Cantonale 2011 à Puteaux : qui d'autre que le candidat ceccaldiste ?
lundi 31 janvier 2011
Le dimanche 20 mars 2011, les Putéoliens sont appelés à choisir le successeur de Charles Ceccaldi-Raynaud au conseil général des Hauts-de-Seine. L'UMP présente le petit-fils de ce dernier, Vincent Franchi-Ceccaldi-Raynaud, qui n'est autre que le fils du maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud !
Alors que dans d'autres pays, des citoyens descendent dans les rues pour dénoncer le népotisme de leurs dirigeants, devrions-nous nous résigner et supporter sans réagir notre marécage putéolien ?
Les victoires des Ceccaldi-Raynaud depuis 40 ans à Puteaux sont avant tout les échecs de l'opposition. Incapable de se rassembler, tentée par la collaboration ou tout simplement satisfaite de son sort, l'opposition putéolienne se prépare à une nouvelle défaite. PS et Europe Ecologie présentent de jeunes candidats, aimables certainement, mais totalement inconnus.
Le 20 mars, faute de troupe mobilisée à gauche et au centre, les bureaux de vote seront abandonnés aux seuls représentants de l'UMP. Ils y feront ce qu'ils voudront. Les doubles des listes d'émargements serviront à pointer les électeurs qui ne sont pas encore venus voter. Ils seront appelés par téléphone. Seront ciblés en priorités les habitants des HLM à qui on a facilement accordé un retard de loyer ou promis un appartement plus grand ou mieux placé, les mal-logés qui espèrent une HLM, les employés municipaux précarisés, les parents en attente de crèche, les chômeurs en demande de travail...
Le système a bien fonctionné jusqu'ici. Doit-on, encore une fois, l'accepter sans réagir ? Faut-il partir à la campagne en mars, plutôt que de faire campagne ? A vous de me dire.
via www.grebert.net