Franck Confino, l'ancien directeur de la communication de la mairie de Puteaux, n'assume pas
mercredi 30 août 2006
Que n'ai-je pas osé faire ! Dans une note publiée sur MonPuteaux.com, j'annonce que Franck Confino, l'ancien directeur de la communication de la mairie UMP de Puteaux, a démissionné de son poste pour créer une agence de conseil en communication territoriale, Adverbia.
Il demande un "droit de réponse" que je publie, en retirant quelques phrases d'introduction de son mail qui n'avait rien à voir avec le sujet de la note. En gros, il m'expliquait m'avoir envoyé un message par erreur à la suite d'un problème de messagerie. Un enseignant dirait "hors sujet" et le "hors sujet" nuit à la compréhension de celui-ci !
Aussitôt, c'est un déchaînement de commentaires... de Monsieur l'ex-directeur lui même, mais aussi de ses amis et associés (15 commentaires sont publiés en quelques heures). Ils crient à la "censure". Mis face à ses responsabilités, Franck Confino, ne retenant aucune leçon du passé, ne trouve pour toute reponse que cette attaque. Manière de noyer le poisson pour ne pas répondre au vrai sujet de ma note.
Mais les faits sont têtus : oui, c'est bien sous sa direction que le service communication de la mairie UMP de Puteaux a détourné une publicité de l'association de lutte contre le sida AIDES pour faire la promotion du maire, c'est bien sous sa direction que le journal municipal "Puteaux Infos" a publié jusqu'à 45 photos (!) du maire Joelle Ceccaldi-Raynaud faisant les choux gras du Canard Enchaîné, c'est bien sous sa rédaction-en-chef (titre usurpé puisqu'il n'est pas journaliste) que "Puteaux Infos" a publié des photos volées d'une conseillère municipale d'opposition. J'en passe et des meilleures.
Une responsabilité que Franck Confino n'assume plus du tout, puisque sur sa présentation, sur le site de sa société, la ville de Puteaux devient "une municipalité des Hauts-de-Seine" et le mensuel "Puteaux infos" devient "un magazine territorial" sans plus de précision ! Je passe sur le terme de "journaliste" qui est encore une fois usurpé, puisque lorsqu'on travaille pour un journal municipal, on n'a pas le droit à la carte de journaliste.