Charles Ceccaldi-Raynaud dénonce le "désordre permanent" au conseil municipal de Puteaux
mercredi 08 novembre 2006
Nouvel acte de la "Guerre des Ceccaldi" ! Le toujours 9e maire-adjoint et conseiller général UMP de Puteaux, Charles Ceccaldi-Raynaud a publié un communiqué sur son site dans lequel il dénonce le "désordre permanent" au conseil municipal présidé par... sa fille, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, députée-maire UMP, suppléante de Nicolas Sarkozy à l'Assemblée nationale :
"Le Conseil Municipal en absence du Maire s’est réuni le 19 Octobre 2006.
Comme il a été souvent indiqué, le désordre régnait partout.
Le Maire n’avait pas présenté d’excuses. Elle explique son absence par une opération subie par sa fille, au même moment. Tous nos souhaits de bonne santé pour Emilie.
Ce Conseil Municipal nous aura appris que Madame le Maire a écrit à l’avocat de la Ville, payé évidemment par la Ville, pour lui demander si la tribune pouvait être autorisée à filmer le Conseil.
Cette lettre constitue une preuve de l’incompétence du Maire intérimaire.
Ce n’est un avocat dont la parole n’engage que lui-même, qui peut donner réponse à une pareille question, mais c’est le Préfet.
Confondre un avocat et le Préfet, c’est dire le désordre qui règne dans l’esprit agité du Maire.
On a également appris que Madame le Maire a demandé à un autre avocat, une consultation sur la procédure des comptes de campagne. La Ville devra payer des honoraires, alors qu’il suffisait de lire le Code Electoral et les nombreuses études réalisées par des Professeurs de haut niveau.
On se demande à cette occasion, à quoi sert le service juridique de la Ville, alors qu’il ne peut répondre à aucune question.
Quand aux Adjoints et Conseillers Municipaux béni oui-oui, on comprend que leur mission n’est pas de répondre sur des sujets dont ils ne savent rien, mais simplement de dire oui.
Quand on voit ce cercle de nullité, qui ose s’intituler Conseil Municipal, on comprend le désordre extravagant, qualifié de mascarade par une élue locale.
Enfin, la tribune était envahie de policiers nationaux pour faire taire les opposants.
Madame le Maire ignore évidemment que la police de la séance, relève du Maire et non pas du commissaire, aussi séduisant soit-il à ses yeux. Le commissaire ne peut répondre que sur réquisition. Or, il n’y avait pas de réquisition.
Il ne faut pas confondre le Préfet, le Maire, le Commissaire, l’Archevêque, comme étant susceptibles de venir au secours, quand on est complètement perdue sur les flots mouvants de l’ignorance.
A une élue de l’opposition, qui lui signalait la désespérance d’un homme dormant dehors, elle a répondu : "si vous avez tant de compassion, logez-le chez vous".
Cette réplique cinglante, au plus haut niveau de la méchanceté, démontre la férocité dont est capable Madame CECCALDI-FRANCHI, alors qu’elle fait la loi dans la Commission d’Attribution des Logements.
Le Métier de Maire est un métier de dévouement et de compassion exempts de mépris pour quiconque.
Ayant moi-même subi une opération suite à une fracture, dans cette période, je n’ai pu assister au Conseil Municipal du 7 novembre 2006. Ce petit accident n’a pu que renforcer ma détermination de libérer Puteaux de la chape dictatoriale qui pèse sur la Ville.
Charles CECCALDI-RAYNAUD"
Il est terrible de lire de telles phrases écrites par un père contre sa fille. Il est aussi risible de lire ces phrases sous la plume d'un homme qui a fait régner la peur sur la ville durant plusieurs décennies. Enfin, nous constatons à nouveau le "2 poids, 2 mesures" de Joëlle Ceccaldi-Raynaud : la maire de Puteaux poursuit MonPuteaux.com pour diffamation, alors que je ne diffame personne (je me contente d'exposer des faits), mais ne fait rien contre Charles Ceccaldi-Raynaud, qui lance sur son site des accusations extrèmement graves sur la ville et son exécutif.
Christophe Grébert