Le maire de Puteaux refuse toute transparence au conseil municipal
lundi 29 juin 2015
Réélue confortablement, la maire LR de Puteaux n'a pas l'intention de changer sa façon de gérer la commune : seule (avec son fils). Lors du dernier conseil municipal, le 26 juin, Joëlle Ceccaldi-Raynaud a démontré une fois de plus sa méthode, notamment en excluant l'opposition du conseil d'administration de l'Office HLM communal.
La distribution des logements sociaux est une clé du clientélisme ceccaldiste. Pas question de faire entrer l'opposition à l'office de Puteaux. Pas de transparence donc.
Au cours de cette séance, la maire s'est aussi accordée pour elle et son fils le maximum d'indemnités, privant de défraiement ses propres conseillers municipaux et bien entendu ceux de l'opposition. Pas question de partager l'argent... ni ses pouvoirs....
Le maire a ainsi repoussé les amendements de l'opposition prévoyant qu'au-delà de 100.000 euros pour les services et 200.000 euros pour les travaux, les appels d'offres des marchés publics devaient être validés par le conseil municipal. Tout sera aussi décidé dans le bureau du maire. Pas de transparence là non plus !
Puteaux est sans doute l'une des seules villes à ne constituer aucune commission d'urbanisme ou des finance. Là, à nouveau, il s'agit pour le maire de garder la main sur toutes les décisions, sans consulter les élus y compris de sa propre majorité.
Le maire a aussi refusé un amendement de l'opposition concernant le règlement intérieur, afin que les conseils municipaux soient filmés et qu'un compte rendu détaillé soit publié sur le site municipal. "Aucun intérêt" répond en substance le maire décidément soucieuse de ne pas informer les Putéoliens.
Au final, l'opposition sera tout de même représentée à la commission d'appel d'offres par Evelyne Hardy, à la Commission consultative des services publics locaux par Francis Poézévara et au conseil d'administration du CCAS par moi... Mais pour ces 3 postes, la loi impose un vote à la proportionnel et si le maire avait été libre d'en exclure l'opposition, il l'aurait sans aucun doute fait.
"- J'espère qu'en tant qu'administrateur du CCAS, je serai invité aux banquets", je lance en séance après mon élection. "- Les administrateurs ne sont pas invités", me répond le maire, avec sa moue de maîtresse de classe agacée. Je sens que les séances du conseil d'administration du CCAS vont être animées. J'attends avec impatience celle concernant le choix - par le maire - du cadeau de fin d'année pour les séniors.