Procès "Grébert contre les Ceccaldi-Raynaud" : délibéré au mardi 5 septembre
URGENT : L'UDF MET "SOUS TUTELLE" LA SECTION DE PUTEAUX. ANNE-MARIE AMSELLEM DÉMISSIONNÉE

Procès : "Les épines du maire après les roses du blogueur" (Libération)

Libération a publié ce matin un compte rendu du procès "Christophe Grébert contre Charles et Joëlle Ceccaldi-Raynaud" devant le Tribunal correctionnel de Nanterre. Extrait :

(..) Christophe Grébert, à l'homosexualité assumée, est blessé. Lui qui avait jusqu'alors tout subi sans broncher ­ les humiliations publiques, les menaces sur son répondeur, les insultes homophobes, l'interdiction d'accéder au conseil municipal ­ décide de porter plainte pour diffamation par insinuation à l'encontre de l'ancien maire mais aussi contre sa fille, Joëlle, responsable du contenu du site officiel de la ville. «Etre obligé de porter plainte contre son maire, son député, son sénateur, son conseiller général, car Charles et Joëlle Ceccaldi-Raynaud cumulent ces fonctions, ce n'est pas facile,est-il venu dire hier à la barre du tribunal. C'est la première fois de ma vie que je porte plainte mais c'est la suite d'une série d'attaques homophobes de la part de certains à la mairie.»Comme ce jour, où, à l'occasion d'une cérémonie pour tirer les rois, Charles Ceccaldi-Raynaud lui lance: «Vous êtes un mauvais, un frustré, et votre homosexualité aggrave les choses. » (..)

D'AUTRES ARTICLES ONT ETE PUBLIES

- Dans le Parisien des Hauts-de-Seine :

Une nouvelle confrontation judiciaire a opposé, hier à Nanterre, le maire (UMP) de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, et son premier adjoint de père à l'opposant blogueur, Christophe Grébert. Le créateur du site monputeaux.com, seul présent à l'audience de la 14 e chambre correctionnelle, avait lancé les hostilités en portant plainte pour « diffamation » contre les deux élus, en 2004. Dans la ligne de mire, des propos de Charles Ceccaldi-Raynaud publiés sur le site Internet de la ville à la suite d'un différend entre Grébert et lui-même. Selon la partie civile, l'ancien maire de Puteaux aurait insinué que le journaliste avait des penchants pédophiles (..).

- L'AFP a diffusé une dépêche :

(..) Le différend opposant M. Grébert, animateur du site monputeaux.com à ces derniers remonte au 15 janvier 2004, lorsqu'il a croisé Charles Ceccaldi-Raynaud dans la rue, accompagné de deux policiers municipaux. Il a alors selon son récit été "bloqué manu militari contre un arbre" par ces agents, qui l'avaient brièvement interpellé. Un mois après l'incident, le site de la mairie avait publié une lettre de Charles Ceccaldi-Raynaud affirmant que la police n'avait pas voulu contrôler le provocateur "mais son appareil photographique". "L'intéressé possède la fâcheuse habitude de photographier les enfants et de les approcher sans l'autorisation des parents", ajoutait-il (..).

A LIRE SUR LE WEB :

- Café Pédagogique
- TéTu.com
- Le Vésinet
- Illico

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