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mars 2010

Le maire UMP de Puteaux veut faire interdire le film "Tout ce qui brille"

AVERTISSEMENT : CETTE NOTE ÉTAIT BIEN ENTENDU UN POISSON D'AVRIL. 2 INDICES POUVAIENT VOUS LE FAIRE DEVINER. LESQUELS ?

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Ci-dessus, une scène du film, tournée en réalité à Gennevilliers

Joëlle Ceccaldi-Raynaud ne décolère pas ! La député-maire UMP de Puteaux remue ciel et terre depuis 2 semaines pour faire interdire le film "Tout ce qui brille", une comédie à succès réalisée par Géraldine Nakache. Née à Puteaux, cette dernière s'est inspirée de sa vie à Lorilleux, une cité HLM de la commune, pour écrire cette comédie.

Qu'est-ce qui choque tant Joëlle Ceccaldi ? Pas le scénario, mais les images... Les scènes censées se dérouler à Puteaux ont en fait été tournées pour l'essentiel à Gennevilliers ! "Qu'on puisse faire croire aux spectateurs que notre belle ville de Puteaux ressemble à cette commune communiste, aux trottoirs dégoutants et aux murs décrépis est inconcevable pour le Maire ! C'est l'image de Puteaux qui est salie", déclare, sans emphase, son attaché de Presse.

Au début, la production de "Tout ce qui brille" a pris les choses à la légère : "Madame le Maire découvre qu'au cinéma tout n'est pas exactement comme dans la réalité !". Mais l'inquiétude gagne aujourd'hui l'équipe du film. Joëlle Ceccaldi-Raynaud, forte de son mandat parlementaire, a en effet obtenu un rendez-vous chez le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand. Elle devrait être reçue rue de Valois à la fin de la semaine.

Consciente que la censure totale d'un film serait difficile à obtenir, elle réclame à présent qu'un message soit ajouté au début du générique pour préciser que les scènes n'ont pas été tournées à Puteaux. Les avocats de la mairie étudieraient une action en référé. Pour le diffuseur de "Tout ce qui brille", cela signifierait le retrait de tous les bobines dans les salles pour y ajouter l'avertissement. Un manque à gagner énorme ! "C'est la première fois qu'une chose pareil nous arrive", se lamente Loïc Carpe, le responsable de la production.

Ci-dessous, la véritable cité Lorilleux à Puteaux

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AVERTISSEMENT : CETTE NOTE ÉTAIT BIEN ENTENDU UN POISSON D'AVRIL. 2 INDICES POUVAIENT VOUS LE FAIRE DEVINER. LESQUELS ?


Des artistes des Rencontres Musicales de Puteaux attendent toujours d'être payés

Publié sur le site de Sylvie Cancelloni :

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Des informations nous parviennent faisant état d’un défaut de paiement des artistes qui se sont produits à l’occasion des Rencontres musicales de Puteaux, en décembre dernier. Près de 4 mois après la manifestation culturelle, plusieurs interprètes n’ont pas été payés, malgré plusieurs relances auprès du maître d’œuvre de la ville, l’association Musicarte.

Figure ainsi dans les rangs une personnalité telle que Maître Gabriel Bacquier, qui avait accepté, de bonne grâce et sans négocier, de remplacer au pied levé Madame June Anderson pour l’animation d’une Master Class. Quand il demande à Musicarte le règlement dû, il lui est répondu qu’il y a eu erreur sur le montant : c’est une somme substantiellement allégée qu’il accepte, en grand seigneur… mais qu’il attend toujours. Il en est de même pour les artistes qui ont participé au concert du 11 décembre, hormis le très socialement talentueux chef d’orchestre Marco Guidarini, ami de Madame Musicarte, et Smaïn.

