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août 2012

Harcèlement judiciaire : MonPuteaux fait sa rentrée... au tribunal

7090042683_230cffc309Pour ne pas changer, cette nouvelle rentrée sera marquée par plusieurs procès contre MonPuteaux.com.

- Le lundi 3 septembre, je suis à nouveau convoqué au tribunal de Nanterre, suite à une plainte déposée par les élus UMP de Puteaux logés en HLM. Ils me réclament... 76.000 euros pour avoir violé leur vie privée. L'ARTICLE À L'ORIGINE DE CETTE PLAINTE EST LÀ : 48,6% des élus UMP de Puteaux habitent des logements sociaux : la liste, résidence par résidence.
Car révéler que 50% des élus de la majorité profitent de logements sociaux alors que plusieurs centaines de familles putéoliennes dans le besoin attendent urgemment un toit salubre, c'est un crime impardonnable pour la familia locale.

- Dès le lendemain, mardi 4 septembre, je retourne au tribunal de Nanterre, pour le jugement du procès lancé contre moi par Joëlle Ceccaldi-Raynaud, dans l'affaire de la disparition du Canard Enchaîné des kiosques à journaux de Puteaux. Le maire de Puteaux me réclame... 7.500 euros pour avoir révélé ses turpitudes.

4 autres procès contre MonPuteaux.com suivront dans les semaines qui viennent, tous lancés par le maire et/ou par ses proches ! Si vous estimez que la liberté d'expression est en danger à Puteaux, participez à mon comité de soutien.

Bonne rentrée à tous !

Christophe Grébert

(photo : canard enchaîné du 18 avril 2012, Flickr)


Puteaux en plage : un bilan de la 10e édition

Puteaux_plage200La 10e édition de Puteaux en plage se termine dimanche. Il y avait beaucoup moins de monde cette année. Gratuite par le passé, la manifestation est devenue payante. Voici le témoignage d'une putéolienne habituée de ce rendez-vous estival :

Puteaux en Plage a 10 ans...

- 10 ans qu'à chaque édition les règles d'accueil changent,
- 9 ans de gratuité, puis soudain un tarif de 2,50€ pour les Putéolien(ne)s, à peine moins élevé que le meilleur tarif de la piscine en temps normal (3,50€ le soir),
- 10 ans pour que la mairie se mette enfin en conformité avec la réglementation des piscines.

Les années précédentes, l'entrée était gratuite pour les détenteurs du pass délivré aux habitants de notre ville par le service des sports.

Il fallait cependant se contenter d'un accès aux bassins sans douche, sans casiers de piscine, en se changeant dans d'antiques cabines en bois nettoyées fort peu souvent.

Outre le problème de sécurité, dans la mesure où aucun effet personnel ne pouvait être mis en lieu sûr, se posaient de gros problèmes d'hygiène :
    > les personnes qui accédaient directement aux bassins depuis l'extérieur pouvaient remettre leurs chaussures dès qu'ils étaient passés devant le personnel municipal (et c'était fréquent pour les personnes arrivées en tongs de dehors),
    > en période de forte chaleur, ces mêmes personnes pouvaient/devaient aller nager sans même s'être douchées,
    > il était fréquent de voir des hommes en short de bain, shorts qu'ils portaient déjà dehors.

Selon que vous aviez payé ou non, et selon ce que vous aviez payé, vous aviez accès en plus au fitness notamment, et vous portiez un bracelet vert, rose, gris ou d'une autre couleur encore... De jolis bracelets que nombre de visiteurs portaient plusieurs jours de suite pour ne pas payer à nouveau.

Ces années-là, les jours de canicule, il y avait un monde digne des plus grandes plages, avec une queue hallucinante au bar de la plage.

Cette année, grand bouleversement : Puteaux en plage est devenu payant. Résultat, il y a eu beaucoup moins de monde, et en particulier moins de jeunes.

Madame le Maire s'est par ailleurs soudain aperçue qu'il existait une réglementation pour les piscines qu'on ne pouvait pas tolérer n'importe quelle tenue, et qu'il était temps de faire respecter un minimum de normes d'hygiène.

