L'obsession compulsive du maire UMP de Puteaux contre MonPuteaux.com
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Histoire de Puteaux : la famille Ceccaldi-Raynaud règne sur la ville depuis 40 ans

Il y a 40 ans, en mars 1969, une "élection municipale complémentaire" est organisée à Puteaux : 2 nouveaux élus doivent compléter le conseil municipal pour pouvoir procéder à l'élection du maire, le socialiste Georges Dardel ayant démissionné.
Les communistes semblent en situation de gagner. C'est en tout cas ce que Charles Ceccaldi-Raynaud, 4e adjoint de Dardel et candidat à la succession, veut faire croire à la population et aux membres du conseil. Il lance une campagne de peur et d'intoxication. "Intox, intox, intox" est son expression préférée. Objectif : prendre le pouvoir en jouant sur le sentiment anti-coco dans une commune socialiste depuis l'élection de Lucien Voilin en 1912 !
Charles Ceccaldi-Raynaud, qui a obtenu le ralliement des élus SFIO locaux et un soutien implicite de la droite, gagne ce premier scrutin. Entretemps exclu du Parti socialiste, il se fait réélire aux élections de 1971 en jouant sur cette même peur anti-communiste, et ce malgré l'affaire de la fusillade. Son élection est grandement facilitée par la droite, qui ne présente pas de candidat contre lui (voir aussi sur Wikipédia).
Depuis cet épisode, les communistes de Puteaux en voudront toujours aux socialistes : les premiers reprochant aux seconds d'avoir préféré élire un "voyou" plutôt que de faire alliance. C'est l'une des raisons qui explique pourquoi la gauche putéolienne n'a jamais pu se rassembler efficacement et présenter un front uni contre Ceccaldi.

Voici quelques tracts anti "rouges" que Charles Ceccaldi-Raynaud, toujours SFIO et pas encore élu maire, fait alors distribuer dans la ville par les employés municipaux (déjà) :

69-3-2-a

69-3-2-b

Notez que sur ses tracts, Charles Ceccaldi se qualifie de "docteur en Droit", un diplôme dont personne n'a curieusement jamais trouvé trace. 40 ans plus tard, sa fille se dit "Diplômée de l'École de notariat de Paris", ce qui - selon son père - serait tout aussi faux.

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