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novembre 2006

Joëlle Ceccaldi-Raynaud aurait diffamé 2 Putéoliens lors du dernier conseil municipal

2 Putéoliens réclament -coup sur coup- un droit de réponse au député-maire UMP de Puteaux. Lors du dernier conseil municipal, le 7 novembre, Joëlle Ceccaldi-Raynaud a tenu sur eux des propos qu'ils estiment diffamatoires.

- La première personne, Saïd Berkennou, est un ancien employé de la mairie :

"Monsieur Berkennou, a déclaré Joëlle Ceccaldi devant l'assemblée municipale, travaillait pour nous (..). Et puis il est venu dire "bah après tout, pourquoi est-ce qu’on a cessé mon contrat" (..) Il voulait certainement voir comment il pouvait toucher quelques deniers (..) De toute façon au tribunal, ça a été très facile pour nous (..)".
Dans son droit de réponse, Monsieur Berkennou précise qu'il a été mis fin à ses fonctions à la ville le 30/06/06 et qu'il a saisi le tribunal administratif le 27/06/2006 "suite à des irrégularités". "A ce jour, le jugement du tribunal administratif n’est pas encore rendu", indique-t-il. "Votre acharnement contre moi et ma famille (ma femme, mon fils et ma sœur) prend la forme d’une discrimination raciale", poursuit-il dans sa lettre adressée au maire.

- La seconde personne est Mme Berlemont, l'ancienne présidente de l'association des commerçants de Puteaux :

En plein conseil municipal, Joëlle Ceccaldi a affirmé que Mme Berlemont avait fermé boutique à la suite de "loyers impayés" !!! En réalité, explique la commerçante dans son droit de réponse, son bail expirait début septembre et elle n'a pas souhaité le renouveler.
Mme Berlemont rappelle par ailleurs que -contrairement aux allégations du maire- elle est bien à l'origine des vide-greniers (le 1er a eu lieu le 10 octobre 1999) et de diverses autres manifestations et estime que "plutôt que de créer une nouvelle association de commerçants (..) pour tirer les lauriers de ce qu'ont fait les prédécesseurs, le maire devrait plutôt reconnaître le travail intensif et bénévole de ces derniers."

Sur son blog, la conseillère municipale socialiste, Nadine Jeanne, annonce que l'opposition demandera lors du prochain conseil, lundi (27 novembre), "que le droit de réponse soit respecté et que les textes des demandeurs soient lus". Par ailleurs, ajoute Nadine Jeanne, "nous demanderons à nouveau que les procès verbaux du conseil retranscrivent fidèlement les propos tenus par tous les intervenants".

Ne nous trompons pas : il s'agit d'un nouvel épisode de la Guerre des Ceccaldi. Mais le plus ironique dans toute cette histoire est que la preuve de ces propos -sinon diffamatoires au moins très incorrects et tendancieux-, tenues en séance publique par Joëlle Ceccaldi-Raynaud, est apportée dans un enregistrement vidéo réalisé et diffusé par un supporter anonyme du maire ! En cas de plainte, ce dernier pourra être amené à fournir son enregistrement vidéo. La justice pourrait donc réclamer son identité à ses fournisseurs et hébergeurs. Tout cela risque de nous offrir quelques nouvelles surprises !
Christophe Grébert


Les "palmiers ventouses" de la rue Jean Jaurès, à Puteaux

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Entre 2 palmiers de la rue Jean Jaurès à Puteaux, il y a tout juste assez de place pour garer un scooter ou ranger sa poubelle. Finalement, cet aménagement n'arrange personne : ni les riverains qui ne peuvent plus stationner, ni les commerçants qui ne peuvent plus se faire livrer, ni les éboueurs qui slaloment entre les bacs verts pour récupérer les bacs jaunes et gris... Et esthétiquement, ce n'est même pas une réussite.
Je ne comprendrais jamais pourquoi la mairie a aménagé des places de stationnement pour les neutraliser aussitôt en y plaçant ces palmiers. Pourquoi, à ce moment là, n'avoir pas fait des trottoirs plus larges ? Quand ces palmiers ont été installés, les commerçants - qui n'avaient pas été prévenus par la mairie- pensaient qu'ils resteraient là quelques semaines seulement. Mais malheureusement nous ne sommes pas à un aménagement incohérent près dans notre commune !

(photo : Christophe Grébert sur Flickr)


La section socialiste de Puteaux demande l'exclusion de Georges Frêche

Sachons balayer devant notre porte. Jeudi soir, les militants socialistes de Puteaux ont voté une motion réclamant l'exclusion de Georges Frêche, le président de la région Languedoc Roussillon, après ses propos racistes sur l'équipe de France de football.
"Il n’y a pas de Français « noirs », « jaunes », « blancs » ou de quelque autre couleur. Il n’y a que des citoyens français, tous égaux, et dont la diversité constitue la richesse de notre pays", rappelle la section PS de Puteaux.

Une pétition a également été mise en ligne par un militant nantais.


Bataille des Ceccaldi pour le contrôle de l'Office HLM de Puteaux

Voici un nouvel épisode de la "Guerre des Ceccaldi" : sur son blog, le conseiller général UMP de Puteaux et président de l'Office HLM de Puteaux, Charles Ceccaldi-Raynaud, accuse sa fille, la députée-maire UMP de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, de mener une campagne de "propagande téléphonique (..) en vue du scrutin pour la désignation des Représentants des locataires H.L.M" :

Un petit groupe de fonctionnaires, affirme Charles Ceccaldi-Raynaud, passe son temps à téléphoner aux locataires, au profit de la liste municipale, composée principalement d’employés municipaux. Ce procédé par appels téléphoniques est très contesté. Si vous recevez un appel à ce sujet, demandez le nom de la personne qui vous parle, ainsi que le numéro sur lequel elle appelle. Vous seriez bien aimable de m’aviser de cet appel. Madame le Maire qui est en train de détruire la Mairie voudrait également détruire l’Office d’H.L.M. Vous n’avez pas d’ordre à recevoir de la Mairie, ni de quiconque. Refusez de suivre des recommandations étrangères qui portent atteinte à votre dignité. Vous voterez comme vous le souhaitez, selon votre conscience.

Quelle histoire ! Il faut dire que les HLM de Puteaux représentent un enjeu important, en terme électoral et clientéliste. L'Office de Puteaux est l'un des plus importants d'Ile-de-France, avec environ 5.000 logements. Il loge 1 famille putéolienne sur 4. Une partie de ces locataires sont aussi des employés municipaux (il y a 2.000 employés municipaux à Puteaux pour 40.000 habitants) et leurs familles. A l'arrivée, 1 électeur sur 3 à Puteaux est logé ou employé par la mairie, et parfois les 2 en même temps !
Christophe Grébert