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octobre 2009

Gaspillage à Puteaux : Un arrêt de bus devenu inutile

Voici un nouvel exemple du gaspillage de l'argent public : cet été, sans prévenir, le maire de Puteaux a décidé de changer le plan de circulation autour de l'hôtel de ville. En quelques semaines, la rue Anatole France a été transformée en zone 20 à double sens interdite aux automobiles, puis en zone 20 à sens unique ouverte à tous, et enfin en rue normale à sens unique, avec promesse du maire de rembourser ceux qui avaient pris un PV dans l'histoire ! Tout cela en 2 mois de temps.
Résultat, les aménagements prévus pour une rue à double sens, en zone 20, sont devenus inutiles. Comme cet arrêt de bus. Ce n'est qu'un exemple, car c'est tout l'aménagement de la rue qui a du être revu (chaque plot par exemple coûte 100 euros + 200 euros d'installation). Combien de dizaines de milliers d'euros d'argent public ont été dépensés pour rien dans cette affaire ?

(filmé avec un ipod)

4040013304_af902859b4 Et la semaine dernière, épilogue de l'histoire (mais qui sait ?), l'arrêt de bus de trop a été retiré... Nouveaux travaux, nouvel aménagement et nouvelle facture pour le contribuable ! Merci qui ?

Là ce n'est qu'un détail... Imaginez que tout est géré de la même manière.

(photo : Flickr)


Résultats de l'élection des parents d'élèves à Puteaux

33392331_fd0dce7ec8 A Puteaux, comme partout en France, les parents d'élèves de maternelle, du primaire et du collège étaient invités la semaine dernière à élire leurs représentants pour l'année 2009-2010.
Dans notre commune, la PEEP totalise 101 représentants, la FCPE en obtient 22. Les 2 grosses associations progressent encore par rapport à l'année dernière. L'UNAAPE totalise 10 représentants et la Liste d'union 12. Les associations locales déclarées ont 6 élus et 2 élus n'appartiennent à aucune association.
Dans les collèges : la PEEP totalise 10 représentants, la FCPE 10 et les autres listes 3 représentants.


Fédération des Conseils de Parents d'Elèves
Fédération Nationale des Associa-
tions de Parents d'Élèves de l'enseigne-
ment public
Parents d'Elèves de l'Enseigne-
ment Public
L'Union Nationale des Associa-
tions Autonomes de Parents d’Elèves
Associa-
tions locales
déclarées
Liste de candidats n’apparte-
nant pas à une association
Liste d’union
Maternelles
6

-

40

3

-

2

-

Elémentaires
13
-
34
7
6
-
5
Maternelles/
Elémentaires
3
-
27
-
-
-
7
Total
22
-
101
10
6
2
12

(photo : Flickr)


La pieuvre de l'EPAD, par Sylvie Cancelloni

Publié sur le blog de Sylvie Cancelloni :

32281444_e45ccc41f0 La poison de l’EPAD n’en finit pas de se répandre…

Un incendie est éteint : Jean Sarkozy renonce à la présidence de l’EPAD. Un autre se poursuit  : l’extension du périmètre de la Défense et la fusion des établissements publics EPAD/EPASA. Un dernier s’allume : qui va finalement présider cette hydre dévorante ?

Il est encore trop tôt pour dresser des hypothèses. Les calculs et les négociations s’activent en coulisses. Mais les scenarii, sauf surprise, sont peu nombreux. L’Etat a le choix entre :

-    Un haut fonctionnaire de plus, venant s’ajouter au très habile actuel Directeur Général, Philippe Chaix, au risque de se voir reprocher, à plus d’un titre, une recentralisation pure et dure. Le Président de la République a-t-il besoin de ce nouveau procès au moment où s’ouvre la campagne des Régionales ?

-    Un élu de la région au Conseil d’administration de l’EPAD : la seule qui réponde à ce titre, Marie-Laure Meyer, appartient au PS. Voit-on l’Etat prendre le risque d’infiltrer l’ennemi au sein du Land présidentiel ?

