Previous month:
février 2006
Next month:
avril 2006

mars 2006

La mairie de Puteaux dépense plus de 44.000 euros pour attaquer MonPuteaux.com en justice

La section locale du Parti socialiste vient de publier un intéressant récapitulatif des dépenses engagée par la ville de Puteaux dans les procès contre MonPuteaux.com. Cela représente déjà plus de 44.000 euros en notes d'huissier et d'avocat. Cet argent est prélevé par le maire sur le budget municipal, autrement dit il s'agit de nos impôts.

Extrait :

"Le 4 Juin 2004 Mme Ceccaldi (maire depuis le 22 avril 2004) demandait au conseil municipal de porter plainte contre Christophe Grébert , le journal Le Parisien et Maître Halimi l'avocat de l'employée municipale licenciée dont les propos ont été cités dans l'article.
En effet, le 26 Avril 2004, Christophe Grébert avait cité sur son blog un article du Parisien que la mairie estimait diffamatoire.
Le 17 Mars 2006 la ville de Puteaux a perdu son procès : Christophe Grébert et Le Parisien ont été relaxés. L’avocat de l’employée municipale licenciée qui était cité dans l’article a lui aussi été relaxé.
26.900 € d’honoraires ont été versé par la Ville à Maitre Fédida, un des meilleurs avocats parisiens, et plus de 3.800 € ont été dépensés en frais d’huissier rien que pour le site monputeaux.com".

"(..) le 15 Mai 2004, un peu plus de 15 jours après la publication de l’article citant Le Parisien, Christophe Grébert qui revenait de la roseraie de l’île de Puteaux (où il avait pris des photos) avait été bloqué arbitrairement contre un arbre sur le Bd R. Wallace par un membre de la police municipale de Puteaux. C’est l’intervention de la police nationale qui avait permis de le libérer. Le préfet des Hauts-de-Seine avait d’ailleurs diligenté une enquête sur cette « interpellation ». Charles Ceccaldi, qui était encore sénateur, avait fait savoir au préfet qu’il n’appréciait pas cette démarche. Dans cette lettre il justifiait l’interpellation en y tenant des propos qu’il y a lieu de considérer comme diffamatoire à l’égard de Christophe Grébert. Ce dernier, qui venait tout juste de faire l’objet d’une plainte de la ville, a donc répliqué à ces propos en portant plainte pour diffamation contre Charles Ceccaldi auteur de la lettre et contre Joëlle Ceccaldi responsable en tant que maire du site internet de la ville qui l’avait publiée.

13.843,70 € ont déjà été perçus par Maître Fedida pour défendre Charles et Joelle Ceccaldi-Raynaud (11.960 en Juillet 2005 et 1.883,70 en Janvier 2006)
358,80 € ont été perçus par la SCP Waquet-Farge-Hazan à la suite du pourvoi en cassation contre la décision rendue le 26 octobre 2005 par la Chambre de l'instruction de la Cour d'Appel de Versailles. En effet, Charles et Joëlle Ceccaldi avaient essayé de contester la forme de la plainte pour la rendre irrecevable mais la Chambre de l'instruction de la Cour d'Appel de Versailles ne les a pas suivi d’où ce pourvoi en Cassation".

Merci au PS de Puteaux d'avoir mené cette très utile synthèse. Malheureusement, la maire, Joëlle Ceccaldi, ayant fait appel du 1er jugement, la facture va encore s'allonger !
La majorité UMP de Puteaux n'a-t-elle rien de mieux à faire avec notre argent, l'argent de nos impôts ?
Christophe


Elections internes à l'UMP : "L'heure du test démocratique" (Le Parisien)

Umputeaux_1Le Parisien des Hauts-de-Seine a publié hier un article pour annoncer l'élection interne de samedi (1er avril) à l'UMP de Puteaux. Les militants sont appelés à élire leur représentant local. Un "scrutin exceptionnel", souligne le quotidien :

