Rétrospective de l'année 2013 à Puteaux (partie 2) : notre ville transformée en théâtre pour le plaisir du maire
mardi 31 décembre 2013
En août, le maire avait prévu de privatiser tout un week-end la piscine communale, sur l'île de Puteaux, pour une réunion nationale des jeunes de l'UMP. Face au tollé, la réunion se fait finalement dans une seule salle du complexe de loisirs... et l'UMP paye 4.500 euros de location. La fête était moins... fun, mais le contribuable n'a pas à payer les fiesta des partis politiques.
En février, lors du conseil municipal, le maire reconnait que sa fille a passé la semaine du nouvel an au "Crêt du Loup", l'hôtel que possède la ville dans la station savoyarde de La Clusaz. Aux questions posées par l'opposition - quels ont été les critères d'attribution et quel prix a été facturé pour ce séjour VIP - Joëlle Ceccaldi-Raynaud a refusé de répondre...
Le maire de Puteaux ne lésine pas sur les dépenses... quand il s'agit de l'argent de la commune. En avril, les comptes de la ville sont examinés. Il apparait que Puteaux a dépensé l'année précédente 1.910.000 euros pour ses fêtes et réceptions. Cela représente 85 euros par famille putéolienne. En 2013, ce sont encore 50 euros par famille qui sont prévus pour ce même poste budgétaire, soit 33 fois par habitant que Paris.
En août, une nouvelle élue UMP fait son entrée au conseil municipal pour remplacer un adjoint décédé. Elle devient la 18e élue UMP du conseil municipal a être locataire en HLM et fait grimper ce taux à 53% !
En septembre, le maire inaugure le nouveau hall administratif de l'Hôtel-de-ville. Plus d'un million d'euros a été dépensé pour cette décoration très bling bling, soit 50 euros par contribuable. Les visiteurs sont accueillis par un hologramme parlant qui fait la joie de la presse et des réseaux sociaux.
En octobre, nous découvrons un nouveau cas de censure du maire UMP de la ville : MonPuteaux est inaccessible sur le réseau wifi de la ville.
En décembre, l'année se termine comme elle a commencé : par les fêtes de Mme le maire. Une patinoir est installée sur le parvis de l'Hôtel-de-ville. Fragilisé par ces évènements successifs, le parvis risque-t-il de s'effondrer. Non affirme le maire... mais les services lui imposent d'évacuer le parking souterrain et de poser des étais au cas où...
En décembre toujours, Puteaux inaugure son "village du théâtre", une dizaine de magasins autour d'une place grillagée donnant sur le boulevard Richard Wallace. La ville est propriétaire de l'ensemble, pour une dépense de 10 millions d'euros. Un "théâtre", voilà donc à quoi devrait resssembler Puteaux ?