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Dans la nuit de mardi à mercredi, 67 enfants de Puteaux, qui venaient d'arriver à la colonie de vacances de Ploemeur, ont été hospitalisés victimes d'une intoxication. Des examens ont été effectués pour déterminer l'origine de cette intoxication. Les résultats devraient être communiqués aujourd'hui par la préfecture du Morbihan. Selon Le Télégramme, des analyses ont notamment été faites dans un bac à sable dont le produit chimique utilisé pour le nettoyer, et contenant du formol, pourrait être à l'origine des maux de tête, de douleurs abdominales et de vomissements qui ont touché les enfants. Mais d'autres pistes sont étudiées, comme celle d'une intolérance à une odeur liée à un problème de ventilation.

MISE A JOUR SAMEDI 22H : OUEST FRANCE ANNONCE QUE LE RÉSULTAT DES EXAMENS EST REPORTÉ AU DÉBUT DE SEMAINE PROCHAINE.

J'espère que la ville de Puteaux communiquera avec transparence sur ce malheureux accident. Pour l'instant seul un communiqué a été diffusé mercredi sur le site municipal. Depuis, plus rien. Des coups de fil ont été passés aux familles. Or, il n'y a pas que les familles des 67 enfants hospitalisés qui veulent savoir. Cela concerne toute la collectivité. Le maire abordera - je lui demande - le sujet lors du conseil municipal de lundi.
Christophe

Lors du conseil municipal de Puteaux du 25 juin 2010, le maire UMP a demandé aux élus de renouveler la convention passée entre la ville et l'association cultuelle et culturelle israélite de Puteaux (Accip) a qui nous mettons à disposition pour 1 euro les locaux du 18/20 rue Roque de Fillol (question 35 de l'ordre du jour : CM250610-synagogue pdf).
En réalité cette mise à disposition d'un bâtiment trop vaste pour elle pèse très lourdement sur la petite communauté. Incapable de payer les charges, elle doit 20.000 euros à la ville ! Le groupe Alternance Puteaux (élus Modem et Verts) a donc refusé de voter cette convention en demandant au maire de trouver une solution dans l'intérêt des 2 parties. Joëlle Ceccaldi-Raynaud a refusé !

Voici le texte de mon intervention devant le Conseil :

Préalablement, je rappelle que depuis le début de notre mandat, nous demandons que les différentes communautés religieuses présentes à Puteaux soient traitées avec le même égard. Il n’en est rien : nous suivons les difficultés que rencontre la communauté musulmane pour mener à bien son projet de mosquée.

Nous avons ensuite été interpellés par des membres de la communauté juive qui nous ont expliqué la situation. La synagogue (très généreusement) offerte par la ville de Puteaux à cette petite mais active communauté est en réalité un cadeau empoisonné. Si le coût du loyer est faible (1 euro par an), les charges de ce bâtiment de 625m2 (qu’ils n’ont jamais réclamé) sont énormes. C’est l'association qui doit supporter ces charges : entretien du bâtiment, électricité, eau, chauffage, entretien de la chaudière, nettoiement des locaux, y compris de ses espaces verts, maintenance de l’ascenseur, du système incendie, etc). Cela représente 20.000 euros par an. La petite communauté est incapable de faire face à une telle dépense. D’ailleurs, des retard se sont accumulés : l'équivalent d'une année entière de charges !

A la commune, en dialogue avec l’ACCIP, de trouver une issue favorable aux 2 parties. On ne peut pas rester dans la situation telle qu’elle est aujourd’hui, puisque le gouffre financier va continuer de se creuser. Cette convention n’étant en réalité ni favorable à la ville, ni à la communauté israélite de Puteaux, nous nous abstiendrons de la voter. Ce n'est pas raisonnable de renouveler une convention qui met en péril financièrement l’ACCIP.

Nous vous appelons, Madame le maire, à nous faire des propositions pour régler ce dossier.

Christophe Grébert
Conseiller municipal MoDem de Puteaux

Note : La synagogue de Puteaux a été inaugurée en 2005. Construite et financée par la ville, elle a coûté 8 millions d'euros.

(photo : Flickr)

La vidéo du conseil municipal de Puteaux du vendredi 25 juin a enfin été mise en ligne sur le site de la Ville.

On regrette l'absence d'une avance rapide et d'un séquençage de la vidéo.

ATTENTION : JE NE PEUX LIRE QUE LES 30 PREMIÈRES MINUTES. QU'EN EST-IL POUR VOUS ?

