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Le conseil municipal de Puteaux : un triste spectacle pour la démocratie

"Puteaux : 3 blessés dans l'incendie du pavillon squatté" (Le Parisien)

Un incendie a détruit dans la nuit de mardi à mercredi un pavillon squatté au 53 rue Sadi-Carnot à Puteaux, au bord du boulevard circulaire de La Défense. "Un poêle à pétrole est à l'origine de l'incendie", peut-on lire aujourd'hui dans Le Parisien des Hauts-de-Seine. "Trois des cinq occupants de cette maison, propriété de l'EPAD, ont été blessés". Il s'agit de jeunes squatteurs "venus de province". Ils ont été hospitalisés et gardés en observation, précise le journal. Les 2 autres occupants ont été hebergés pour la nuit dans un hôtel de Suresnes. Et après, que vont-ils devenir ?

Ce pavillon avait été visité par la police nationale en septembre dernier. Il se trouve que j'étais présent lorsque ce contrôle a été effectué. Les autorités savaient donc que cette maison était squattée.

Trouver à se loger devient de plus en plus difficile, en particulier pour les jeunes. Des maisons abandonnées, comme celle de la rue Sadi-Carnot, sont une véritable provocation pour qui est à la rue ! Je n'approuve pas le squat, mais je le comprends. Placé dans cette situation, qui n'agirait pas de même ?
Nous avons évité cette fois un drame qui aurait pu faire plusieurs morts. Combien de victimes faudra-t-il avant que les collectivités et l'Etat ne se décident à construire des logements pour tous ceux qui en sont privés ?

Une ville comme Puteaux, riche à millions grace à La Défense, aurait les moyens d'une politique ambitieuse en faveur du "logement pour tous". Or, elle ne fait rien... pire, elle participe à l'aggravation de la situation, en remplaçant les logements sociaux de l'office HLM par du logement intermédiaire, et en réservant aux promoteurs d'immeubles "grand standing" tous les terrains à construire de la ville. Où est la fraternité dans cette politique ? Où est la solidarité ?
Christophe Grébert

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