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L'hebdomadaire Le Point consacre cette semaine un long portrait à Jean Sarkozy, fils du président, conseiller général UMP de Neuilly et pas encore assez grand pour remplacer à l'Assemblée Joëlle Ceccaldi-Raynaud, actuelle députée de Puteaux-Neuilly.

Un article dithyrambique

A 22 ans, "Monsieur le Dauphin" (comme l'écrit en Une le magazine) est affublé de toutes les qualités : le "premier fils de France", inconnu il y a 2 ans, est devenu l'"idole des médias", en tout cas l'idole du Point : "nos documentaliste cherchent encore une telle trajectoire dans l'histoire de la Ve République" (sic), "sa facilité en politique en agace plus d'un", car lui "a été élu" (heuuu oui à Neuilly où la droite fait 90% !). C'est "un nom, une marque, un héritage, un symbole", "Il a pour lui l'air du temps", "Moderne, en phase avec le société, au fait des tendances"... Outch, n'en jetez plus, ce serait trop !

Mais le Point ne s'arrête pas là et le décrit artiste ("il joue de la guitare et du piano") et sportif ("il a le biceps stalonien"). On apprend au détour d'un enième paragraphe flatteur que Jean Le Grand "joue au foot de rue avec des "gars" de Puteaux". Et beh !
En visite à Asnières, il rencontre des jeunes "métissés", nous raconte aussi le Point. Il les écoute "comme le médecin considère un malade", puis prend la parole "bateleur", "faussement naturel" et "la salle est conquise". Le Point lui prédit donc un grand avenir : les Hauts-de-Seine aujourd'hui "et la France demain" !
L'auteur de cet article, Saïd Mahrane, l'a-t-il écrit au second degré ? On l'espère... pour lui, pour le Point et pour le métier de journaliste.

Avez-vous vu le nouveau palais de Jojo ?

"Un nouveau duo historique, Maurcie Chevalier rencontre Melizo et entonnnent ce nouveau refrain populaire ou populiste. Le nouvel hymne local. Après "il fait bon vivre à Puteaux", voici l'hymne au Palais..." .

Un peu d'humour sur le "palais" de la médiathèque de Puteaux, dont le prix s'est envolé, au fur et à mesure de sa construction.

(photo : Flickr)

Publié sur le blog du MoDem de Puteaux :

Dimanche dernier, j'étais sur le marché de Puteaux. Le Mouvement européen était là pour rappeler que le 7 juin nous élisons nos parlementaires européens. "Votez pour qui vous voulez, mais votez. L'Europe est une démocratie", ont rappelé aux putéoliens les militants locaux du ME.

J'ai noté avec regret qu'à 3 semaines du scrutin, les partis politiques étaient absents ce dimanche sur le marché. Au niveau national, la campagne est toute aussi peu animée. PS et UMP ne semblent pas avoir grand chose à dire. Si... ils sont d'accord sur une chose : le MoDem est l'ennemi n°1, le méchant ; il vote toujours mal à Strasbourg ; il est ultra libéral pour le PS et quasi gauchiste révolutionnaire pour l'UMP. Accusations qui montrent que le Mouvement Démocrate de François Bayrou représente bien la 3e voie souhaitée par la majorité des Français !

"Le MoDem n'a pas de programme", disent encore socialistes et sarkozystes. Affirmation mensongère : Le Mouvement Démocrate a des choses à dire sur l'Europe (document pdf). La construction européenne est au coeur de son logiciel. L'Europe s'est faite autour de la social-démocratie et de la démocratie-chrétienne qui sont dans ses gènes. Les centristes n'ont jamais diabolisé l'Europe, comme l'ont fait régulièrement conservateurs et souverainistes de droite ou de gauche. Les militants MoDem peuvent être fiers du travail effectués par leurs élus à Strasbourg. Ce sont des parlementaires actifs, reconnus et qui agissent dans l'intérêt commun.

François Bayrou vient de publier "Abus de pouvoir". Parce qu'il y dénonce la politique de Nicolas Sarkozy, ses accusateurs affirment qu'il présidentialise la campagne européenne. C'est vrai, remarquez bien, qu'eux ne le font pas ! :) Je vous recommande la lecture de ce livre. Il a confirmé en moi l'idée que François Bayrou est celui qui incarne actuellement l'alternance la plus réaliste à Nicolas Sarkozy. Il représente donc l'espoir. Et d'espoir, nous avons tant besoin en cette période de crise. C'est lui qui nous fera nous mobiliser pour dépasser ce moment dificile.

Le dimanche 7 juin, j'irai voter, sûr de mon vote et confiant en l'avenir.

Christophe Grébert
Conseiller municipal MoDem de Puteaux

Le député-maire UMP de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, touche plus d'indemnités de mandat que le maire de Paris, Bertrand Delanoë ! C'est l'une des choses que l'on apprend ce mois-ci dans le magazine Capital, qui publie une enquête sur "Les vrais revenus de nos élus".

Cumularde, la fille de Charles Ceccaldi-Raynaud s'est accordée le maximum autorisé par la loi : 9.730 euros par mois pour ses 2 fonctions de députée  de Puteaux-Neuilly et de mairesse de Puteaux.
A cette somme, il faut ajouter 5.837 euros mensuels de frais de représentation versée par l'Assemblée, pour l'achat de ses robes et autres dépenses personnelles.

Entre les indemnités de mandat et les frais de représentation parlementaire, on dépasse déjà les 15.000 euros mensuels. Mais ce n'est pas tout...

Il faut aussi compter 9.021 euros mensuels versés par l'assemblée pour le paiement de collaborateurs. Il est très courant que les parlementaires salarient des membres de leur famille ou ceux de leurs colistiers. C'est le cas du fils de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, Vincent Franchi, qui est assistant du sénateur Jean-Pierre Fourcade à Boulogne-Billancourt. Le petit-fils de Charles Ceccaldi cumule ces indemnités d'assistant avec celles de maire-adjoint de Puteaux chargé de la culture. Charles Ceccaldi, de son côté, demeure conseiller général de Puteaux. 3 générations d'une même famille payées par la collectivité !

A ces indemnités et frais de collaborateurs, il faut ajouter également toute une série d'avantages en nature : Joëlle Ceccaldi-Raynaud, en tant que maire, dispose en permanence de voitures avec chauffeurs. Elle dispose également à l'Hôtel-de-ville d'une salle à manger personnelle, avec du personnel municipal mis à sa disposition. Le budget "frais de bouche" du maire n'étant pas détaché du reste des dépenses de la cuisine municipale, celui-ci peut rester des plus flous. Ce que nous pouvons regretter.

En réalité, le problème n'est pas le montant des indemnités versés à Joëlle Ceccaldi-Raynaud. Dans le fond, beaucoup de patrons touchent beaucoup plus que cela. Et Puteaux, avec ses 42.000 habitants et ses 250 millions d'euros de budget, représente une charge de travail et une responsabilité importante. Le problème est qu'en cumulant les fonctions de maire et de députée, je ne suis pas certain que Joëlle Ceccaldi-Raynaud assure correctement son job. Pour dire vrai, je ne crois pas du tout que Joëlle Ceccaldi soit un bon maire et encore moins un bon député : absente de l'assemblée, peu présente dans la ville... elle survole les dossiers et ne sait pas répondre aux questions de l'opposition en séance du conseil municipal.
Je suis résolument contre le cumul. Avant la campagne municipale, je m'étais engagé à n'être que maire de Puteaux si j'étais élu. Je maintiens cet engagement pour l'avenir.
Christophe Grébert
Conseiller municipal MoDem de Puteaux