Joëlle Ceccaldi-Raynaud aurait diffamé 2 Putéoliens lors du dernier conseil municipal
samedi 25 novembre 2006
2 Putéoliens réclament -coup sur coup- un droit de réponse au député-maire UMP de Puteaux. Lors du dernier conseil municipal, le 7 novembre, Joëlle Ceccaldi-Raynaud a tenu sur eux des propos qu'ils estiment diffamatoires.
- La première personne, Saïd Berkennou, est un ancien employé de la mairie :
"Monsieur Berkennou, a déclaré Joëlle Ceccaldi devant l'assemblée municipale, travaillait pour nous (..). Et puis il est venu dire "bah après tout, pourquoi est-ce qu’on a cessé mon contrat" (..) Il voulait certainement voir comment il pouvait toucher quelques deniers (..) De toute façon au tribunal, ça a été très facile pour nous (..)".
Dans son droit de réponse, Monsieur Berkennou précise qu'il a été mis fin à ses fonctions à la ville le 30/06/06 et qu'il a saisi le tribunal administratif le 27/06/2006 "suite à des irrégularités". "A ce jour, le jugement du tribunal administratif n’est pas encore rendu", indique-t-il. "Votre acharnement contre moi et ma famille (ma femme, mon fils et ma sœur) prend la forme d’une discrimination raciale", poursuit-il dans sa lettre adressée au maire.
- La seconde personne est Mme Berlemont, l'ancienne présidente de l'association des commerçants de Puteaux :
En plein conseil municipal, Joëlle Ceccaldi a affirmé que Mme Berlemont avait fermé boutique à la suite de "loyers impayés" !!! En réalité, explique la commerçante dans son droit de réponse, son bail expirait début septembre et elle n'a pas souhaité le renouveler.
Mme Berlemont rappelle par ailleurs que -contrairement aux allégations du maire- elle est bien à l'origine des vide-greniers (le 1er a eu lieu le 10 octobre 1999) et de diverses autres manifestations et estime que "plutôt que de créer une nouvelle association de commerçants (..) pour tirer les lauriers de ce qu'ont fait les prédécesseurs, le maire devrait plutôt reconnaître le travail intensif et bénévole de ces derniers."
Sur son blog, la conseillère municipale socialiste, Nadine Jeanne, annonce que l'opposition demandera lors du prochain conseil, lundi (27 novembre), "que le droit de réponse soit respecté et que les textes des demandeurs soient lus". Par ailleurs, ajoute Nadine Jeanne, "nous demanderons à nouveau que les procès verbaux du conseil retranscrivent fidèlement les propos tenus par tous les intervenants".
Ne nous trompons pas : il s'agit d'un nouvel épisode de la Guerre des Ceccaldi. Mais le plus ironique dans toute cette histoire est que la preuve de ces propos -sinon diffamatoires au moins très incorrects et tendancieux-, tenues en séance publique par Joëlle Ceccaldi-Raynaud, est apportée dans un enregistrement vidéo réalisé et diffusé par un supporter anonyme du maire ! En cas de plainte, ce dernier pourra être amené à fournir son enregistrement vidéo. La justice pourrait donc réclamer son identité à ses fournisseurs et hébergeurs. Tout cela risque de nous offrir quelques nouvelles surprises !
Christophe Grébert