" (..) plusieurs candidats ; la visite vendredi soir à Puteaux d'Arnaud Teullé, secrétaire de la circonscription Neuilly-Puteaux - qui se faisait rare jusqu'à présent sur cette rive de la Seine ; et une élection présidée samedi par un élu extérieur à Puteaux, en l'occurrence Philippe Juvin, maire de La Garenne et vice-président du conseil général, un proche de Nicolas Sarkozy. Pascal Caumont est le candidat de Joëlle Ceccaldi. Jean-Claude Sans est un militant de base, gaulliste depuis 1970, habitant de Puteaux depuis vingt-cinq ans, qui souhaite, selon les propres mots de sa profession de foi, « donner un nouvel élan à notre section et travailler à créer une vraie démocratie dans nos instances locales » (..) Pour donner toutes ses chances à ce candidat indépendant, les élections doivent se dérouler dans de bonnes conditions : pas de pression sur les militants, forte participation des 700 adhérents, totale discrétion lors du vote (isoloirs...) et transparence pendant le dépouillement. Le choix de Philippe Juvin pour veiller au respect de ces principes de base de la démocratie est un signe fort donné par la fédération UMP des Hauts-de-Seine, présidée par Patrick Devedjian. Les militants ont reçu un courrier signé de sa main pour les encourager à aller voter, à la différence des dernières élections internes à l'UMP (en 2003), où ils avaient reçu une simple lettre de leur circonscription. Les 700 adhérents de la section de Puteaux seront-ils au rendez-vous ? Réponse samedi".

Tout cela sonne déjà comme le début de la fin pour le clan Ceccaldi : Charles n'aurait jamais accepté qu'une élection -"chez lui", "sur son territoire"- soit contrôlée de l'extérieur. C'est en effet un proche de Nicolas Sarkozy qui vient diriger la manoeuvre.
Joëlle cède un peu de son pouvoir clanique dans l'espoir de rester dans le jeu sarkozyste en 2008. Mais le président de l'UMP n'a-t-il pas plutôt décidé de tourner définitivement et totalement la page Ceccaldi à Puteaux. Cette modeste élection interne en est-elle un premier signe ? Les pressions exercées sur 2 candidats pour qu'ils se retirent montrent que Joëlle Ceccaldi n'est plus certaine de rien. Le résultat de Jean-Claude Sans (en photo dans Le Parisien), candidat "non ceccaldiste", sera intéressant à analyser. Il lui suffira de quelques dizaines de voix pour créer un choc énorme, dans une ville où il y a encore quelques mois (du temps du "chef"), pas une seule tête dépassait !
CG


Les frais judiciaires de la ville de Puteaux en février 2006 : plus de 17.000 euros

Comme chaque mois, voici quelques factures d'avocats payées par la ville de Puteaux et présentées lors du conseil municipal de février :

- 1.491,05 euros pour Maître Fricaudet, dans l'affaire "ville de Puteaux contre la société JHL",
- 2.990 euros pour Maître Claude, pour une expulsion au 3-5 rue du Four,
- 591,03 euros pour Maître Benzaken, chargé de la vente des biens de Monsieur D., expulsé du 31 rue Marius Jacotot,
- 185,62 euros + 72,82 euros pour la société Challenge, garde meubles, dans la même affaire.
- 179,40 euros pour la SCP Tuset et Choutet chargée de défendre Charles et Joëlle Ceccaldi-Raynaud,
- 448,50 euros pour Christophe Pichon, avocat, dans le cadre d'un conflit entre la ville et un ancien directeur général des services,
- 2.242,50 euros pour Christophe Pichon, dans le cadre d'un conflit entre la ville et un autre cadre de la mairie,
- 7.445 euros à Christophe Pichon, dans l'affaire "ville de Puteaux contre SEA le Club" (le restaurant de l'île de Puteaux, pour la défense de Gaston Garino, 1er maire adjoint,
- 299 euros pour Christophe Pichon, dans cette même affaire,
- 1.196 euros pour Maître Jean-Michel Treynet dans le cadre d'un conflit entre la ville de Puteaux et des sociétés de La Défense, pour une histoire de plots bloquant le passage, place Pablo Picasso.

TOTAL POUR LE MOIS DE FÉVRIER 2006 : 17.140,92 EUROS


MonPuteaux.com invité des "Grandes Gueules" sur RMC

LesgrandesgueulesJ'étais invité tout à l'heure des "Grandes Gueules" sur RMC, entre 13h et 13h40. L'émission sera bientôt en ligne sur le site d'RMC. Merci à Alain MARSCHALL et Olivier TRUCHOT pour leur accueil !
Une nouvelle fois la grande question, c'était "peut-on tout dire sur internet ?". Oui bien sur, on doit pouvoir tout dire, au nom de la liberté d'expression, principe démocratique entre tous. A partir du moment où l'on respecte les lois qui interdisent l'injure, la diffamation, la violation de la vie privée ou bien encore l'incitation à la haine raciale. La liberté d'expression doit être, non seulement autorisée, mais en plus défendue... Défendue contre tous ceux qui estiment avoir seuls l'autorité pour parler publiquement. Député, Maire, chef d'entreprise ou simple citoyen, nous devons tous avoir la même liberté de nous exprimer. Et si le citoyen a moins de poids pour le faire, alors les lois doivent assurer sa protection.