La campagne des législatives des 10 et 17 juin 2012 bat son plein sur Puteaux.
- Les mains dans la colle : cette semaine, les candidats ont commencé à mettre leurs affiches sur les panneaux. Franck Faveur, candidat du Centre Pour la France a publié sur son compte twitter l'image (ci-contre) de sa suppléante putéolienne en train de coller ! Et oui, les petits candidats doivent savoir tout faire...
- Tromperie sur la marchandise : les équipes de Bernard Lepidi, le candidat de Joëlle Ceccaldi, ont tracté samedi matin au marché des Bergères : "c'est le candidat de l'UMP", affirment-elles, sans préciser qu''il s'agit de l'existante "Union pour la Majorité Parlementaire" et pas de l"'Union pour un Mouvement Populaire". L'UMP va-t-il porter plainte pour vol de marque ?
- Les Fromantistes découvrent les méthodes putéoliennes : les militants de Jean-Christophe Fromantin n'en reviennent toujours pas. Mercredi soir, le maire de Neuilly tenait réunion publique à l'école Jean Jaurès à Puteaux. Mais à 18h, une voiture de la mairie arrive rue Eichenberger pour bloquer l'entrée du parking souterrain voisin : "le parking est fermé pour raison technique", affirme l'employé municipal. Des barrières sont aussi installées dans la rue pour bloquer les places de stationnement disponibles et l'entrée de l'école côté rue Eichenberger est fermée... les supporters de Fromantin devront faire le tour pour accèder à la réunion via la cour de l'école, rue Jean Jaurès. Là, des ceccaldistes distribuent des tracts anti-Fromantin. Quand les neuilléens... de droite découvrent les méthodes... de la droite putéoliennes !
- Le travail, c'est la santé : A gauche, Nadine Jeannne du Parti socialiste signale sur son site que les militants sont au travail pour tracter et faire du porte à porte.
- Votre voix vaut de l'argent : "Pourquoi y-a-t-il autant de candidats", me demande-t-on sur le marché. Il y a en effet 15 candidats sur notre circonscription (11 en moyenne sur l'ensemble des circonscriptions de France). L'une des raisons est que le 1er tour de l'élection législative sert au calcul du financement public des partis politiques : chaque voix rapporte de l'argent au parti de votre candidat, environ 1 euro 90 par an pendant les 5 ans de la mandature (soit 9 euros 50). Tout le monde se présente donc partout pour réaliser le plus de voix possibles et obtenir le plus de financement public ensuite ! Pour aider à la parité, des retenues sont prévues pour les partis qui présentent plus d'hommes que de femmes.