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septembre 2009

La fusion EPAD-EPASA est un "abus de pouvoir", selon les élus MoDem des communes de La Défense

3426623503_778760b2ffCommuniqué de Presse des élus MoDem des villes de La Défense (Courbevoie, Nanterre, Puteaux et La Garenne-Colombes) :

La décision de l’Etat d’élargir par la force le territoire de La Défense en procédant à la fusion de l’EPAD et de l’EPASA est lourde de conséquences : dessaisies de leurs compétences en matière d’urbanisme et de développement, les communes perdent la maîtrise de leur avenir, de leurs finances et de leur projet de vie et sont ramenées au rang d’acteurs de seconde zone.

Avec la complicité du département des Hauts-de-Seine et des maires de Nanterre, Courbevoie, Puteaux et La Garenne-Colombes (*), une confiscation de la démocratie d’une ampleur insoupçonnée est en train de se réaliser, à l’insu des populations et dans le déni total de leurs intérêts : faible représentation des élus au sein de la nouvelle structure et en particulier des groupes d’opposition, des habitants ramenés à la fonction de variables d’ajustement, opacité des décisions et de leurs conséquences...

La fusion EPAD/EPASA s’appuie sur un modèle économique (« La Défense - La City ») complètement dépassé. Condamnée structurellement au déficit en raison du coût phénoménal d’entretien de la dalle, elle n’a d’issue que dans une fuite en avant perpétuelle pour vendre des droits de bureaux à construire, au détriment du logement et de la qualité de vie. Imposée par le Président de la République, cette fusion est une parodie du processus de décentralisation.

Les élus Modem des communes de la Défense - Nanterre, Courbevoie, Puteaux, et La Garenne-Colombes - dénoncent cet abus de pouvoir. Ils rappellent la faible justification de l’extension du périmètre de la Défense et alertent les populations de leurs villes sur les risques de cette extension : destruction de zones habitées, éloignement des familles modestes et augmentation des impôts locaux...

Ils ne comprennent pas que ces projets, transmis début août aux communes, n’aient pas encore fait l’objet de débat dans les villes et demandent aux 4 maires de convoquer au plus vite un conseil municipal extraordinaire.

Enfin, ils appellent de leurs vœux une authentique intercommunalité de projet, où élus locaux, associations et habitants prendront en charge et construiront ensemble un avenir durable autour de La Défense.

(* La Garenne-Colombes entre pour la première fois dans le périmètre de La Défense, avec un quartier qui constitue 1/3 de son territoire et sa seule réserve foncière)


Puteaux sur Twitter... c'est encore plus show !

Twitter

Si vous suiviez l'actualité de Puteaux sur Twitter, vous sauriez que :

- Des employés de la ville ont porté plainte pour harcèlement moral.

- Chaque famille putéolienne a payé 60 euros d'impôts pour le nouveau Jardin des vignes.

- Le maire de Puteaux prévoit de consacrer 1 million d'euros pour les illuminations de Noël 2009.

- Joëlle Ceccaldi-Raynayd a décidé d'acheter un kiosque automate avec carillon pour 204.200 euros !


Histoire de Puteaux : la famille Ceccaldi-Raynaud règne sur la ville depuis 40 ans

Il y a 40 ans, en mars 1969, une "élection municipale complémentaire" est organisée à Puteaux : 2 nouveaux élus doivent compléter le conseil municipal pour pouvoir procéder à l'élection du maire, le socialiste Georges Dardel ayant démissionné.
Les communistes semblent en situation de gagner. C'est en tout cas ce que Charles Ceccaldi-Raynaud, 4e adjoint de Dardel et candidat à la succession, veut faire croire à la population et aux membres du conseil. Il lance une campagne de peur et d'intoxication. "Intox, intox, intox" est son expression préférée. Objectif : prendre le pouvoir en jouant sur le sentiment anti-coco dans une commune socialiste depuis l'élection de Lucien Voilin en 1912 !
Charles Ceccaldi-Raynaud, qui a obtenu le ralliement des élus SFIO locaux et un soutien implicite de la droite, gagne ce premier scrutin. Entretemps exclu du Parti socialiste, il se fait réélire aux élections de 1971 en jouant sur cette même peur anti-communiste, et ce malgré l'affaire de la fusillade. Son élection est grandement facilitée par la droite, qui ne présente pas de candidat contre lui (voir aussi sur Wikipédia).
Depuis cet épisode, les communistes de Puteaux en voudront toujours aux socialistes : les premiers reprochant aux seconds d'avoir préféré élire un "voyou" plutôt que de faire alliance. C'est l'une des raisons qui explique pourquoi la gauche putéolienne n'a jamais pu se rassembler efficacement et présenter un front uni contre Ceccaldi.

Voici quelques tracts anti "rouges" que Charles Ceccaldi-Raynaud, toujours SFIO et pas encore élu maire, fait alors distribuer dans la ville par les employés municipaux (déjà) :

69-3-2-a

69-3-2-b

Notez que sur ses tracts, Charles Ceccaldi se qualifie de "docteur en Droit", un diplôme dont personne n'a curieusement jamais trouvé trace. 40 ans plus tard, sa fille se dit "Diplômée de l'École de notariat de Paris", ce qui - selon son père - serait tout aussi faux.

L'obsession compulsive du maire UMP de Puteaux contre MonPuteaux.com

Puteauxcontremonputeaux

Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire UMP de Puteaux, elle-même condamnée pour diffamation homophobe, a une obsession : me poursuivre en justice. Quand elle se réveille le matin, en se rasant, c'est sans doute à ça qu'elle pense.
C'est ainsi qu'en consultant les dossiers du prochain conseil municipal, je découvre une facture d'avocat : notre maire a puisé 4.395 euros dans le budget communal pour demander à l'avocat Rodolphe Bosselut (qui doit beaucoup m'aimer... je lui rapporte tellement) de voir si elle avait une nouvelle possibilité de porter plainte contre moi. Il parait que je dis des choses pas bien sur elle. Notamment, quand j'affirme qu'elle gaspille l'argent des Putéoliens... par exemple en dépensant 4.395 euros pour demander à un avocat de voir comment restreindre la liberté d'expression d'un citoyen par ailleurs élu de l'opposition.

"Liberté d'expression"... "opposition"... des gros mots pour l'UMP de Puteaux ?