Eric Césari, président de l'interco Puteaux-Courbevoie, licencié de l'UMP pour "faute grave"
mercredi 16 juillet 2014
Le président UMP de l'intercommunalité de Puteaux-Courbevoie, Eric Césari, a été licencié pour "faute grave" par la direction de son parti.
Une semaine après la remise de l'audit sur les comptes de l'UMP, son bureau politique a validé mardi soir une quinzaine de départs et trois licenciements pour faute grave. Il s'agit donc d'Eric Césari, mais aussi de Fabienne Liadzé, conseillère municipale d'André Santini à Issy-les-Moulineaux, et de Pierre Chassat, maire-adjoint de Patrick Balkany à Levallois-Perret.
Ce sont eux, indique Le Parisien, qui avaient la possibilité de signer les factures au bénéfice de la société Bygmalion, lors de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.
Il y a quelques jours, le JDD a par ailleurs révélé qu'Éric Cesari, en tant que directeur général de l'UMP, percevait 12.500 euros mensuels brut (soit 10.000 euros net). Somme à laquelle il faut ajouter ses indemnités de président de l'interco de Puteaux-Courbevoie et de maire-adjoint de Courbevoie, soit près de 7.000 euros net, dont il devra se contenter aujourd'hui.
Dans une démocratie, les citoyens ont besoin de modèles. Les élus, représentants du peuple, doivent être des modèles, surtout lorsqu'ils exercent la responsabilité de l'exécutif, autrement lorsqu'ils gèrent l'argent public. La direction de l'UMP, son propre parti, a lourdement sanctionné Eric Césari par un licenciement pour "faute grave". La logique voudrait qu'il donne du même coup sa démission de président de notre communauté d'agglomération. C'est une question de principe, d'honneur et d'honnêteté.
Christophe Grébert