-    Un élu local : c’est là que le cauchemar commence à nous faire trembler… Car le Maire de Courbevoie, Jacques KOSSOWSKI, est atteint par la limite d’âge (65 ans). Le Maire de Nanterre, déjà occupé pour ces mois par la fin de la présidence de l’EPASA, est de toutes façons disqualifié par son appartenance au PC. Devinez qui reste ? Joëlle Ceccaldi Raynaud

Quel extraordinaire destin pour une enfant gâtée qui, moulée dans la toute-puissance du système paternel, considérée par lui comme une « petite pointure », hissée par sa maladie au statut de régente, finit par conquérir la ville… en « piquant » la place du père… Dans une ville modelée par une longue culture de clientélisme entretenue avec talent par chaque membre de la « famille »…

Que dire de son accession potentielle à l’EPAD, à part notre consternation ? Jusqu’ici, Joëlle Ceccaldi Raynaud s’est surtout fait remarquer par son obéissance au système clanique des Hauts de Seine. Elle est un des rouages de la préservation de l’état du 9-2, mais sans éclat (ce dont on la remercie d’ailleurs). Maire par pur hasard, appliquée, craintive devant les médias et tyrannique dans ses murs, elle ne manifeste aucun de ces talents qui  caractérisent un leader d’hommes, un faiseur de projets ou un stratège politique. A l’EPAD, elle serait pour l’Etat la  solution la « moins pire », comme dirait l’autre ! Celle qui permettrait d’attendre que le petit grandisse... Ou que la personne ad hoc ait le temps d’entrer dans la partie. On est sûr qu’elle ne dérangera pas…

Elle pourrait même faire la présidente sans avoir à démissionner de son mandat de maire ou de député (qui l’occupe peu) et compléter ainsi agréablement ses fins de mois. Car ne nous trompons pas sur le prétendu « bénévolat » du poste de Président de l’EPAD : qui peut croire sérieusement qu’il n’y aurait pas de prébende ?

Pour moi, c’est clair : la décision de nommer Joëlle Ceccaldi à La Défense serait un très mauvais coup. Elle sonnerait le glas de toute culture d’autonomie, d’indépendance, d’expression des intérêts locaux à Puteaux. Elle ferait « monter » un autre « fils de » sur les capacités duquel nous n’avons jamais caché notre profond scepticisme. Elle serait le couronnement de l’inconsistance en politique.

Puteaux et la Défense n’ont vraiment pas besoin de cela.

Sylvie Cancelloni
Conseillère municipale Modem de Puteaux

(photo : Flickr)

La Défense : François Bayrou salue le recul de Jean Sarkozy

Le président du MoDem, François Bayrou, juge que la décision de Jean Sarkozy de renoncer à la présidence de l'Epad était une victoire des Français. Il voit aussi dans ce revirement un moment important du quinquennat de Nicolas Sarkozy, "un tournant peut-être".

"Cette décision nous dit deux choses: que cette désignation heurtait profondément les valeurs républicaines élémentaires des Français qui souhaitent que l'on respecte l'égalité des chances. Et que, lorsque les Français n'acceptent pas quelque chose, le pouvoir est obligé de reculer, ce qui pour moi est très encourageant", a expliqué François Bayrou, à l'issue d'un Conseil National du Mouvement Démocrate.

"J'avais dit que notre peuple n'accepterait pas de recevoir de manière répétitive des gifles sur ses valeurs. Là, pour une fois, pour la première fois peut-être, on a vu des Français l'emporter sur la décision du pouvoir", a constaté le président du Modem.

"Beaucoup de gens, y compris parmi mes amis, pensaient qu'il y avait dans mon jugement sur le pouvoir une part d'antipathie personnelle ou d'exagération. Je crois qu'aujourd'hui, tout le monde comprend, avec cette décision et quelques autres manquements à nos principes d'égalité, qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans ce régime. C'est un moment important, un tournant peut-être", a-t-il conclu.