L'affaire concerne directement les contribuables putéoliens, puisque cette association Musicarte est très largement financée par la ville et que les modes d’enchaînement administratif font que lorsque Puteaux subventionne, le Conseil général et la Caisse des Dépôts s’y mettent aussi. Musicarte a ainsi collecté 160.000 euros d'argent public en 2009. De quoi, par conséquent, payer les artistes.

Nous avions déjà pointé l'opacité de Musicarte qui existait autrefois sous la forme d’une société de production confidentielle et qui s’est reconvertie en association, recevant des subventions publiques. Ce type de structure culturelle à la recherche d’effets d’aubaines n'est pas rare : on croit y voir une grande activité, de magnifiques distributions, des carnets d’adresses très mondains. Mais le tout se perd souvent dans des dédales manquant de transparence.

Que notre ville achète des spectacles, des prestations culturelles, façon Musicarte, des tableaux ou des portes du 21e siècle, l'argent public doit être utilisé à bon escient, avec un souci de responsabilité et dans le respect des contrats passés. La façon dont nous travaillons avec nos prestataires, culturels ou autres, dit quelque chose de ce que nous sommes. Un caprice, une impulsion, un « coup d’amour » pour Madame Musicarte, ne suffisent pas à conduire une politique culturelle exemplaire.

Nous en appelons donc au maire de Puteaux pour que les artistes, qui ont honoré notre ville de leur confiance et ont contribué au rayonnement d’une manifestation portée par la municipalité, soient réglés pour leurs prestations.

Sylvie Cancelloni
Conseillère municipale MoDem de Puteaux


Troublant : quand la ville de Puteaux achète 2 fois le même terrain !

45voltaire Lors du conseil municipal de Puteaux du vendredi 26 février 2010, le maire UMP, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, a soumis aux élus l'achat d'un terrain au 45 rue Voltaire. Problème, ce même terrain avait déjà été acheté par la ville début 2000 ! Le groupe Alternance Puteaux, qui rassemble les élus MoDem et Vert, a voté CONTRE. Mes explications en séance :

"Ce terrain de 137m2, à l’angle des rues Voltaire et Parmentier, a toute une histoire. Il y a une dizaine d’années, début 2000, la ville de Puteaux achète à un particulier ce terrain sur lequel se trouve un immeuble de 4 étages. La municipalité, pour justifier cette préemption, annonce qu'elle va réhabiliter l'immeuble pour en faire une résidence pour jeunes travailleurs. 3 ans s'écoulent, sans que des travaux ne soient entrepris. L’immeuble est muré. Puis, en 2004, la mairie cède l'immeuble à l'Office HLM communal. Une année passe encore sans que rien ne vienne (Vous étiez maire, Madame, et votre père, Charles Ceccaldi-Raynaud, était président de l’Office). C'est alors qu’en 2005, l'Office HLM annonce la destruction de l'immeuble ! A la place sera créé, annonce l’Office, un "espace vert" !

28438934_ad72f6b6d2D'un projet de logements pour jeunes, on est passé à la création d'une pelouse. Pire, dans cette opération, l'Office HLM de Puteaux a acquis un immeuble... pour en financer sa destruction. Coût de l’opération : 230.000 euros !

Au passage, l’office avait-il obtenu des subventions ou des prêts aidés pour acheter cet immeuble ?

En 2007, des travaux sont entrepris : vous aviez annoncé un « espace vert »… Finalement, le terrain est entièrement dallé et sur le mur du fond, une fontaine, achetée par la ville à un brocanteur, est installée.

Ces travaux sont achevées à l'automne 2007. Combien ont-il coûté de centaines de milliers d’euros ?

En 2010, 10 ans après l’achat du terrain par la ville, sa revente à l’office HLM, l’abandon de projet de résidence pour jeunes, la destruction de l’immeuble, la transformation d’un projet d’espace vert en un espace dallé, puis la construction par la ville d’une fontaine, vous décidez de racheter à l’Office ce terrain que vous lui aviez vendu. Coût pour la ville : 349.400 euros. Comment qualifier cette affaire ?

