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Sur son blog, Charles Ceccaldi-Raynaud affirme que le Centre d’action sociale de Puteaux s'apprête à verser 360 euros au "chauffeur du maire". Joëlle Ceccaldi-Raynaud aura éventuellement à commenter cette affirmation.

Plus généralement, cela pose le problème des aides financières distribuées par le Centre d'Action sociale de Puteaux placé sous la présidence du maire. J'ai pu consulter des listes sur lesquelles apparaissent des dizaines et des dizaines de noms suivis de montants plus ou moins importants... parfois quelques dizaines d'euros, parfois plusieurs centaines d'euros.

La maire distribue ainsi plusieurs milliers d'euros chaque mois à des personnes sans avoir à justifier publiquement du motif de ces aides. Les administrateurs du centre social ne sont pas plus tenus informés : de fait, ils approuvent ces listes sans savoir qui sont ces personnes et ce qui motive la ville à vouloir leur venir financièrement en aide.

J'imagine que ces aides prélevées sur le budget municipal, donc sur nos impôts, sont justifiées. Mais je suis tout de même mal à l'aise, car qui peut nous l'assurer ?

J'ai reçu il y a quelques mois le mail d'un Putéolien m'informant qu'après avoir écrit au maire pour se plaindre d'avoir eu un PV, il avait reçu un chèque du Centre d'action sociale correspondant au montant de son amende ! Ce monsieur, qui n'avait rien demandé et qui avait les moyens de payer son PV, fut si étonné de la méthode qu'il m'informa de cette histoire.

Etait-ce une aide sociale vraiment indispensable ? ou bien un simple acte clientéliste ? Si ce monsieur n'avait pas été inscrit sur les listes électorales aurait-il reçu ce chèque ?

Comment rendre les choses plus transparentes, tout en préservant la nécessaire confidentialité liée à ce type d'aide ? Une première idée : nommer un membre de l'opposition au conseil d'administration du centre d'action social. 2e idée : informer véritablement le conseil d'administration en motivant chaque aide.