label Ville internet "pour la promotion de l'internet citoyen" (sic!).

Comment obtenir ce "label" ? C'est simple. C'est indiqué dans l'article 4 du règlement de l'association Villes Internet :  

"Article 4 : Conditions de participation au label. Toutes les collectivités souhaitant participer au label doivent obligatoirement être membres de l'association".

Il suffit donc que la ville adhère à l'association pour obtenir le label "Ville internet". Elle sera alors autorisée à "afficher le label Ville Internet sous forme de panneau en entrées de ville" (article 3 de l'association). Les villes peuvent être candidates au label sans adhérer à l'association, mais dans ce cas elles n'ont pas le droit de communiquer dessus (article 6 du règlement de l'association). Mais quel intérêt dans ce cas ?

Combien coûte l'adhésion à l'association "Villes Internet" ? 5 centimes d'euro par habitant. Puteaux paye donc 2.300 euros par an pour avoir le droit de se déclarer "ville internet pour la promotion de l'internet citoyen"... alors que dans le même temps la ville de Puteaux censure le web sur son réseau wifi local :

Mais ce n'est pas tout... La maire "Les Républicains" de Puteaux a aussi censuré sa biographie sur wikipédia : 

Joëlle Ceccaldi multiplie par ailleurs les procédures judiciaires contre les internautes qui osent critiquer ses décisions. Elle empêche également l'enregistrement vidéo du conseil municipal pour sa diffusion sur internet.

Et pourtant, la ville de Puteaux a obtenu, en payant, son label "Ville internet" et peut l'afficher fièrement sur ses panneaux indicateurs, avec d'autres prix et récompenses achetés eux-aussi : 

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Où comment l'argent public sert à assurer la promotion d'un maire et à faire vivre certaines associations dont toute autre utilité reste à démontrer.


Rue Saulnier : après les grands bacs... les petits bacs

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Dans le vieux Puteaux, le réaménagement de la rue Saulnier se poursuit. Jour après jour, les habitants découvrent de nouveaux travaux. Ainsi cette semaine, les grands bacs qui avaient été installés le mois dernier ont été remplacés par... des petits bacs.

En effet, une fois les grands bacs installés, les services municipaux se sont aperçus qu'ils mordaient trop sur la chaussée et empêchaient le passage des camions de secours (pompiers, Edf-Gdf, police, etc) ! On aurait pu s'en apercevoir avant de les remplir de terre. Il a fallu les retirer. Et de plus petits bacs ont été achetés et à leur tour installés le long de la rue. Tout cela montre à quel point ce réaménagement a été décidé dans la précipitation et que sa réalisation est toute autant improvisée.

Répondre aux coups de tête du maire coûte cher au budget de la ville !

Je suis d'ailleurs certain que ce n'est pas terminé. Cela ne m'étonnerait pas que cette nouvelle chaussée soit détruite d'ici quelques semaines et refaite autrement, pour le bon plaisir de Ceccaldi. A suivre...

MON DOSSIER RUE SAULNIER SUR DRIVE


OXYGEN, une nouvelle entrée pour le quartier d'affaires de la Défense

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La station de métro "Esplanade de la Défense" située à l'entrée du quartier d'affaires, côté pont de Neuilly, va être complètement réaménagée. Au printemps 2017, le lieu accueillera des restaurants rapides, des salles de séminaires, ainsi qu'un espace de "coworking", le tout sur 1.500 m2.

L'établissement public Defacto a confié la réalisation de ce projet à 4 sociétés privées : AVEC Invest, Green Food Development, Liquid Corp et M. Elles exploiteront les espaces commerciaux. Montant de l'investissement : 5 millions d'euros.

Defacto place le projet sous le signe du "développement durable" et promet des "produits bio" dans les futurs restaurants. Le projet a d'ailleurs été  baptisé "Oxygen". Sur les premières images d'architecte, la verdure domine, en effet.
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