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Régionales 2015 : résultats du 1er tour à Puteaux

Regionales

Sur 29.590 électeurs inscrits à Puteaux, 15.673 ont participé hier au 1er tour de l'élection régionale, soit une participation de 53%. La liste LR de Valérie Pécresse est arrivée en tête, avec 40,9% des voix, devant la liste PS de Claude Bartolone avec 21,1%. La liste FN est 3e avec 14,7%. La liste EELV d'Emmanuelle Cosse est 4e avec 8,5%.

2.195 électeurs putéoliens ont voté FN lors de ce 1er tour des régionales, contre 707 lors du scrutin municipal partiel de juin dernier, soit 3 fois plus de voix, avec une participation certes supérieure de quelques points. La gauche et EELV font le même score en voix sur les 2 scrutins. En revanche, la droite LR-UDI passe de 9.000 à 6.000 voix. Une partie de ces voix, un millier, est allée à Debout la France de Nicolas Dupont Aignan, mais le reste s'est bien reporté vers le FN.

Les électeurs frontistes votent donc largement pour Joëlle Ceccaldi-Raynaud et son offre clientéliste lors des scrutins locaux et se retrouvent en Marine Le Pen lors des élections régionales ou nationales, électorat et élus partageant les mêmes valeurs d'intolérance. Joëlle Ceccaldi-Raynaud n'ayant mené aucune campagne locale lors de ces élections régionales (les affiches de Valérie Pécresse n'étaient même pas entretenues sur les panneaux officiels et aucun tract n'a été distribué dans nos boites aux lettres d'habitude inondées), on peut estimer que ce score élevé du FN à Puteaux est en partie de son fait.

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LES RESULTATS DANS LES HAUTS-DE-SEINE


COP21 : Puteaux contre-exemple des bonnes pratiques locales pour le climat

179924095_b4aae38660_zAlors que la planète est réunie à Paris, dans le cadre de la COP21, pour trouver un accord qui permette de limiter la hausse du réchauffement climatique, Puteaux apparait comme le contre-exemple des bonnes pratiques locales en la matière. La municipalité LR a en effet réalisé ces 10 dernières années une série d'équipements qui sont des gouffres financiers et énergétiques : une piscine non couvrable (en Ile-de-France !), une médiathèque recouverte d'une paroi en verre et un conservatoire non climatisable. Ces 3 équipements, représentant 150 millions d'euros d'investissement public, sont des modèles anti-environnementaux !

IMAGE 1 ET 2 : LE PALAIS DES SPORTS, construit sur l'île de Puteaux en terrain inondable, compte 4 bassins de natation, dont 2 extérieurs non couvrables chauffés toute l'année à 29 degrés ! Rien que pour le fonctionnement de la chaufferie, la facture s'élève à 1 million d'euros annuel. Cet équipement, qui a coûté plus de 50 millions d'euros, est un non sens écologique. Il aurait au moins fallu prévoir la couverture hivernale des bassins extérieurs. Mais la conception d'origine des bassins rend impossible cette protection. Réalisé sur un terrain inondable, le bâtiment a du être construit dans un coffrage de béton renforcé et étanche. Ce qui en a fortement augmenté la facture et a posé des problème de climatisation des sous-sols dans lesquels se trouvent les salles techniques, mais aussi des salles accueillant du public. 

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IMAGE 3 ET 4 : LE PALAIS DE LA MEDIATHEQUE, situé en face de la mairie, accueille une bibliothèque et un cinéma. A l'origine, la municipalité avait annoncé un investissement de 12 millions d'euros pour ce bâtiment. A l'arrivée, la facture a dépassé les 40 millions d'euros ! En effet, en cours de chantier, la maire a fait plusieurs fois évoluer les plans. Joëlle Ceccaldi a notamment fait ajouter pour 9 millions d'euros une paroi de verre posée en avant des façades de béton. L'équipement en a perdu plusieurs centaines de m2 de surface utile. Surtout, cette paroi de verre a transformé la médiathèque en four solaire. La climatisation tourne toute l'année. Un gouffre énergétique et financier pour une bibliothèque de taille finalement modeste, puisqu'une part importante du bâtiment est réservée à cet espace vide entre l'enveloppe en verre et la structure de béton. Cet espace vide sert en partie aux circulations. Mais celles-ci paraissent parfois réduites ou au contraire disproportionnées. Conséquence des diverses modifications décidées en cours de chantier. Les architectes se sont arrachés les cheveux !

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9738961889_c6fe110c81_zIMAGE 5 ET 6 : LE CONSERVATOIRE JEAN-BAPTISTE LULLY, est un gigantesque bâtiment "de plus de 7.000 m2 où se repartissent 50 salles d’enseignement, 4 studios de danse, 2 salles de spectacles de 150 et 600 places, et une cafétéria". Son coût atteint les 70 millions d'euros. Lui aussi construit en terrain inondable, en bordure de Seine, il a également subi des modifications en cours de réalisation : suite à des plaintes de riverains qui auraient du être anticipées, la maire a voulu réduire la hauteur du bâtiment, mais sans toucher à sa surface. Il a donc fallu tout enfoncer de 6 m. Des salles techniques et d'autres surfaces accueillant le public se sont retrouvés en sous-sol. Les fondations ont du être renforcées en raison de l'inondabilité du terrain. Conséquence de ces modifications ou d'un défaut structurel, le bâtiment est impossible à climatiser. Des trous ont été percés dans la façade du bâtiment pour renforcer le système d'aération (photo ci-dessous) ! Mais rien à faire : Il fait tellement chaud dans les salles de cours que des profs et des élèves se sont évanouis ! Avec son toit en forme de coupole, le conservatoire de Puteaux est de fait un immense four solaire ! La climatisation tourne à fond été comme hiver, dans un gigantesque potlatch énergétique !

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MAIS ON POURRAIT MULTIPLIER LES EXEMPLES :


Plus de 3 millions d'euros seront dépensés pour les fêtes de fin d'année à Puteaux

23103199340_7d2d88d427_zComme chaque fin d'année, la ville de Puteaux va dépenser sans compter pour faire plaisir aux enfants et aux grands : entre les illuminations, le sapin géant (photo ci-contre), les animations, la carte de voeux, les distributions de cadeaux et de petits-fours, ce sont plus de 3 millions d'euros qui vont encore s'envoler en fumée entre décembre et janvier.

La maire se plaint de la baisse des dotations de l'Etat. Elle a même manifesté contre cela. Mais cela ne lui fait pas renoncer pour autant à sa politique clientéliste. Puteaux dépensera pour ces fêtes quasiment autant que les années précédentes.

Une mauvaise utilisation de l'argent public 

Il aurait en effet été préférable de réduire nettement ces dépenses pour redonner du pouvoir d'achat aux habitants. Bien entendu, c'est bien de faire la fête. Mais il serait tout à fait possible de maintenir illuminations, cadeaux et réception pour 2 fois moins d'argent et rendre ainsi en moyenne 100 euros d'impôts locaux à chaque famille putéolienne.

Depenses

Moins dépenser pour le futile, c'est aussi pouvoir mieux se concentrer sur les missions indispensables d'une commune, par exemple l'aide aux familles nombreuses ou aux personnes malades et isolées.

Je note en effet que cette année encore, les Restos du Coeur ne disposent d'aucun relais dans notre ville :