Harcèlement judiciaire : je demande la condamnation du maire de Puteaux
lundi 02 juillet 2012
Le maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, a encore porté plainte contre moi pour diffamation, cette fois dans l'affaire du Canard enchaîné. Je suis convoqué devant la 14e chambre du tribunal de Nanterre, mardi 3 juillet 2012 à 13h30. Je demande la condamnation de Joëlle Ceccaldi pour harcèlement judiciaire. Rappel des faits :
Le mercredi 19 octobre 2011, le Canard Enchaîné révèle dans un long article que le député-maire UMP de Puteaux (Hauts-de-seine) possède des comptes dans des paradis fiscaux. Le matin même de la sortie du Canard, tous les exemplaires disparaissent des kiosques de la ville de Puteaux. Des journalistes enquêtent sur le ou les auteurs de cette mystérieuse disparition : des marchands de journaux affirment avoir reconnu une personne de la mairie.
Je suis alors notamment interrogé par un journaliste du Figaro.fr. Il me cite lorsque je me demande avec quel argent ces plus de 600 exemplaires du Canard enchaînés ont été achetés. C'est sur la base de cette citation publiée sur le site du Figaro que le maire de Puteaux porte plainte contre moi... et contre le Figaro.
Il s'agit d'une plainte très étrange :
Pourquoi Joëlle Ceccaldi n'a-t-elle pas plutôt attaqué le Canard enchaîné qui affirme qu'elle et ses 2 enfants, Emilie et Vincent Franchi, ont possédé des comptes au Luxembourg sur lesquels ont transité plus de 4 millions d'euros, avec des dépôts en argent liquide de plusieurs centaines de milliers d'euros et des transferts depuis les îles vierges britanniques ? Pourquoi porter plainte uniquement contre moi et Le Figaro, sur une phrase bien anodine par rapport à l'ampleur de toute cette affaire ? A part une volonté évidente de harcèlement judiciaire contre MonPuteaux, je ne vois pas !
J'ai confié ma défense à Maître Jean-Marcel Nataf. Mon avocat demandera aux juges de Nanterre de condamner Joëlle Ceccaldi-Raynaud à me verser 15.000 euros pour procédure abusive.
POUR EN SAVOIR PLUS, CONSULTEZ MES DOSSIERS PARADIS FISCAL ET PROCÈS CANARD ENCHAÎNÉ