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décembre 2011

Rétrospective 2011 à Puteaux : que s'est-il passé en novembre et décembre ?

Il s'en est passé des choses à Puteaux cette année ! Toute cette semaine, je vous ai proposé une Rétrospective 2011. Voici les 2 derniers mois : novembre et décembre.

H-20-2640815-1321583546En novembre, MonPuteaux révèle que la moitié des élus UMP de Puteaux habitent en HLM. "La question n'est pas de savoir si ces élus ont légalement le droit d'être en HLM. La question est plutôt éthique : en tant que représentant élu des citoyens, si j'ai largement les  revenus necessaires pour me loger au prix du marché, dans le privé, ai-je moralement le droit d'occuper un logement social qui pourrait revenir à une famille en situation précaire ? La réponse devrait être non !". Je les appelle donc à déménager, mais aucun ne le fait. Pour l'UMP de Puteaux, la solidarité ne dépasse pas ses propres intérêts. 

6432302805_d9b07e314c_zEn décembre, Puteaux fait la fête : la municipalité dépense plus de 2 millions d'euros en illuminations, soirées et cadeaux, soit l'équivalent de 90 euros d'impôts par famille putélienne. Les illuminations de Puteaux coûtent autant que celles des Champs-Elysées !

Autre record : MonPuteaux est en cette fin d'année visé par 3 procès et une plainte de la part du maire de Puteaux ou de son clan. Un harcèlement judiciaire digne des plus belles dictatures.

Quelle année ! Formons le voeu qu'en 2012, la justice s'intéresse un peu plus à la mafia de Puteaux !


Rétrospective 2011 à Puteaux : que s'est-il passé en septembre et octobre ?

Il s'en est passé des choses à Puteaux cette année ! Toute cette semaine, je vous propose une Rétrospective 2011.

9782809805413-G En septembre, paraît le livre "Sarko et Cie, la République des copains et des réseaux". L'auteur Ian Hamel consacre plusieurs chapitres à La Défense et à ses dossiers judiciaires, notamment celui de l'attribution du marché du chauffage et de la climatisation des tours du quartier d'affaires. Interrogé par Ian Hamel, Charles Ceccaldi-Raynaud, l'ancien maire de Puteaux, accuse sa fille Joëlle d'avoir perçu de l'argent dans ce dossie. "Quand la juge de Nanterre Isabelle Prévost-Desprez a perquisitionné le domicile de ma fille, puis quelques mois plus tard son bureau à l'Assemblée nationale en 2003, cet argent a été placé dans des assurances-vie", assure "le renard argenté des Hauts-de-Seine". "Pour plus de discrétion les rendez-vous ne se tiennent plus à Luxembourg, mais à Metz. Le juge d'instruction possède toutes les preuves. Les mises en examen ne vont pas tarder à tomber".

En octobre, le Canard Enchaîné publie un article sur les comptes au Luxembourg de Joëlle Ceccaldi-Raynaud. La semaine suivante dans un nouvel article, le journal satirique accuse : "Non seulement le maire de Puteaux a fait acheter la quasi-intégralité des 600 exemplaires du Canard enchaîné mis en vente mais il fait régner un climat de peur sur les kiosquiers, certains d'entre eux refusant d'être réapprovisionnés en raison d'éventuelles représailles" ! Selon Hervé Liffran, journaliste au Canard et auteur de l'article mettant en cause le député-maire UMP de Puteaux, c'est une "première" dans l'histoire de l'hebdomadaire satirique. "Nous avons déjà vu des villes acheter un maximum d'exemplaires mais jamais elles n'ont cherché à empêcher le réapprovisionnement" (déclaration à l'AFP).

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Retrospective 2011 à Puteaux : que s'est-il passé en juillet et août ?

Il s'en est passé des choses à Puteaux cette année ! Toute cette semaine, je vous propose une Rétrospective 2011.

GGARINO En juillet, Gaston Garino, maire-adjoint, décède des suites d'une longue maladie. Gaston Garino avait rejoint Joëlle Ceccaldi-Raynaud dans la guerre qui opposait celle-ci à son père, Charles Ceccaldi-Raynaud. Celui-ci n'en décolérait pas, tant Gaston Garino, pensait-il, lui devait tout. Ce dernier en effet a longtemps été le bras droit de l'ancien maire. Chargé de toutes les besognes, organisateur et efficace manoeuvreur, Gaston Garino est resté jusqu'au bout au coeur du système ceccaldiste. En cela, il est resté fidèle. Avec la disparition de ce personnage, c'est une page de l'ancien Puteaux qui se tourne.

En août, la "Post-it war" gagne le quartier d'affaires de La Défense. Des salariés de l'immeuble T2 occupé par GDF-SUEZ, dessinent avec des "Post-it" de couleur un "Envahisseur" du célèbre jeu "Space Invaders" sur la vitres d'un bureau leur immeuble. La réplique ne se fait pas attendre: quelques jours plus tard, la Société-Générale présente dans l'immeuble Adamas dessine -en représailles pacifiques- "le vaisseau spécial" censé détruire l'ennemie


Retrospective 2011 à Puteaux : que s'est-il passé en mai et juin ?

Il s'en est passé des choses à Puteaux cette année ! Toute cette semaine, je vous propose une Rétrospective 2011.

En mai, 5654108014_c427b0380d la municipalité de Puteaux publie une revue pour exposer son bilan à mi-mandat. Elle se glorifie de ses différentes réaliations, en particulier les "palais" . J'y réponds dans une tribune : "Ces équipements sont agréables, utiles et nous en profitons tous… Mais parce qu'ils sont surdimensionnés et anti-écologiques, ils coûtent chers en frais de fonctionnement et coûteront demain encore plus. Demain, c'est-à-dire bientôt, lorsque l'argent de La Défense ne tombera plus directement dans nos caisses, ces "palais" seront directement à la charge des habitants !"

1495163529_ca7dc23000En juin, le conseil municipal se termine par une descente de police ! Sylvie Cancelloni raconte cette séance encore une fois houleuse : "L’atmosphère était mûre pour un éclat, qui est intervenu durant les questions orales des cinq dernières minutes. Le maire, en contradiction avec le règlement intérieur du conseil qu’elle a elle-même imposé, a pris à partie Bruno Lelièvre, élu d'Europe Ecologie/Les Verts, tout en l’empêchant de répondre. La séance est alors interrompue dans une surenchère de cris. Bruno Lelièvre, se rendant au bureau du maire pour lui faire part de sa désapprobation sur ses propos, s’est trouvé confronté à un Vincent Franchi prêt à en découdre. L’instant d’après, une voiture de police, toutes sirènes hurlantes, arrivait pour remettre de l’ordre dans une enceinte qui avait perdu toute raison. L’opposition, médusée, s’est repliée en bon ordre, non sans avoir essuyé quelques insultes et crachats de conseillers municipaux UMP complètement déchaînés".