Le clientélisme ceccaldiste au conseil municipal de Puteaux, vendredi 20 décembre 2013
jeudi 19 décembre 2013
"Une politique clientéliste, pour un maire, c'est inévitable". Ainsi parlait Charles Ceccaldi-Raynaud, le père de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, en 2005 dans une interview à L'Express. Sa fille a retenu la leçon : elle a poursuivi la même politique depuis, faite de cadeaux, d'attribution de logements et de places en crèches.
Lors du conseil municipal du vendredi 20 décembre 2013, la politique clientéliste du maire UMP de Puteaux sera abordée à travers les 3 questions orales posées par le groupe Alternance Puteaux.
Les voici :
1 - Quelle est la hauteur réelle de l'arbre de Noël de la place Stalingrad : 15m, 20m, 25m, 26m ou bien est-ce 30m comme vous l’avez affirmé dans des images diffusées sur BFMTV ? Vos chiffres de fréquentation de la patinoire subissent-ils la même exagération ?
2- La distribution des cadeaux aux personnes âgées se révèle encore une fois injuste. Les colis sont attribués de façon anarchique sans qu'il soit tenu compte des revenus. Les personnes les plus défavorisées de Puteaux sont laissées pour compte. Comment comprenez-vous ce manque d'égalité, sinon par votre clientélisme ?
3 - Quand vous êtes devenue maire il y a 9 ans, la ville disposait de placements en obligations pour un montant de 234 millions d’euros, soit quasiment une année de budget d'avance ! 9 ans après et à la fin proche de votre mandat, pouvez-vous nous donner le solde exact dont la ville dispose, déduction faite de ceux que vous allez vendre au titre de la question 37 de l’ordre du jour de ce conseil municipal ?
(photo : Flickr)