Le maire de Puteaux utilise le journal municipal pour harceler ses opposants
lundi 16 juillet 2012
Le journal municipal "Puteaux infos", payé avec nos impôts, est à nouveau utilisé par le maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud pour attaquer ses opposants. Sur une demi page, dans le numéro de Juillet-Août 2012, elle m'accuse de "condamnation", de "diffamation", de "violation de la vie privée"... mais aussi de "pratiques délictueuses". Rien que ça ! Il faut dire que Joëlle Ceccaldi-Raynaud sait de quoi elle parle.
J'ai effectivement été jugé en avril 2012 pour "violation de la vie privée" à la suite d'une plainte de la directrice de cabinet de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, parce que j'ai révélé qu'elle profitait d'un duplex de 200 m2 dans la résidence municipale des étudiants pour un loyer de 5 euros le m2. La condamnation (à 1 euro) porte non pas sur les faits révélés, mais parce que j'avais accompagné mon article d'une image de l'immeuble en question.
Je suis aussi poursuivi par 19 élus UMP de Puteaux pour avoir révélé qu'ils profitaient ou avaient profité de logements HLM, occupant souvent, seul ou en couple, des appartements de 5 pièces bien situés, avec de grandes terrasses et de beaux aménagements intérieurs.
J'assume parfaitement ces jugements : ils m'ont permis de dénoncer publiquement des méthodes de passe-droits.
J'ai aussi été jugé en février 2012 pour diffamation dans l'affaire Musicarte. Mais j'ai fait appel de ce 1er jugement, car il était basé sur un faux. Je compte bien gagner l'appel.
J'ai gagné tous mes autres procès.
Quant aux "mises en examen", elles sont le fait de plaintes du maire ou de son entourage. Elles sont automatiques dès qu'il y a plainte pour diffamation. Je dois faire face actuellement à 6 plaintes !
Le maire judiciarise le débat politique local, encombrant les tribunaux et dépensant l'argent des contribuables pour cela.Il s'agit d'un véritable harcèlement dénoncé par Reporters sans frontières notamment. Un comité de soutien s'est créé pour dénoncer cette méthode. Je vous invite à le rejoindre.