Logement et handicap : chez la famille Madani, à Puteaux
jeudi 05 juillet 2007
La famille Madani est arrivée à Puteaux en 1974. Le couple a élevé 5 enfants dans un studio de 25 m2, square Léon Blum ! Aujourd'hui, le père (sur la photo à côté de son fils Ali) est très gravement malade. Invalide à 80%, il ne peut pratiquement plus se déplacer. Son logement, à l'étage sans ascenseur, n'est pas du tout adapté à son handicap. De toute façon, le propriétaire souhaite récupérer le studio et la famille risque de se retrouver à la rue.
Cette famille est plus que prioritaire pour obtenir un logement HLM. Pourtant, rien n'arrive de l'Office de Puteaux et le désespoir gagne.
De multiples démarches ont été entreprises. Les dossiers ont été transmis à qui de droit. La famille, qui a toujours habité à Puteaux, souhaite rester dans notre ville : le père y a son médecin, les enfants sont nés ici. Ils travaillent et peuvent payer un loyer.
Madame Joëlle Ceccaldi-Raynaud, députée-maire UMP de Puteaux, que comptez-vous faire pour cette famille putéolienne ? Voici un cas urgent, que vous avez les moyens de résoudre.
LETTRE ADRESSEE PAR ALI AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, NICOLAS SARKOZY :
Monsieur le Président de la République,
J'habite à Puteaux depuis ma naissance, il y a 23 ans, avec mes parents et mes frères et soeurs. Nous vivons dans un logement de 25m2. Une procédure d'expulsion est en cours, car le propriétaire désire reprendre son appartement.
Mon père est reconnu par la CDAPH invalide à 80% avec besoin d'accompagnement. Ma mère s'occupe de lui et du coup ne peut plus travailler.
Malgré nos demandes de logements depuis 20 ans, nous n'obtenons que des promesses.
Que dois-je faire pour ne pas être à la rue avec ma famille ?
Nous sommes 3 enfants qui travaillons et j'ai encore une soeur scolarisée.
Nous sommes Français d'origine marocaine. Vous pronez l'intégration. C'est ce que nous désirons être : une famille normale et intégrée.
Nous les enfants sommes en mesure de payer un loyer.
J'en appelle à votre aide, afin de pouvoir avoir un toit sur nos têtes.
Avec mes remerciements les plus sincères et dévouées,
Ali Madani
(photo : Christophe Grébert sur Flickr)