Voilà ce que j'ai pu constater le mercredi 8 août :

Je suis arrivée vers 16h, en pleine canicule. Pas de queue à l'entrée, alors qu'il n'y avait qu'une seule entrée pour la piscine et pour Puteaux en Plage.
L'hôtesse d'accueil m'explique gentiment que la tenue de bain est obligatoire, pieds nus ou claquettes de piscine de rigueur, que cette année la « réglementation piscine » est appliquée, que c'est pour cela que l'entrée est devenue payante.
J'ai juste répondu que je venais pour nager et pas pour les décors, ni pour les mini-pédalos dans le bassin gonflable miniature (réservé aux enfants de moins de 4 ans, vu la taille des équipements), ni pour les terrains de volley (là, il y avait semble-t-il un peu plus de monde).

Je n'ai pas vu d'équipement gigantesque (toboggan géant, nacelle, etc..).
Je n'ai pas vu non plus, en cet après-midi ensoleillé, de queue au bar de la plage, tout au plus trois personnes attendaient en même temps (mais elle étaient ensemble).

Je n'ai pas eu de grosse difficulté à trouver un transat libre. A signaler que la plupart des transats sont un peu sales, et presque tous déficients au niveau du cran qui peut les maintenir en position de repos, pas totalement jambes tendues.

J'ai nagé dans de l'eau plus propre et les couloirs de natation étaient mieux respectés par les baigneurs.

Pour une vraie conformité aux règles, il reste encore à Puteaux de cesser d'appliquer des tarifs différenciés entre putéoliens et non-résidents. c'est juste interdit.


Les dossiers de la rentrée à Puteaux

7415921296_88c6023c94Voici la tribune du groupe Alternance Puteaux qui sera publiée dans le journal municipal "Puteaux infos" du mois de septembre 2012 :

L'OPPOSITION S'ATTACHE AUX VRAIS PROBLÈMES

En cette rentrée, plusieurs dossiers nous préoccupent tout particulièrement :

- Le conservatoire de musique, actuellement en construction, n'a plus ni direction, ni projet. Le directeur du conservatoire est sur le départ et un professeur de solfège, chargé d'initier une nouvelle méthode d'enseignement, a été licencié sur un coup de tête du maire. Construire des "palais" ne suffit pas. A ces coquilles vides, il faut penser des contenus : nous avons la volonté de mener une grande politique en faveur de la culture.

- Le "palais de la réadaptation", rue voltaire, seul lieu d'accueil pour handicapés à Puteaux, va fermer : pour d'obscures raisons, la mairie a décidé de réclamer plusieurs centaines de milliers d'euros de loyer à ses occupants jusqu'ici hébergés gratuitement. La ville n'est pas tenue de s'occuper du handicap, a déclaré le maire en conseil municipal ! Nous reviendrons sur cette décision, en favorisant l'intégration dans la ville des personnes souffrant de handicaps.

- Pour faire des économies, la majorité municipale a décidé de privatiser les crèches. Dans l'une d'elles, des produits laitiers périmés ont été donnés à des enfants de 2 ans ! Cette fois, plus de peur que de mal. Mais plutôt que de regretter cet accident, le maire a préféré reprocher aux parents de faire le jeu de l'opposition. Une saine gestion ne doit pas se faire au détriment de la qualité : pour les services à la petite enfance, nous viserons l'excellence.

- Ces dernières semaines, plusieurs directeurs de services de la ville ont remis leur démission. Ces départs en série sont le signe d'un grand malaise. Dans un rapport, la Chambre régionale des comptes a révélé de graves dysfonctionnements dans la gestion du personnel municipal : nombreux contrats précaires, titularisation systématiquement retardée, politique de formation inexistante, etc. Nous ferons en sorte que le personnel communal soit heureux et fier de travailler pour Puteaux.

L'opposition travaille pour l'intérêt général. Vous pouvez compter sur nous.

Au nom du groupe Alternance Puteaux, je vous souhaite une très bonne rentrée.

Christophe Grébert