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septembre 2008

Conseil du 15 septembre 2008 (2) : l'ouverture du cinéma municipal de Puteaux est repoussé à fin janvier 2009

Publié sur www.grebert.net :

2237425868_4171ae5eddLors du conseil municipal de Puteaux du 15 septembre 2008, les élus étaient appelés à se prononcer sur l'attribution des différents marchés pour l'aménagement intérieur du cinéma municipal au "palais" de la médiathèque : peinture, revêtements, électricité, plomberie, fauteuils, équipement de projection... Au total, les dépenses se montent à 1.781.000 euros TTC.

Ce chiffre appelle de la part du groupe "Alternance Puteaux" plusieurs remarques :
- ce montant est-il définitif ou continuerons-nous à voir s’égrener de nouvelles dépenses, « pièce par pièce », pour le "palais" de la médiathèque ?
- pourquoi l’ensemble de l’investissement de ce "palais" n’a-t-il pas été globalisé, permettant une plus juste appréciation du rapport entre l’argent investi et les avantages à en tirer pour les Putéoliens ? Cette méthode de segmentation des coûts est-elle transparente ? Nous avons l’impression qu’elle permet de « faire passer » en douceur des montants qui, s’ils avaient été exposés dans leur globalité, auraient été considérés comme disproportionnés.
- Pour le cinéma, quels sont les coûts de fonctionnement qui vont en découler ?
- les recettes d’exploitation couvriront-elles au moins les dépenses de fonctionnement ?
- les questions de concurrence avec d’autres salles de l’environnement local (la Défense notamment) qui avaient été évoquées à un moment ont-elles été complètement réglées ?

Sur le plan de la vie de Puteaux, nous nous réjouissons de la nouvelle d’un cinéma de proximité ; sur le plan de la sincérité, nous condamnons des investissements artificiellement découpés et, comme en d’autres occasions, pensons que notre vision de l’investissement pour le bien commun à Puteaux passe toujours par une dimension superlative.
Nous pensons que l’ensemble des dépenses de l’îlot Montaigne (médiathèque et cinéma) auraient pu être conçus de façon tout aussi efficace sans la mégalomanie que la ville développe dans chacun de ses projets. D’autant plus qu’une chose est d’investir, autre chose est de gérer les coûts de fonctionnement ensuite.

Dans sa "réponse", Joëlle Ceccaldi-Raynaud ne répond en fait à rien et rejette toutes nos remarques. Le maire affirme que le montant des dépenses pour la médiathèque est indiqué au moment de la présentation du budget primitif, dans les "autorisations de programmes", et que nous n'avons qu'à nous y reporter. Or, pour le "palais" de la médiathèque, ce montant a doublé depuis le début du chantier en 2004 !

De 16 millions d'euros en 2004, on est en effet passé en mars 2007 à plus de 30 millions d'autorisation de programme :

Autorisationprogramme2007
(extrait de la présentation du budget primitif de Puteaux, "les autorisations de programme", mars 2007)

Où est la sincérité des chiffres présentés par la majorité UMP de Puteaux ?

Enfin, le maire nous apprend que l'ouverture de ce cinéma, prévue initialement l'année dernière, est encore repoussée. Après fin juin, fin septembre et fin décembre, Joëlle Ceccaldi-Raynaud évoque à présent une ouverture "fin janvier 2009".

Sur cette question du conseil, le groupe "Alternance Puteaux" décide de s'abstenir : nous ne pouvons valider une nouvelle dépense, alors qu'aucune réponse à nos questions -notamment sur le coût de fonctionnement de ce cinéma- ne nous est apportée. C'est le b-a-ba de toute bonne gestion. Surtout qu'il s'agit là d'argent public.

Christophe Grébert
Conseiller municipal MoDem de Puteaux

(photo : Flickr)


Charles et Joëlle Ceccaldi-Raynaud convoqués pour "escroquerie" devant le Tribunal de Nanterre

Tribunalnanterre_1L'actuel et l'ancien maire UMP de Puteaux (Hauts-de-Seine), Joëlle et Charles Cecaldi-Raynaud, étaient convoqués cet après-midi devant le tribunal de Nanterre. Le responsable d'une société qui a assuré pendant une dizaine d'années l'entretien et la fourniture de matériel pour les cuisines municipales de Puteaux a saisi la justice pour récupérer 20.000 euros que la commune refuse de lui payer. Le conflit entre cette entreprise et la municipalité remonte a il y a plus de 10 ans : c'est la fameuse affaire des casseroles. Ce chef d'entreprise accuse notamment Charles et Joëlle Ceccaldi-Raynaud d'escroquerie et de faux témoignage, en ayant fait réaliser par la ville puis manipulé un audit afin de ne pas régler ses factures. Dans sa plainte, ce patron explique qu'on lui a demandé de créer différentes sociétés. Il s'agissait, selon lui, de fractionner les marchés pour que la municipalité n'ait pas à lancer des appels d'offres publics.
A l'audience, aujourd'hui, Joëlle Ceccaldi-Raynaud était représentée par un avocat (ses frais de défense sont pris en charge par la municipalité : une décision votée le 9 juillet par la majorité et sur laquelle je me suis abstenue), mais Charles Ceccaldi-Raynaud n'était ni présent, ni représenté. Le présidence a fixé au 10 février 2009 l'audience contradictoire. Cette fois, l'ancien maire, principal témoin de cette affaire, sera-t-il là ?

(photo : monputeaux.com)


Conseil du 15 septembre 2008 (1) : "Faire du ski à Bamako, c'est difficile", ironise Joëlle Ceccaldi-Raynaud

Publié sur www.grebert.net :

Suede5Lors du conseil municipal de Puteaux, le 15 septembre, les élus étaient appelés à se prononcer sur les marchés des séjours destinés aux jeunes pour les prochaines vacances d'hiver. Un voyage en Suède, réservé aux 15/17 ans, est prévu pour un coût unitaire de 2.416 euros. Les parents en prendront en charge 1 tiers, soit 805 euros, la ville finançant le reste, soit 1.611 euros. Assurément, il s'agira d'un beau voyage ! Il est présenté par la majorité comme un "sejour culturel et de glisse".

En conseil, le groupe "Puteaux Alternance" s'est félicité que la situation financière exceptionnelle de Puteaux puisse contribuer à offrir aux jeunes, en particulier à ceux qui ne seraient pas partis sans cette offre, des tels voyages. Cependant, nous avons souhaité une différence plus marquée entre séjours sportifs et séjours culturels. Selon nous, les séjours sportifs d’hiver devraient se dérouler en France, qui a un patrimoine d’infrastructures exceptionnel, afin de faire, pour le même coût, partir plus de jeunes ! Quant aux voyages culturels, nous souhaiterions qu'ils s'inscrivent dans les réseaux de jumelage et de coopération.

A la suite de notre intervention, le maire UMP Joëlle Ceccaldi-Raynaud a eu pour seule remarque "Faire du ski à Bamako*, c'est difficile".

Christophe Grébert
Conseiller municipal MoDem de Puteaux

(* Bamako est la capitale du Mali, où Puteaux a une ville jumelle, Kati)

(photo : Suède)