Puteaux : la fin de l’état de grâce
mercredi 10 février 2010
Publié sur www.grebert.net :
Parmi ceux-ci, à un nouveau prélèvement dit de « péréquation » qui pèsera lourdement sur les comptes d’une ville gâtée par la présence d’entreprises de services, viendra s’ajouter celui prévu en faveur des « villes pauvres ». Et surtout l’échéance de l’intercommunalité qui aura elle aussi une grande influence sur les recettes de la ville s’approche à grands pas.
Avec qui allons-nous nous associer ? Des villes riches, ce qui augmentera nos prélèvements ? Ou des villes moins chanceuses fiscalement avec qui il faudra partager nos moyens ? Puteaux entre dans une période de fin d’état de grâce.
Nous aurions dû nous y préparer en baissant nos impôts depuis des années : notre prélèvement de péréquation s’en serait trouvé moins élevé et, à défaut d’avoir une ville plus riche, nous aurions pu préserver la consommation de nos foyers.
Comme on le voit, à Puteaux, la prévision reste un art difficile. A l’heure où nous allons commencer à préparer le budget de l’année, souhaitons au moins que les péplums, statuaires romaines, portes d’entrée colossales, cadeaux et insolence de la dépense publique locale cèdent le pas sur une approche plus responsable.
Les élus du groupe "Alternance Puteaux",
Sylvie Cancelloni, Bruno Lelièvre et Christophe Grébert
Voici la tribune du groupe "Alternance Puteaux" à paraître dans le numéro de mars 2010 du magazine municipal. Le groupe "Alternance Puteaux" réunit les 2 élus MoDem Sylvie Cancelloni et Christophe Grébert
et l'élu Vert Bruno Lelièvre. Cette tribune a pour sujet les finances
de la ville, puisque nous entrons dans la période de l'examen du budget
:
La taxe professionnelle vient d’être remplacée par la Contribution Economique Territoriale (CET) et Puteaux continue à mener grand train, un train de vie près de 4 fois supérieur à la moyenne des autres villes. Bien sur, il n’est pas interdit de profiter de sa richesse, pourvu que l’on soit sûr du lendemain.
Cette certitude disparait avec les nouvelles orientations fiscales : si 2010 et son régime transitoire permet encore à la ville de poursuivre une gestion insouciante, 2011 voit s’annoncer de lourds changements.Parmi ceux-ci, à un nouveau prélèvement dit de « péréquation » qui pèsera lourdement sur les comptes d’une ville gâtée par la présence d’entreprises de services, viendra s’ajouter celui prévu en faveur des « villes pauvres ». Et surtout l’échéance de l’intercommunalité qui aura elle aussi une grande influence sur les recettes de la ville s’approche à grands pas.
Avec qui allons-nous nous associer ? Des villes riches, ce qui augmentera nos prélèvements ? Ou des villes moins chanceuses fiscalement avec qui il faudra partager nos moyens ? Puteaux entre dans une période de fin d’état de grâce.
Nous aurions dû nous y préparer en baissant nos impôts depuis des années : notre prélèvement de péréquation s’en serait trouvé moins élevé et, à défaut d’avoir une ville plus riche, nous aurions pu préserver la consommation de nos foyers.
Comme on le voit, à Puteaux, la prévision reste un art difficile. A l’heure où nous allons commencer à préparer le budget de l’année, souhaitons au moins que les péplums, statuaires romaines, portes d’entrée colossales, cadeaux et insolence de la dépense publique locale cèdent le pas sur une approche plus responsable.
Les élus du groupe "Alternance Puteaux",
Sylvie Cancelloni, Bruno Lelièvre et Christophe Grébert
(photo : Flickr)