Paradis fiscaux : la Radio Suisse Romande enquête à Puteaux
Paradis fiscaux : Les Ceccaldi-Raynaud règlent leurs comptes en famille (Libé)

Paradis fiscaux : le maire de Puteaux utilise le journal municipal pour se défendre

Photo-puteauxinfos-novComme chaque mois, faisons le point sur notre compteur Propaganda : dans le magazine municipal "Puteaux infos" de novembre 2011, les Ceccaldi-Raynaud mère et fils apparaissent 15 fois en photo : 8 photos de Joëlle et 7 photos de Vincent.

Et comme le montre la photo ci-contre, quand la mère est quelque part... le fils n'est jamais très loin.

Dans ce numéro, la maire de Puteaux signe une tribune dans laquelle elle affirme vouloir "RÉTABLIR LA VÉRITÉ" sur ses millions d'euros déposés dans des paradis fiscaux.

Dans ce texte (reproduit ci-dessous), Joëlle Ceccaldi-Raynaud confirme avoir eu un compte à l'étranger, mais n'explique pas la nature de ce compte, ni l'origine des 4 millions d'euros qui y ont été déposés, ni ce que cette somme est devenue

"J’aurais préféré vous entretenir de sujets agréables mais devant la campagne menée par certains et bien qu’il ne soit pas dans mes habitudes d’entretenir la polémique ni d’exposer ma vie privée, des explications s’imposent.
J’ai effectivement eu un compte à l’étranger, mais ce avant de devenir Maire de Puteaux. Cet argent provenait de fonds purement privés, de fonds familiaux n’ayant aucun rapport avec une quelconque affaire. Accusée par mon père, j’ai été entendue par un juge le 1er août dernier : celui-ci ne m’a reproché aucune infraction.
A cela se sont ajoutées des accusations grotesques d’achats en masse d’exemplaires d’un journal dans les kiosques de la ville. Je n’ai à aucun moment fait obstacle à la circulation de l’information à Puteaux, ce qui serait sans effet à l’heure de l’information continue. Ce journal était d’ailleurs disponible dès sa sortie dans les deux médiathèques de la ville.
Que mes opposants soient dépités de ne pas me voir condamnée faute d’avoir réussi à me battre électoralement, je veux bien l’admettre mais il est temps maintenant d’arrêter de dire n’importe quoi et de continuer à tromper les Putéoliennes et les Putéoliens.
Contrairement aux allégations des représentants des mini-groupuscules d’opposition qui n’ont pas hésité à mentir, à médiatiser cette affaire et à nuire à l’image de la ville, je n’ai rien à me reprocher. Cette affaire, que je gère avec calme et sérénité, ne me détournera pas de ma mission : travailler ardemment encore et toujours avec mon équipe pour améliorer le présent et garantir l’avenir de Puteaux.
Je suis convaincue qu’au final la vérité, les résultats obtenus et le travail paieront face à l’imposture de ces accusateurs publics.
La vérité au service de l’action, et non de la provocation. Merci de votre confiance".

Comme d'habitude notre maire se présente comme une victime, responsable de rien, face à des méchants "menteurs", autrement dit l'opposition municipale qualifiée irrespectueusement par la députée UMP de "mini-groupuscules". Mais quelle crédibilité peut-on aujourd'hui accorder à une famille qui a caché des millions d'euros d'origine inconnue dans des paradis fiscaux.

Le mois prochain, puisque le maire a abordé ce sujet dans "Puteaux infos", l'opposition ne se privera pas d'un droit de réponse dans le magazine de la ville en rétablissant -réellement- la vérité.

(photo : Joëlle Ceccaldi-Raynaud avec Philippe Le Bourbouach, et son fils Vincent Franchi, in Puteaux Infos, page 28, novembre 2011)

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