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octobre 2011

Paradis fiscaux : la justice poursuit son enquête sur la députée-maire de Puteaux (Canard Enchaîné)

IMG_1029Joëlle Ceccaldi-Raynaud fait une nouvelle fois la Une du Canard Enchaîné. Dans son édition à paraître demain (mercredi 26 octobre 2011), l'hebdomadaire révèle le nom du nouveau juge de Nanterre, Jean-Michel Bergès, chargé de poursuivre l'enquête sur les comptes du député-maire de Puteaux au Luxembourg, en Suisse et aux Iles Vierges britanniques.

"En toute hypothèse, ces millions n'ont pas été déclarés au fisc. Et encore moins à la Commission pour la transparence financière de la vie politique, comme la loi en fait pourtant obligation aux parlementaires", note notamment le Canard.

L'hebdomadaire rappelle que "forte de son expérience", la députée UMP avait, en avril 2010, interpellé le ministre du budget sur le sort des exilés fiscaux.

On imagine que ce numéro du Canard Enchaîné sera bien disponible mercredi matin chez tous les marchands de journaux de Puteaux, contrairement à la semaine dernière. Nous le vérifierons.

TOUTE L'AFFAIRE SUR MONPUTEAUX : www.monputeaux.com/paradis-fiscaux`

Ils en parlent :
- Métro,
- RTBF :

L'envers des medias

 


Canard Enchaîné : le maire de Puteaux prend pour témoin son association des commerçants

PresseAPACMercredi dernier, le maire de Puteaux a fait acheter tous les Canards Enchainés disponibles chez les marchands de journaux de la commune. L'hebdomadaire révèlait  que Joëlle Ceccaldi-Raynaud avait déposé plusieurs millions d'euros dans des paradis fiscaux. Au total 600 exemplaires ont été achetés, ce qui représente une dépense de 900 euros. Plusieurs témoignages et plusieurs sources le confirment. Au passage, on se demandera avec quel argent tout cela a été payé ? Les contribuables putéoliens sont en droit de se poser la question.
Tout en démentant l'avoir commise, Joëlle Ceccaldi-Raynaud a elle même reconnu dans une interview au Parisien des Hauts-de-Seine qu'il s'agissait d'une action "stupide". Nous ne lui faisons pas dire.

Découverte, la maire UMP a piteusement reculé : samedi après-midi, le Canard était enfin disponible à la médiathèque municipale (avec 3 jours de retard). Il faut dire qu'au même moment des milliers d'exemplaires de l'article étaient distribués dans les rues de Puteaux.

Mais Joëlle Ceccaldi-Raynaud n'en reste pas là : quitte à s'enferrer autant le faire jusqu'au bout. Elle a donc demandé à l'association des commerçants de Puteaux de publier un communiqué (ci-dessus) pour assurer que les "kiosquiers de la ville n'avaient jamais subi la moindre pression" de sa part afin ne pas vendre le Canard. L'association affirme que les commerçants ont été "manipulés pour aider à répandre la calomnie". Cette phrase révèle à elle seule la supercherie : aucune structure indépendante ne pourrait en être l'auteur. L'actuelle association des commerçants est financée par la ville à hauteur de 28.000 euros (subvention 2011). Cette structure a été créée à l'occasion de l'arrivée de Joëlle Ceccaldi-Raynaud à la tête de la ville afin de remplacer la précédente association dont la présidente s'était montrée justement trop indépendante vis-à-vis de l'actuelle majorité (elle était sur ma liste à l'élection municipale de 2008).
Les dirigeants de l'"Association Putéolienne des Artisans et Commerçants" feraient mieux de travailler exclusivement à la revivification du commerce de proximité, bien mal en point, plutôt que de défendre les bêtises du maire. La crédibilité d'un communiqué dépend de la légitimité de son auteur. En l'espèce, j'ai comme un gros doute.

Quant à Joëlle Ceccaldi-Raynaud, plutôt que son habituelle agitation destinée à nous faire oublier le fond de l'affaire, nous attendons d'elle qu'elle nous explique pourquoi elle a ouvert des comptes dans des paradis fiscaux, d'où viennent les 4 millions d'euros qui y ont été placés et qu'est devenu cet argent depuis la fermeture de son compte luxembourgeois en 2009 ?