1656827807_b3cd6aefacAlors que nous savons que l’île-de-France manque cruellement de logements, et particulièrement de logements sociaux, votre majorité a décidé de détruire un immeuble réhabilitable appartenant à l’Office HLM pour en faire un espace dallé doté d’une fontaine.

Pour la petite histoire, il faut savoir que depuis votre désignation en tant que maire en 2004, vous avez fait dépenser à la ville plus de 3 millions d’euros pour la construction de fontaines. En revanche, vous n'avez construit aucun logement.

Cette affaire scandaleuse de terrain acheté et racheté par la ville et l'office HLM est finalement assez symbolique de votre politique".

Le réaménagement de l'avenue du Général de Gaulle (D913) à Puteaux

Publié sur le site de Christophe Grébert :

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Avec ses 2 fois 3 voies, l'avenue du Général de Gaulle à Puteaux coupe le haut de notre commune en 2 entre La Défense et le rond-point des Bergères, avec d'un côté Lorilleux, Cartault, les Fusillés et le marché couvert, et de l'autre les 4 Temps, Carré Vert, Berthelot et les Fontaines... Ancienne N13, devenue D913 en 2006, cette route permet aux automobilistes de relier La Défense à Nanterre par Puteaux, en direction de Rueil-Malmaison. 

Pendant la campagne municipale de 2008, "Puteaux Ensemble" avait proposé de réaménager cet axe entre La Défense et les Bergères, en engageant une "réflexion sur l'enfouissement de la RN13 et sur le développement d’un vaste espace paysager conjuguant habitats, commerces, artisanat et services à la frontière de Nanterre, raccordé à la Défense et au centre ville par de meilleures dessertes".

Alors que le projet de tunnel avance à Neuilly, où le maire Jean-Christophe Fromantin a organisé la discussion publique de manière exemplaire, la majorité UMP de Puteaux semble pour sa part incapable d'amorcer un débat sur cet important dossier. Après avoir raillée l'enfouissement qui était selon elle financièrement impossible, elle revient sur sa position en annonçant en juin 2008 une traversée souterraine du rond-point des Bergères. C'est un progrès, mais c'est insuffisant !

C'est insuffisant, car ce qu'on pouvait supporter dans les années 60 en terme de nuisances autoroutières - bruit, pollution, insécurité - ne l'est plus aujourd'hui : cette voie est dangereuse pour les Putéoliens. Des accidents s'y déroulent régulièrement. La traversée à pied est longue et désagréable. C'est la bousculade au passage piéton pour rejoindre les 4 Temps depuis Lorilleux et la rue Louis Pouey. Le niveau de bruit est permanent. Les HLM ont été heureusement équipées de doubles vitrages. La pollution automobile continue elle de noircir les façades.

C'est insuffisant, car les 2 ZAC prévues autour du rond-point des Bergères - ZAC Charcot au nord et ZAC des Bergères au sud - vont voir arriver 1.400 nouvelles familles dans la décennie qui vient !

C'est donc l'ensemble de ce secteur de Puteaux - ces 800 mètres d'autoroute urbaine entre La Défense et les Bergères - qu'il faut complètement repenser. La question de l'enfouissement ne doit pas être écartée (Neuilly ne l'a pas fait !) : la construction de nouvelles tours à La Défense et la réalisation d'immeubles de bureaux à la périphérie des 2 ZAC vont produire d'importantes ressources financières pour l'EPAD et les collectivités. Ces ressources devraient servir à réaménager en profondeur ce secteur de Puteaux, avec une priorité : relier les 2 côtés de la ville et préparer le Puteaux de demain. L'EPAD (et, dans le futur, l'EPADSA) devra y contribuer financièrement, avec la commune et le conseil général des Hauts-de-Seine.
Christophe Grébert
Conseiller municipal MoDem de Puteaux

(photo : avenue du général de gaulle sur google maps)