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mars 2006

URGENT : Joëlle et Charles Ceccaldi-Raynaud convoqués au Tribunal le mardi 4 avril : le maire de Puteaux et l'ex-sénateur des Hauts-de-Seine sont poursuivis pour diffamation

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Les rôles s'inversent... Après le procès "Mairie de Puteaux contre MonPuteaux", voici le procès "Christophe Grébert contre Charles et Joëlle Ceccaldi" : Le mardi 4 avril, Charles Ceccaldi-Raynaud, conseiller général de Puteaux et ancien sénateur des Hauts-de-Seine, et sa fille Joëlle Ceccaldi-Raynaud, députée-maire de Puteaux, comparaîtront devant la 14e chambre correctionnelle du TGI de Nanterre pour diffamation.

Ce procès fait suite à mon interpellation par la police municipale de Puteaux, le 15 mai 2004.
Mon crime -affirme dans un premier temps la mairie de Puteaux- a été d'avoir photographié des fleurs dans le parc municipal.

Dans les heures qui suivent, mon interpellation fait le tour de l'internet : "Un blogueur français arrêté parce qu'il blogue", titre notamment un site américain. A partir de cet instant, l'audience de mon blog explose et mon référencement dans les moteurs de recherche fait un bond en avant.

Libération publie un article "Opposant amateur de roses s'abstenir".

En juin 2004, le préfet des Hauts-de-Seine, Michel Delpuech, annonce qu'il a demandé une enquête au directeur départemental de la sécurité publique des Hauts-de-Seine.

Le 16 juin 2004, Le Parisien des Hauts-de-Seine s'interroge : "La police municipale de Puteaux a-t-elle franchi la ligne jaune ?".

Le surlendemain, toujours Le Parisien annonce que Charles Ceccaldi-Raynaud, alors sénateur des Hauts-de-Seine, contre attaque : il a envoyé une lettre au préfet pour se plaindre de l'enquête en cours :

"La police municipale n'a procédé à aucun contrôle d'identité de l'intéressé, qu'elle connaît fort bien », écrit l'élu. « Il a été établi que ce n'est pas le provocateur que la police municipale a voulu contrôler, mais son appareil photographique », ajoute Charles Ceccaldi-Raynaud, affirmant que l'animateur du site monputeaux.com aurait l'habitude de photographier à Puteaux des personnes sans leur autorisation".

Le journaliste du Parisien a en réalité modifié le passage pour ne pas tomber sous le coup de la diffamation. Charles Ceccaldi a en fait écrit que j'ai l'habitude de photographier... les enfants (!).
Cette lettre est diffusée sur le site officiel de la mairie : Je demande aussitôt à un huissier d'en faire le constat.

Dans la foulée de mon interpellation, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux, a signé un arrêté municipal qui, en substance, interdit à toute personne "de prendre des photos d'enfants dans les locaux communaux" ou lors "d'événements festifs" ou de "promenades" dans tous les lieux municipaux, comme les parcs, les jardins, les équipements sportifs, les centres d'animations et culturels, ...

Sur la base de ces éléments, et d'autres encore, j'ai déposé plainte pour diffamation contre Charles Ceccaldi-Raynaud, auteur de la lettre ouverte au préfet des Hauts-de-Seine, et contre Joëlle Ceccaldi-Raynaud, responsable en tant que maire du site municipal de Puteaux sur lequel cette lettre a été publiée.

L'audience aura donc lieu le mardi 4 avril à partir de 13H30 devant la 14e chambre du Tribunal correctionnel de Nanterre.

Christophe Grébert