J'ai demandé pendant plusieurs années au maire que les séances du conseil soient diffusées sur le site municipal. Longtemps, je l'ai fait moi-même avec une simple caméra numérique. (exemple en avril 2008).
Puis, la municipalité a pris le relais avec le même amateurisme : une caméra était braquée sur le maire en plan fixe.
Miracle ! la municipalité vient d'investir dans un système vidéo complet, avec régie et 4 caméras télécommandées. Désormais, nous sommes filmés lorsque nous intervenons !
De manière tout à fait étonnante, les élus de la majorité se sont montrés un peu plus calme lors de la séance du 25 juin. Placés sous "vidéosurveillance", ils se tiennent sages comme des images (enfin, au début) !
Christophe Grébert

67 enfants et 4 adultes de la colonie de Puteaux à Ploemeur, dans le Morbihan, ont été victimes d'une intoxication semble-t-il causée par de la peinture récemment appliquée dans le centre de vacances, annonce Ouest-France :

"'Mardi vers 23h20, plusieurs enfants se sont plaints de violents maux de tête et de douleurs au ventre" raconte le journal. "Des dizaines d'ambulances de pompiers sont alors intervenues et le plan blanc a été déclenché à l'hôpital de Lorient pour accueillir cet afflux massif de jeunes patients. Les services de secours ont également été contraints d'amener certains enfants vers les hôpitaux de Quimper, Quimperlé, Pontivy et Vannes. A 5h15, tous les enfants étaient à l'hôpital".

Ce matin, les autorités ont fait savoir que les enfants et les adultes allaient bien. La Préfecture et la ville de Puteaux sont en train de joindre l'ensemble des familles pour rassurer les parents.

A midi, le site de la ville de Puteaux ne donnait toujours aucune information.

Mise à jour 13h20, La préfecture du Morbihan a diffusé un communiqué rassurant :

"Quelques enfants ont présenté des symptômes de nausées, vomissements, maux de tête ou douleurs abdomidales (..). Par mesure de précaution, 67 enfants sur les 90 hébergés dans le centre ont été mis en observation dans les différents hôpitaux du Morbihan. Les contrôles sanguins effectués sont négatifs, les enfants sont en bonne santé et tous pourraient sortir dans la journée".

Mise à jour 15h, le journal Le Télégramme publie un article sur le sujet.

Mise à jour 15h45, France info diffuse un reportage.

A 17h20, le site municipal n'avait toujours donné aucune information sur cet accident.

Mise à jour 20h30, la ville de Puteaux publie (enfin) un communiqué à la dernière phrase étonnante :

Dans la nuit du 6 au 7 juillet 2010, 7 enfants hébergés dans le centre de vacances de la Ville de Puteaux, situé à Ploemeur (Morbihan), ont présenté des symptômes de nausées, vomissements, maux de tête ou douleurs abdominales.
Le SAMU, sollicité par l’équipe encadrant la colonie a immédiatement diligenté par sur place des équipes du service départemental d’Incendie et de Secours.
Suspectant une intoxication au monoxyde de carbone et par mesure de précaution 67 enfants sur les 90 hébergés dans le centre et quelques adultes ont été mis en observation dans les différents hôpitaux du Morbihan.
Les contrôles sanguins effectués sont négatifs et les enfants sont en bonne santé.
Les services sanitaires ont inspecté les bâtiments et installations du centre et les ont jugées parfaitement conformes, sûres et de très bonne qualité.
Tous les enfants sont donc rentrés en fin d’après-midi au centre de vacances pour poursuivre leur séjour.
La Ville de Puteaux a bien entendu tenu à informer personnellement chacun des parents dont le ou les enfants étai(en)t concerné(s) et s’assurer de leur parfaite santé avant toute communication publique (sic).

Mise à jour Jeudi 11h15, Un article a été publié ce matin à la Une du Parisien des Hauts-de-Seine. La mairie annonce une réintégration des enfants dans le centre et indique que l'origine de l'intoxication n'a pas encore été trouvée :

La ville de Puteaux avait envisagé de faire dormir les enfants dans d’autres locaux. Mais en fin d’après- midi, cette hypothèse a été définitivement écartée.
« Les autorités sanitaires ont inspecté le centre et ont rendu un avis favorable. Il n’y a plus aucune raison de les faire dormir ailleurs », indiquait hier à 18 heures la mairie de Puteaux, « Tous les enfants vont pouvoir réintégrer le centre. La représentante de la Ddass et le médecin ont donné leur feu vert. Mais on n’a pas trouvé l’origine des symptômes. »