Publié sur Puteaux ensemble :
Je prends souvent le Buséolien de Puteaux. Il s'agit d'une ligne locale de la RATP qui relie le cimetière de Puteaux à l'île de Puteaux et au quartier Bellini. C'est un petit bus très convivial, mais depuis que sa gratuité a été décidée en 2008 par le maire de Puteaux, il est devenu un cauchemar : à cause de la fréquentation qui a au moins triplée... ainsi que de l'arrivée d'un nouveau matériel qui tombe très souvent en panne. Il s'agirait d'un bus créé avec différentes pièces de différents
constructeurs et qui ne s'accordent pas entre elles !
La ligne a semble-t-il été créée pour le déplacement des personnes âgées de Puteaux... Or, force est de constater que les moins lotis sont maintenant les personnes âgées. En effet, en raison de l'augmentation de la fréquentation, elles se retrouvent souvent debout. Parfois même, elles restent sur le trottoir faute de places ! J'ai été témoin d'un conflit un soir à cause de cette surcharge : le conducteur s'est fait insulter. Du coup, il a stoppé son bus. Nous nous sommes retrouvés une nouvelle fois à pieds.
Pour ne rien arranger, pendant juillet et août, il n'y a qu'un seul bus par antenne, au lieu de deux le reste de l'année.
Des courriers pour signaler ces désagréments ont été envoyés au maire. Mais à ce jour rien ne bouge.
Il serait urgent de prendre les mesures suivantes :
1. Résoudre les problèmes récurrents pour ce matériel qui n'a aucune fiabilité aux dires des chauffeurs, sa consommation excessive (35 litres aux 100) et le dysfonctionnement de ses portes qui se coincent !
2. Résoudre le problème de charge, voire de surcharge, en rétablissant le paiement sur la ligne (à la place, ne peut-on pas délivrer des cartes de gratuité aux résidents ?).
3. Augmenter la fréquence des bus
: passer de 2 à 3 bus. Et en juillet/août, de 1 à 2 bus par antenne.
4. Augmenter la capacité des bus (voir ceux plus gros utilisés à Suresnes).
Pierre
Le témoignage de Pierre rejoint ce que je disais il y a 1 an, lorsque le maire a annoncé la gratuité de cette ligne locale. Je disais qu'il ne s'agissait certainement pas de la priorité. Je constate que les faits me donnent raison.
Christophe Grébert